Les Contes Interdits : Le Lac des Cygnes

J'ai vraiment eu du mal a le terminer. Pourtant j'aime beaucoup l'univers des mangas mais j'ai l'impression d'avoir stagné pendant tout le récit.

au départ j'etait super intrigué de ou allait allée se livre. mélanger le lac des signe et le japon je trouvais cela étrange . mais en fait ce fut tellement bien fait.

j'ai adoré les personnages , le seul défauts de ce livre cest qu'il est trop cour. j'en aurait voulu plus

N'étant pas une grande fan de la culture japonaise, des mangas et de tout ce qui l'entoure, j'avais un peu peur de ne pas me retrouver dans le Lac des Cygnes, largement inspiré de cet univers. Au final, c'est tout le contraire ! J'ai retrouvé la plume incroyable de Josée Marcotte, qui réussit à rendre l'histoire accessible et captivante.

L'autrice a brillamment repris la tragique histoire originelle et l'a implantée dans un cadre moderne, très actuel. J'ai ressenti une vibe un peu Squid Game, avec une horreur bien présente, mêlant violence, torture et meurtre. C'est une lecture intense qui vous tient en haleine et qui explore des thèmes sombres avec habileté.

Odette est une cosplayeuse professionnelle, invitée à la plus grande convention du monde, à Tokyo. Elle y rejoint 2 collègues et amis, Siegfried et Odile (appelée Didi), accompagnés de deux journalistes québécois, une présentatrice renommée et un caméraman. Sur place, tout est prévu pour qu’ils passent un séjour de rêve, visitant un peu Tokyo et pouvant présenter leur travail aux passionnés de pop culture et de mangas en paradant dans les cosplays qu’ils ont confectionnés. Cela tombe bien car un mangaka est à l’honneur, Ari Watanabe, qui vient de mettre un point final à son plus grand succès Swan City Monogatari, et ils ont donc prévu leurs cosplays en conséquence. Mais ce point final n’est pas du goût de tout le monde, et un groupe de criminels aux allures pourtant banales décident de prendre le 7ème étage de la convention en otage.

Encore un conte interdit que j’ai dévoré en quelques heures, prise dans l’histoire, qui va crescendo. Elle débute tout doucement en tissant les liens entre les personnages, nous permettant de les suivre dans leur périple, jusqu’au début de l’attaque, où les choses deviennent sanglantes. Mon coeur n’a cessé de battre la chamade durant la deuxième grosse partie du roman, à la fois pour les personnages que l’on suit personnellement, mais aussi pour tous les autres pris en otage avec eux.

La description de la prise d’otages est faite pas à pas, avec les horreurs perpétrées au nom des revendications du groupe “terroriste”, et si le sujet traité est horrible, il l’était moins que certains autres contes interdits que j’ai pu lire (ou alors je m’habitue? XD)

Odette est un personnage empreint d'une réalité si frappante qu'il est aisé de se mettre à sa place, pendant que face à elle, Didi est plus antipathique, bien qu'on comprenne les raisons de ses agissements très rapidement.

Siegfried est le plus mystérieux parmi les 3 principaux, et on sent qu'il cache pas mal de choses à Odette, de par les remarques qu'il fait et sa relation houleuse avec sa mère.

Dans l'univers littéraire, et particulièrement dans les mangas, on trouve des fans hardcores, qui protestent contre certaines fins, ou morts de personnages parmi leurs favoris. C'est très subjectif, alors si la fin du manga du roman semble avoir fait l’unanimité (dans le mauvais sens), il faut être fou pour porter sa pensée aussi loin… ou avoir un message à faire passer sur la société. (Otakus mal vus, phénomène hikikomori et NEET etc…) C'est donc tout naturellement des gens à l'apparence “lambda” en viennent à lancer cette opération désespérée pour une génération opprimée.

En parallèle, on suit d'ailleurs l'histoire d'un médicament, la Pacotine, qui ne sent pas bon dès le départ !

On voit aussi l'incompétence désormais connue de la police japonaise sur des incidents importants, la censure des médias japonais, et la liberté (bien que bridée ces dernières années) des Yakuzas, plus enclins à pouvoir user de leur illégalité pour aider les gens.

Cependant, ce conte finit sur une note positive, alors que très souvent, du moins ceux que j’ai lus jusqu’ici, ils se finissent mal, ce que j’ai donc trouvé très agréable !

Quand j'ai commencé Le Lac des Cygnes, Contes Interdits, je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Je veux dire, revisiter un ballet russe légendaire en y ajoutant du Japon, du cosplay et des mangas, c'est un peu comme mélanger du sushi avec du bortsch – intrigant, mais on se demande comment ça va finir !

