Les Contes interdits : La Princesse au petit pois

Je pensais être choquée mais finalement le québécois installe une certaine distance entre la lecture et le lecteur. Tout avance tellement vite qu'on n'a pas le temps de réaliser ce qu'il se passe, ce qui fait que les émotions et le choc ressenti sont moindre, selon moi... Ça reste une réécriture intéressante mais pas transcendante.

Quand l'appât du gain fais ressortir les pires vices...

Raphaël est cadre dans une entreprise de conception de jeux vidéo qui marche plutôt bien. Et pour relâcher la pression, il se fais du bien sur des vidéos X que son patron lui file.

Quand un nouveau contrat avec à la clé un beau pactole arrive, il va réunir des personnes capables de créer un jeu vidéo plus que réel.

Mais quand la fiction rattrape la réalité, et que les pires vices de l'être humain ressortent un bourreau que tout le monde croyais mort ressurgit...

Un roman vraiment dégueu, gore et très axé sexe mais sexe hard-core.

Malgré cela j'ai tout adoré ici sauf la fin que j'ai trouvé fade comparé au restant.

J'ai vraiment eu l'impression que l'autrice n'avais pas envie de continuer dans l'escalade de la violence.

Mais elle nous livre ici une version de l'être humain dans ses pires vices.

On ne s'ennuie pas une seconde, à chaque chapitre on sens que l'autrice monte en tension et en violence.

Difficile de vous en dire plus sans pour autant spoiler, mais sachez qu'ici nous avons vraiment le rôle du voyeur dans les scènes sexuelles et il faut avoir le coeur bien accroché, vraiment. Moi qui suis habituée à voir des films d'horreur ici c'est difficile de visualiser les scènes sans être dégouté.

Malheureusement je n'ai pas trouvé de lien entre le conte initial et cette réécriture, ce qui est vraiment dommage.

Au début on ne voit pas trop le lien entre les deux histoires mais plus on avance plus cela se dessine.

Après il faut être habitué au style québécois car ce n'est pas facile de suivre.

J'ai hâte de continuer ma découverte des CI et surtout la suite en quelque sorte de celui-ci.

En bref, un CI bien dégueu comme on les aime.

La Princesse au Petit Pois est un conte interdit que j'ai adoré. L'histoire est très originale, tout en intégrant des clins d'oeil à la culture japonaise qui sont propres à l'autrice. La reprise du conte original est à la fois ingénieuse et subtile, offrant une nouvelle perspective rafraîchissante.

Les plot twists étaient géniaux et ont ajouté une dimension captivante à l'intrigue. J'ai été surprise par la profondeur des personnages, et j'ai particulièrement hâte de découvrir davantage sur le personnage d'Alcide

je vais pas mentir que la fin est prévisible, on la devine dès le départ donc 0 suspense et en soit, tous les chapitres se ressemblent un peu par contre les scènes sont bien trouvées et bien écrites

Un véritable déluge d'horreur. Les scènes de torture s'enchainent et sont toutes horribles à lire!

L'histoire laisse quelques zones d'ombres tout de même, j'espère qu'on en saura plus dans "dans l'univers des contes interdits!"

Impressions générales|

Un sentiment d’horreur et d’excitation mêlée ! Très déroutant ! Par la suite j’ai eu des moments d’excitations trop rares pour des choses que je n’avais pas envie de lire.

Mais bon, c’est justement ça le concept, déranger les gens.

« Il songe à son ex-amante Julie, du département de comptabilité : il s’ennuyait du sexe avec elle. »

Ça arrive à tout le monde de regretter ses meilleurs coups. C’est un sentiment pour le coup assez universel qui m’a saisi. Mais Raphaël ne sera pas en reste.

« C’est vrai qu’il a explosé comme jamais dernièrement, depuis Julie en fait, mais ça lui laisse un goût amer en bouche. Comme s’il avait fait quelque chose de mal. »

Dieu merci on ne touche pas aux enfants (sinon je pense que ce aurait été un stop).

Ce qui m’a moins plu|

Des Kink un peu dérangeants, pour ne pas le citer, dès l’ouverture, la pénétration par les yeux.

L’accent Canadien. Vraiment déstabilisant.

Les rapports entre garçons (simplement parce que je préfère les filles, je ne suis pas homophobe.)

Le classique mais non moins trop violent émasculation. Et beaucoup d’autres joyeusetés en somme…

Je ne vais pas pouvoir en parler à tout le monde.

Vers la fin certains passages m’ont fait un peu peur, j’ai légèrement survolé.

Style d’écriture|

On retrouve une métaphore du sexe et de la drogue (cocaïne).

Manque de descriptions.

Le rythme un peu trainant. On ne sait pas trop ce qu’il y a à retenir le sexe, et ce qui est prétexte au sexe. Et la torture, brutale, définitive. Au final, ce le rythme a un regain de qualité.

Le personnage de Michèle est plutôt bien écrit. Ca reste assez classique. C’est une actrice porno mais elle est bien écrite voilà… Elle représente le sexe hétéro dans le livre.

En Bref|

C’est l’histoire de mecs qui peuvent plus bander à moins d’inventer des trucs toujours plus crado.

En somme, si vous pouvez lire ce Livre, c’est que vous n’avez quasiment aucun tabou.

Finalement rien à voir avec le conte original.

