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— Si tu as pris un peu de lubrifiant, prépare-toi.
La peau rosée de Rick s’empourpra davantage et ses yeux volèrent vers la table de chevet ou se trouvaient plusieurs emballages de lubrifiant, certainement les mêmes que ceux qui étaient dans sa poche quand il était venu au bar. Ian sourit au plan soigneusement préparé de Rick et attrapa le paquet. Il fit entièrement glisser son pantalon et écarta ses jambes en grand avant d’appliquer un peu de liquide onctueux sur ses doigts et de transformer ses mots en action.
— Mais s’il n’y avait pas eu de lubrifiant, je me serais mis à genoux, j’aurais écarté tes fesses et utilisé ma langue pour t’ouvrir bien comme il faut.
Rien de moins qu’un gémissement d’agonie quitta les lèvres de Rick et Ian sourit largement. Oh, ouais, il allait adorer essayer ça plus tard. Pour l’instant, il se retenait à peine d’arracher son pantalon et de plonger en lui. Il n’avait plus assez de contrôle pour rendre Rick complètement dingue de plaisir de cette façon, même s’il semblait qu’éviter tout contact avec sa queue fasse plutôt du bon travail.
Afficher en entierIan leur commanda une deuxième tournée et quand elle arriva, Rick ne put se contenir plus longtemps.
— Ne vas-tu pas me demander quoi que ce soit ?
— Il n’y a pas vraiment d’urgence, n’est-ce pas ? Tu n’as rien d’autre de prévu ce soir, si ?
Eh bien, vu comme ça…
— Non. Je pensais juste que tu avais des questions.
— Bien sûr que j’en ai. Mais ce n’est pas un interrogatoire. Nous pouvons rester assis là et simplement profiter de la compagnie de l’autre.
Avec un suprême effort de volonté, Rick réussit à ne pas lever les yeux au ciel.
— Oh, eh bien, bien sûr, mon chou. Je peux faire ça.
Pendant dix autres minutes, peut-être. Le suspense le tuait.
Ian rit.
— Si tu es si impatient, pourquoi ne me demandes-tu pas quelque chose ?
Inclinant la tête, Rick étudia Ian. Que voulait-il savoir à propos de cet homme, si vraiment il souhaitait savoir quelque chose ? Il n’y avait aucune raison de suspecter qu’Ian et son beau gosse de frère baraqué aient quoi que ce soit de semblable en dehors de leur apparence, mais Rick en savait déjà beaucoup à propos de leur famille rien qu’avec le temps qu’il avait passé avec Kurt et Davy. À la vérité, il connaissait probablement plus de choses à propos de leurs interactions familiales qu’il le voulait, et il ne pouvait vraiment croire qu’elles soient aussibonnes que Kurt le laissait entendre.
Jon, lui, ne semblait jamais se soucier d’écouter leurs histoires, mais bon, la famille stupide qui l’avait jeté dehors quand ils avaient découvert qu’il était gay lui manquait toujours. Il n’y avait absolument rien qui manquait à Rick de sa propre famille. La seule nostalgie qu’il avait à propos de son enfance impliquait la culture pop, pas la famille.
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