Le début du roman est sympathique, surtout si vous êtes un fan inconditionnel du Japon, des conventions de cosplay et des mangas. Sinon, préparez-vous à entrer dans un monde où les gens se déguisent mieux pour aller à un salon que moi pour un mariage. Personnellement, j'ai apprécié cette petite plongée dans l'univers des conventions, avec leurs costumes déjantés et cette ambiance aussi électrique qu'un karaoké à Tokyo. Ça m'a donné envie d'enfiler une cape, même si, soyons honnêtes, mon cosplay de "personne qui sort ses poubelles" n'aurait probablement pas fait fureur.

Cela dit, la première partie est un peu lente. Un peu comme attendre qu'un sushi se roule tout seul. L'autrice prend son temps pour poser le décor et présenter les personnages : Odette (naïve à souhait), Didi (la cosplayeuse louche qui cache quelque chose – spoiler alert : c'est pas du chocolat), et Siegfried (l'homme qui parle peu, mais dont le potentiel suspect grimpe plus vite que l'action). Dès les premières lignes, Didi m'a mis la puce à l'oreille. J'avais un mauvais pressentiment. Disons que si elle m'avait proposé un café, j'aurais vérifié deux fois avant de le boire.

Et puis, miracle ! Arrivé au chapitre 8, l'action démarre enfin, comme si quelqu'un venait d'appuyer sur le bouton "lecture" après une longue pause. Jusque-là, je me demandais où cette histoire allait me mener, entre curiosité et impatience (et aussi un peu de frustration parce que, bon, j'attendais des révélations à la vitesse d'un bolide et j'avais un train régional). Mais dès que ça bouge, je suis accroché comme un poisson à son hameçon.

Ce qui m'a vraiment frappé, c'est à quel point l'univers est différent des autres contes interdits. Mélanger Tokyo, du cosplay et Le lac des Cygnes, c'est un peu comme si Tchaïkovski s'était mis à regarder des animés en mangeant des ramens. Et bizarrement, ça marche ! Je me suis retrouvé à voyager au cœur du Japon grâce aux descriptions si précises que je pouvais presque sentir l'odeur des rues de Tokyo (et non, ce n'étaient pas des ramens cette fois).

Parlons un peu d'Odette… Ah, Odette. Commentaire désastreux ? Si la naïveté était une compétition olympique, elle repartirait avec l'or, l'argent et le bronze. Entre sa tendance à juger tout le monde à la vitesse de l'éclair et son comportement de princesse un peu perdu, elle m'a fait lever les yeux au ciel plus d'une fois. J'avais envie de lui dire : "Odette, ma grande, arrête d'être cruche, ou je t'envoie directement à une séance de coaching express chez Didi !" Siegfried, quant à lui, c'est l'inverse. Discret au début, il devient de plus en plus suspect, et là, j'ai commencé à me poser des questions. Ce mec n'est pas net, je vous le dis.

Le côté thriller du roman est bien ficelé, même si j'aurais aimé un peu plus de frissons. Le mélange Japon/cosplay/thriller apporte vraiment une originalité bienvenue. Je ne connaissais un peu cet univers avant de lire ce livre et maintenant, j'ai envie de voir un cygne en kimono faire une pirouette.

La fin laisse clairement entendre qu'une suite pourrait pointer le bout de son bec. Et honnêtement, un spin-off sur Siegfried ou Sasha ? Je suis preneuse. Ce sont des personnages qui ont du potentiel, un peu comme un cygne prêt à sortir de sa carapace de mystère (ouais, je tente des métaphores animales, ça se voit ?).

En conclusion, Le Lac des Cygnes des Contes Interdits est une lecture divertissante et un brin décalée. Si vous aimez les histoires qui mélangent mondes contemporains et contes revisités avec une touche d'étrangeté japonaise, foncez ! Même si Odette vous agace autant qu'elle m'a agacé, il y a de quoi passer un bon moment. Et si une suite arrive, je serai prête, cape de cosplay sur le dos, à plonger dans la suite des aventures !

Je suis un peu mitigée :

J'aime beaucoup l'écriture de l'auteure mais j'ai trouvé l'histoire assez longue avant qu'il ne se passe réellement quelque chose... De +, le livre est aussi clairement moins "gore" par rapport aux autres contes interdits. Et les nombreuses petits phrases en anglaises (sans traduction en bas de page) m'ont un peu dérangé.

En fait, si je résume mon ressenti, je dirais : l'histoire est sympa mais sans +.

Par contre, la fin du livre m'intrigue et peut déboucher sur un très bon "dans l'univers des contes interdits."...

Faut vraiment suivre car il y a beaucoup de nom, sinon très agréable à lire et ce lit rapidement.

De toute la série, ce n'est franchement pas le meilleur. L'intrigue est affreusement mince et le niveau de gore est plutôt bas.

Un tome assez sympa, même si je n'ai pas trop saisi le côté réécriture... j'attendais quelque chose de très différents cette fois...

Je l’attendais avec tellement d’impatience… et je suis si déçu…

Pour un conte interdit, je trouve l’histoire plate.

L’action met longtemps a commencer et le côté horreur etc n’est pas vraiment présent…

La fin est prometteuse mais c’est tout 😕