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Peu à peu, la belle s'efface et la bête émerge.
Afficher en entierPour le restant de ses jours, elle devra probablement se gaver de pilules et rencontrer chaque semaine un inconnu diplômé qui croise les jambes chaque fois qu'il pose son cul sur un fauteuil.
Afficher en entier[E]lle s'est récemment séparée et a découvert le célibat du 21e siècle : trop de choix, de grands espoirs et d'énormes déceptions parsemées de plaisirs éphémères.
Afficher en entier-T'as toujours voulu devenir actrice ou comé- dienne. Tes devenue infirmière. Tu t'y connais en littératures, t'es fascinée par Camus et Dostoievski, mais tu lis des fictions populaires ou des papiers scientifiques. Je viens de le constater, t'apprécies vraiment la musique à sa juste valeur, mais t'as jamais appris à danser. Tu dis aimer profondément tes proches. Pourtant, tu parles juste de ton père, rarement de tes soeurs, jamais de ta mère, et encore moins d'éventuels amis. Tes jeune, sublime, intelligente, mais célibataire, solitaire. Hier et aujourd'hui, l'envie de me planter un couteau dans le coeur ou de prendre tes jambes à ton cou pour courir libérer ta famille a jamais vraiment quitté ton esprit, mais jusqu'ici, tu t'es retenue. Pas par manque de courage, mais par souci de susciter ma confiance, probablement... Tout ça m'a juste confirmé ce que jai vu la première fois que j'ai posé les yeux sur toi.
-C....C'est-à-dire?
- t'es magnifique, Isabelle. Mais...t'es pas bien dans ta peau. Tu souhaiterais être autrement. Ton sentiment de culpabilité, peu importe sa provenance, te pousse à t'oublier.
Afficher en entierP.196 :
Spoiler(cliquez pour révéler)" - Non, Richard ! Non ! Je t'aime ! et je le sais que toi aussi !
Spoiler(cliquez pour révéler)Après tout ce qu'on vécu ensemble ! ARRÊTE !
Spoiler(cliquez pour révéler)Le crocodile, armé de sa scie, commence à trancher la main de sa belle. Elle beugle, chiale, essaie à nouveau de se défendre avec ses jambes, n'arrive toutefois pas à atteindre son tortionnaire dans l'angle où il s'est positionné. Elle supplie les deux hommes qui observent la scène sans bougé de l'aider ; Il ne cillent même pas.
Spoiler(cliquez pour révéler)La main finalement détachée tombe par terre. D'incontrôlables convulsions n'épargnent aucune partie du coup d'Izabelle.
Spoiler(cliquez pour révéler) Et sont calvaire n'est pas terminé ; le crocodile ne lui laisse pas la moindre chance de sombrer dans l'inconscience. Sans pitié, il reprend la prothèse en forme de crochet, puis en enfonce vigoureusement la base de la chair sanguinolente du poignet à vif, jusqu'à ce qu'elle tienne bien en place...."
P.198 :
" Spoiler(cliquez pour révéler)Et le Crocodile, fier de son œuvre, jubile à l’écoute de ce son perpétuel et si singulier qui l’obsède depuis toujours.
Tic, tac. Tic, tac. Tic, tac. "
Afficher en entier— Câlice, tu te rends compte, Cath ? On l’avait ! s’énerve Gélinas au volant. Pis on l’a laissée partir ! De même !
— On pouvait pas savoir, J-F… c’est frustrant en crisse, je le sais, mais…
Spoiler(cliquez pour révéler)— C’est une méchante psychopathe. J’ai jamais vu ça. Nous mentir aussi bien en pleine face… On s’est tellement fait avoir comme des bleus ! Pis t’sé, ça se peut aussi que tout ce qu’elle nous a raconté sur le Crocodile soit faux !
— Ça non, par contre : je pense pas qu’elle aurait pu accomplir ça toute seule.
C’est toujours plus facile de déformer la vérité que de déballer un paquet de mensonges. Pis oublie pas qu’elle a jamais parlé du Crocodile directement, mais d’un dénommé Richard. J’en ai juste déduit que c’était lui… " Afficher en entierLa plupart des gens se contentent de regarder passer le temps, de le voir indirectement. Moi, je le manipule, je le caresse. "
Afficher en entierLa victime ne cligne même pas des yeux. Qu'a-t-elle bien pu voir et subir, dans cette ignoble demeure ? Le simple fait de se remémorer ce qu'ils ont découvert là-dedans inflige un haut-le-cœur à la sergente-détective.
Afficher en entierElle relève la tête, veut s'assurer qu'elle n'est pas victime d'une hallucination.
Une horloge surdimensionnée est accrochée au mur. Une horloge comme Izabelle n'en a jamais vu. Une horloge au cadran humain.
Un homme, ou plutôt le cadavre d'un homme, est fixé en son centre.
Afficher en entier“Il fait d'abord un noir d'encre, Izabelle ne distingue presque rien autour d'elle. L'instant suivant, on la pousse violemment vers l'avant. Elle trébuche et, aveugle, protège sa tête par réflexe. Ses paumes s'écorchent au contact d'un plancher de bois. Elle entend ensuite le même bruit de grille qui claque que celui ayant précédé les protestations de ses sœurs. Dans un élan dicté par son instinct de survie, elle fait volte-face, ignorant la brûlure de ses mains et de ses genoux, puis fonce droit devant. Elle se heurte aussitôt à des barreaux. ”
p.22
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