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Extrait

Extrait ajouté par MissCilou 2021-08-18T01:03:32+02:00

La treizième nuit

— Donc, dit Gary. Kevin et moi. On doit aller dans la forêt. Pour chercher de la nourriture.

Je les regardai fixement.

— Pour chercher de la nourriture.

— Genre. Des baies. Ou quelque chose du genre.

— Des baies, répétai-je.

— Oui, confirma Kevin. Pour qu’on puisse avoir des fruits au petit déjeuner.

— Des baies.

— Des baies des bois, railla Gary. Qui viennent des bois.

— Bien, soupirai-je. Je prends le premier tour de garde. Ne prenez pas trop votre temps.

Une heure plus tard, la situation devint répugnante.

J’étais allongé près du feu, écoutant Tiggy ronfler à côté et regardant les étoiles au-dessus de moi quand j’entendis un écho sous les arbres.

Au début, je me disais que ça ressemblait à un fantôme en train de manger des chats sauvages.

Puis, je me dis que c’était peut-être des singes en train de se battre avec des oranges épluchées et mouillées.

Mais j’entendis ensuite :

— OOOOH, KEVIN. OH. PUTAIN. DE. DIEUX. TA LANGUE FAIT QUELLE TAILLE ?

Et je marmonnai :

— Non. Non, non, non.

— OH MON AMOUR, TU AS LE GOÛT DU PLUS RAFFINÉ DES DÉLICES. JE VEUX TE SENTIR COULER SUR MA LANGUE.

J’eus un petit rejet de vomi dans la bouche.

— COMMENT TU PEUX TE PENCHER COMME ÇA ?

— GARY. GARY. JE ME SENS VIVANT AVEC TOI ET JE VEUX FAIRE DES CHOSES À TON ANUS.

— S’il vous plaît, faites que ce soit un cauchemar, chuchotai-je. Je vous en supplie.

— TU PEUX FAIRE TOUT CE QUE TU VEUX À MON ANUS.

— C’EST QUI LA VILAINE LICORNE ? TU AS ÉTÉ UNE VILAINE LICORNE ?

— S’il te plaît, dis non, suppliai-je. S’il te plaît, dis non.

— OUI. OUI. J’AI ÉTÉ UNE LICORNE TRÈS VILAINE.

— Pourquooooi ? gémis-je en mettant ma couverture sur ma tête.

— LES VILAINES LICORNES SONT PUNIES. TU LE SAVAIS ?

— OUI ! OUI, JE LE SAVAIS !

— OUI, QUOI ?

— EUH ? OUI, QUOI, QUOI ?

— NON. TU ES CENSÉ DIRE OUI, MONSIEUR.

— OH. ON VA VRAIMENT ALLER JUSQUE LÀ ?

— N’allez pas jusque-là, me lamentai-je en me balançant d’avant en arrière. N’allez pas jusque-là.

— EH BIEN, OUI. SI TU AS ÉTÉ UNE VILAINE LICORNE. CE SONT LES RÈGLES.

— LES RÈGLES DE QUI ?

— LES RÈGLES DE KEVIN POUR UNE BONNE BAISE.

— Il ne devrait pas suivre ces règles, me plaignis-je à Tiggy endormi.

— OH. D’ACCORD. J’IMAGINE QUE JE PEUX LE FAIRE. ÇA FAIT LONGTEMPS. MON MOT DE SÉCURITÉ, C’EST MURIEL. MON MOT POUR ME LAISSER UN MOMENT POUR RESPIRER, C’EST FONDUE. MON MOT POUR CONTINUER PARCE QUE TOUT EST GÉNIAL, C’EST SAM.

— Oh, franchement, chouinai-je en mettant la tête dans mes mains.

Les singes recommencèrent leur bataille avec des oranges mouillées contre des fantômes mangeant des chats sauvages.

— C’EST QUI LA VILAINE LICORNE ?

— C’EST MOI, MONSIEUR. JE SUIS VOTRE VILAINE LICORNE. FESSEZ-MOI AVEC VOTRE BOUCHE.

— C’EST BON ? C’EST AGRÉABLE ?

— SAM. SAAAAAAM. JE SUIS TELLEMENT SAM LÀ.

— Ce n’est pas bien, criai-je. Rien de tout ça n’est bien !

Tiggy continua de ronfler. 

— VILAINE LICORNE. JE VAIS DEVOIR TE DONNER UNE LEÇON POUR QUE TU APPRENNES LE RESPECT.

— FAIS-MOI TE RESPECTER VIOLEMMENT. SAM, JE SUIS. SAMSAMSAMSAM. JE SUIS – C’EST QUOI ÇA ? ! C’EST TON PÉNIS ? NOM DES DIEUX, JE NE SAIS PAS COMME ÇA VA RENTRER !

— Pue-des-pieds et chandelier et tout ce que vous voulez ! essayai-je de chanter.

Ma voix était brisée, comme si j’étais en train de mourir. Parce que c’était le cas.

— OH, MERCI, MON CŒUR. C’EST TOUJOURS SYMPA QUAND QUELQU’UN TE DIT QUE TON SEXE EST PLUS GROS QUE TOUS CEUX QU’IL A JAMAIS VUS.

— HMM. JE NE L’AI PAS DIT COMME ÇA. MONSIEUR. OOOOOH. JE NE SAVAIS MÊME PAS QUE TU POUVAIS FAIRE ÇA. JE SUIS TELLEMENT SAM, LÀ. JE SUIS LE PLUS SAMESQUE QUE J’AIE JAMAIS ÉTÉ. SAM-MOI TANT QUE TU VEUX, VILAIN COCHON.

Cela continua pendant quatre heures. 

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