Et aussi pour toutes les fois qu’en écrivant chacun de notre côté notre conte, on se disait mutuellement : « Je vais aller en Enfer. »

On termine avec un avertissement que l’on pourrait résumer comme « ne jouez pas à ça dans la vraie vie » …

Phoenix

++

Même si je suis très loin d’être à jour dans la collection des Contes interdits, c’est une collection que j’aime vraiment beaucoup. J’en ai lus plusieurs et pour le moment je n’ai que de bonnes lectures, à part deux titres mais bon. En général je suis plutôt contente quand je découvre un roman de cette collection. Je l’ai déjà dit dans les autres chroniques des autres contes que j’ai lu, mais je suis vraiment fan du principe de base. Je trouve que reprendre les éléments des contes de notre enfance, là où c’est tout beau, tout mignon, avec les princesses et compagnie mais les tourner en des histoires atroces, horrifiques, avec du gore, j’adhère complètement. Bon je suis du genre à ne pas être vite choquée quand je lis donc pour être honnête, ce genre de roman ne me choque pas. Bien évidemment, c’est propre à moi même et cette collection s’adresse à un public averti, faites attention tout de même, certaines scènes sont parfois vraiment difficiles à lire et il m’ai déjà arrivé d’avoir envie de vomir en en lisant une, pas forcément dans ce conte ci mais je parle vraiment en général.

Je ne connaissais pas encore cette auteure puisque c’est le premier conte interdit que je lis d’elle. Et je dois bien avouer qu’elle ne m’a pas convaincue du tout. Pour être entièrement transparente, j’ai détesté ma lecture. C’est une chose assez rare le fait que je n’aime pas un livre. Certes ça arrive d’avoir des choses qui me font tiquer et qui viennent un peu « gâcher » ma lecture. Mais là, je n’ai rien aimé du tout. Et c’est hyper dommage parce que finalement j’avais très hâte de découvrir cette réécriture.. Je n’ai tellement pas aimé que je ne sais même pas si je lirais les autres contes de cette auteure, c’est pour vous dire à quel point…

Dans ce roman, on va suivre un cadre prometteur dans une boîte de jeu vidéo en quête d’émotions après une rupture brutale. Un patron puissant qui entraîne son employé dans les recoins les plus pervers de l’esprit humain. Une actrice désabusée ne reculant devant rien pour atteindre son objectif. La réalisation d’un jeu vidéo top secret qui tourne au cauchemar. Un bourreau oublié surgissant du passé pour saccager des vies…

Je ne vais clairement pas m’attarder pendant des heures sur ce roman puisque je n’ai pas aimé, je n’ai pas grand chose à dire dessus.. Enfin si, j’ai des choses à dire mais je n’ai pas envie de m’attarder sur cette chronique. J’ai trouvé que rien n’allait dans cette histoire. Pour aller même plus loin je dois même avouer que je ne suis pas certaine d’avoir compris ce que j’ai lu. Le seul avantage que j’ai à dire c’est que c’est hyper court donc ça se dévore vite. C’est tout. A part ça vraiment c’était la catastrophe, pour moi l’histoire n’avait aucun sens, ça partait un peu dans tous les sens. Mais le pire, toujours selon moi c’est mon avis, j’ai eu l’impression que l’auteure cherchait à être dans la vulgarité mais le plus possible. Des scènes de sexe ne me dérangent absolument pas en temps normal mais là c’était beaucoup trop pour moi à vrai dire. J’ai eu l’impression qu’il fallait toujours encore plus, comme si c’était un concours pour avoir le plus de scène sexuelle possible. Sincèrement, comme je le dis il en faut beaucoup pour me choquer ou m’écoeurer, les scènes de sexe je m’en fiche ça ne me dérange pas. Mais là c’était vraiment top much quoi. Il y en a trop, j’ai même l’impression que je n’ai lu que ce genre de scènes même. L’histoire est creuse et si on enlève toutes les scènes sexuelles bah il ne reste vraiment pas grand chose.. Et puis je n’ai pas retrouvé les éléments du conte d’origine.. Je suis peut être passé à côté mais en tout cas je n’ai rien retrouvé.

Bon, comme vous avez pu le remarquer, je n’ai pas du tout aimé ma lecture. Heureusement qu’il était très court ça m’a permis de le lire en un rien de temps sinon je l’aurais clairement abandonné. Moi qui aime pourtant les histoires de cette collection, là je suis plus que déçue. Que des scènes de sexe, qui sont extrêmement bien décrites donc impossible de ne pas avoir l’image en tête, des scènes de torture sexuelle même. Mais il n’y a que ça, c’était plat, juste du sexe en veux tu en voilà.. C’est bien la première fois que je suis autant déçue d’un roman..

Beaucoup de scènes Hard dans l'histoire. Mais il y a aussi deux points de vue qui son relier finalement. Bref excellent.

Mon préféré de la saga des contes interdits "so far"

Je ne connais pas aussi bien le conte original que certains autres Contes Interdits, alors j'avais un peu moins de poins de comparaison. J'ai trouvé les références plutôt discrètes.

Le personnage qui m'a le plus intrigué est le Bourreau, Alcide. Les scènes du début avec lui sont... ouff! J'aurais aimé en savoir plus sur sa psychologie et ce qui l'a poussé à faire ça. (Oui, j'ai lu par la suite son spin-off, mais je trouve qu'il n'est pas assez approfondi.)

Sinon, on ne s'attache pas aux autres personnages. Le récit en tant que tel était intéressant; j'aurais aimé en savoir plus sur le développement du jeu vidéo et sa version finale, car ça m'intriguait. Comme tous les Contes Interdits, l'histoire reste un peu survolée, car ils sont très courts. Je l'ai toutefois bien apprécié et lu rapidement. J'avais deviné la petite révélation à la fin, alors je n'ai pas eu trop de surprise durant ma lecture.