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Je croise son regard et pendant une seconde, le temps semble se figer. Sa main vient se poser contre ma joue, repoussant quelques mèches et glissant une boucle plus longue derrière mon oreille. Malgré la chaleur qui irradie de ses doigts, je tremble à son contact. Tout
à coup, je me rends compte que je suis assise sur ses genoux, les épaules nues, mes jupes coincées sous son pantalon, mes mains posées contre son torse, mon visage à quelques centimètres du sien.
Afficher en entier- Vous voulez que je reste ?
Pourquoi doit-il formuler ça comme si j'étais l'une de ses fans transies ?
Afficher en entierImaginez un groupe d'hommes solennels et vieux jeu, en train de voter : "Levez la main si vous êtes en faveur d'un bal pour que le prince puisse trouver une épouse."
Afficher en entier— Juste ciel, mademoiselle Katriona ! Nous ferions mieux de vous trouver un docteur, vous dites n’importe quoi !
Que se passe-t-il, bon sang ? Je me redresse et repousse la couverture. Je remarque alors que je porte une chemise de nuit d’un blanc crémeux, faite entièrement de soie. Une douzaine de petits nœuds rose et bleu sont cousus dessus.
Je jaillis du lit comme s’il était en feu et me précipite vers le miroir. Dieu soit loué, j’ai toujours la même tête. Je suis peut-être un peu plus mince, mais mes cheveux sont toujours roux, mes yeux toujours gris. Puis je remarque que mes taches de rousseur se sont multipliées – elles recouvrent mes joues en plus de mon nez. Bon sang. La nuisette est affreusement démodée… de longues manches, un col haut, et elle me couvre les chevilles. Je porte même un bonnet de nuit ridicule attaché sous mon menton.
Afficher en entierJe me retrouve bientôt en chemin vers la maison. Quand le fiacre atteint les artères animées, un pincement d’excitation remonte ma colonne vertébrale. Je me sens désolée pour Elle et pour sa mère, et je regrette de ne pas avoir été capable d’obtenir davantage d’informations sur sa famille, mais je soupçonne que sans moi, l’état de sa mère aurait empiré. Et j’ai rencontré deux types sexy. Enfin, Henry n’est pas vraiment sexy… Il a un côté séduisant mais plus commun. Mais Darcy, il compense largement tout le reste.
Bon sang, le simple fait de penser à lui me donne envie de m’éventer.
Bon, Kat. C’est le Monde des Contes, pour l’amour de Dieu, donc reprends-toi. Pas la peine de baver sur des personnages imaginaires.
Souviens-toi de ta mission.
Afficher en entierEdward allait m'embrasser ! Mais il ne le faut pas, bon sang, je suis la vilaine belle-fille !
Afficher en entierPersonne ne m'empêchera jamais de devenir reine.
Afficher en entierQuand je rencontre un type qui est trop beau pour être vrai, j’ai tendance à réagir de trois façons, au choix :
1. Être réduite au silence. J’ouvre la bouche, mais aucun mot ne sort. Tout ce que je peux faire, c’est le regarder bêtement, la bouche grande ouverte, assez pour accueillir un triple hamburger, pendant que mon cerveau se transforme en bouillie.
2. Bégayer. Je peux rester au téléphone pendant des heures avec ma meilleure amie, mais si je me retrouve confrontée à un mec mignon, bam ! Mon cerveau fait un court-circuit. Impossible de tirer autre chose de moi qu’une série de « Euh… hum… ah… », et des joues rouges.
3. Trébucher. Sur mes propres pieds. Oui, c’est facile à faire quand on fait un mètre soixante-dix et qu’on est dégingandée, j’ai même réussi à faire pleurer mon professeur de danse quand j’avais cinq ans. Ou pire encore, je fais tomber des trucs et je renverse ma nourriture.
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