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N’oublie jamais ma fille, que tu seras la femme que tu voudras être et non celle qu’on a voulu que tu faire de toi
Afficher en entier– Très bien, la félicita l’enseignante. Et de quelle lettre s’agit-il?
– B! lança fièrement Jasmine. Exactement! Quelqu'un d'autre veut poursuivre?
« Quelle perte de temps. Mets fin à ce cirque. »
Ce fut au tour d'Aurore de lever la main. Elle fut immédiate. ment désignée pour prendre le relais.
– Tu peux y aller, Aurore, assura l'adulte en lui tendant le crayon. Toutefois, la petite ne se leva pas.
– Bonjour, les amis, lut-elle à haute voix. Bienvenue dans la classe de madame Érika et bon lundi ensoleiller!
« Et cette incompétente a fait une faute à son dernier verbe. Corrige-moi ça!» >> Et «ensoleiller» prend un accent aigu. >
Afficher en entierCelui qui fuit la lumière ne peut espérer qu'un sinistre secours.
Afficher en entierHélène eut l'impression qu'un monstre dormait à présent dans la chambre voisine de la sienne, un monstre qu'elle-même avait engendré, un monstre qu'elle ne pourrait cependant s'empêcher d'aimer et de chérir jusqu'à la fin de ses jours.
Afficher en entierCette nuit-là, Hélène ne trouva le sommeil qu'au terme de longues heures d'angoisse, ressassant des souvenirs anciens et des images récentes.
Afficher en entier— Aurore, regarde-moi, dit le docteur.
L’enfant obéit.
— Qui a dessiné ceci ?
Cette question, dont la réponse en tout autre contexte eût paru évidente, ne reçut d’abord aucune réponse. Aurore demeura figée dans son mutisme. Loin de lâcher prise, Giguère saisit le dessin et l’éleva à la hauteur des yeux de la fillette.
— Qui a dessiné ceci ?
Aurore déglutit, peinant à respirer normalement.
— Je ne sais pas. "
Afficher en entier« Pauvre mère ! Elle devrait pourtant savoir que tous les objets ont une mémoire… »
Afficher en entier— Ce jour où j’enterrerais en même temps mon passé, mon père… Spoiler(cliquez pour révéler)et ma fille. "
Afficher en entier— Ne la laissez pas aller à la forêt, lui ordonna-t-il sèchement. Son sang ne doit jamais se mêler au passé. Elle en mourrait. "
Afficher en entier" J'étais l'envie, la soif, l'oubli et le remords ;
En mon ventre pourri chaque larme féconde
Devient le puits de honte où s'abreuvent les morts ;
mon sein est le berceau des souffrances du monde.
J'étais la jalousie, la défaite et la grogne ;
Ma parole est l'écho des prières coupables ;
J'emplis d'acrimonie la coupe de l'ivrogne
Et noue la corde au cou fléchi du misérable.
Et lorsqu'on me demande, au crépuscule obscur
De l'effroyable nuit qui jamais ne s'achève,
Qui je suis maintenant, je réponds d'un murmure ;
Je suis ni folle, ni cauchemar, ni rêve ;
Je suis l'ombre de l'âme en nous tous endormie ;
- Je suis le Mal, le châtiment et l'infamie !
Je serai toujours en toi - Gravures dans un cercueil. "
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