Les Contes interdits : Le Roi Grenouille

Le Roi Grenouille de Patrice Cazeault est un véritable concentré de violence, de gore et de trash. L'auteur réussit à transformer le conte originel en une histoire terrifiante et captivante. Les personnages sont incroyablement bien construits, avec une profondeur qui donne encore plus de poids à l'horreur.

Derrière cette brutalité se cachent des morales et des dénonciations sociales subtiles, qui ajoutent une nouvelle dimension à l'intrigue. Une lecture marquante et brillamment réalisée.

Je viens de terminer Le Roi Grenouille, et honnêtement, cette lecture m'a replongé dans une version du conte que je n’aurais jamais imaginée même dans mes cauchemars d’enfant. Patrice Cazeault nous offre ici une revisite du conte classique, sauf que cette fois, oubliez les grenouilles mignonnes et les princes charmants. Imaginez plutôt un cocktail sombre de psychodrame, de secrets et de grenouilles qui font plus peur qu’elles ne coassent.

Dès le début, l'auteur nous fait sentir qu'on n'est pas là pour rigoler. Fini le côté enchanteur des contes de notre enfance ! Ici, on plonge dans une ambiance où même la grenouille semble être passée du côté obscur de la mare. Ce n’est plus un simple conte : c’est un tribunal émotionnel où chaque page est une nouvelle audience, et où vous êtes à la fois spectateur, juge, et juré (sans le sandwich gratuit du jury populaire, dommage).

Prenons Carolanne, par exemple. Ah, Carolanne. Ce personnage m’a autant fasciné qu’une grenouille hypnotisante… mais version démoniaque. Elle est là, partagée entre ses multiples personnalités, mystérieuse à souhait. On ne sait pas trop si on doit l’aider ou lui conseiller un bon thérapeute (ou les deux). Avec elle, c'est un peu comme si on jouait à un jeu de pistes où, à chaque indice trouvé, on se retrouve encore plus perdu. Ses traumatismes d’enfance sont comme des ombres qui planent, et honnêtement, ça rend la lecture aussi angoissante que de retrouver un crapaud dans sa chaussure.

Maelie, quant à elle, commence en mode "petit lapin fragile". On a envie de la protéger des méchants et du grand monde cruel, mais rapidement, elle devient la naïveté incarnée au point que j'ai fini par lever les yeux au ciel en me disant, « Mais enfin, Maelie, lis entre les lignes, bon sang ! » Je passais mon temps à me demander si elle allait trahir Carolanne pour se sauver elle-même ou s’il y avait un soupçon de malice derrière ce visage angélique.

Et puis, il y a Yvon… ah, Yvon, cet homme aussi sociable qu’un cactus en période de sécheresse. Sa haine est palpable, et on comprend pourquoi. Mais bon, il a quand même décidé de franchir toutes les limites imaginables pour se venger, au point où il mériterait un prix de la rancune. Si la souffrance justifiait tout, Yvon serait le roi du monde. Mais là, c’est juste un sociopathe avec un agenda bien chargé.

Mention spéciale à Silène, qui fait monter l’ambiance creepy d’un cran avec sa fascination malsaine pour la mort. Un personnage qui vous donne des frissons dans le dos et qui, en même temps, vous pousse à vous interroger sur le sens de la vie et de la folie… C’est rare d’avoir un personnage aussi troublant.

Un seul point noir dans cette histoire (en plus de tous les personnages flippants) : les grenouilles ! J’ai eu beau tourner la question dans tous les sens, leur symbolisme reste flou comme une mare en pleine nuit. Hallucinations ? Symbole de traumatisme ? Bête de foire ? Impossible de le savoir. Alors oui, ça laisse du mystère, mais ça m’a aussi laissé un peu perplexe, et je ressors du livre avec plus de questions que de réponses. On aurait peut-être eu besoin d’un GPS pour mieux comprendre tout ce qu’elles représentent !

En résumé, Le Roi Grenouille est une lecture marquante. C’est le genre de livre qui vous donne l’impression d’être en thérapie de groupe, avec des personnages plus torturés les uns que les autres. Patrice Cazeault m’a tenu en haleine de bout en bout, me faisant naviguer entre peur, fascination et des relents d’angoisse… Bref, un voyage littéraire au pays des contes noirs où l’on n’est jamais tout à fait à l’aise.

Deuxième conte interdit lu et en une fois. Je voulais connaître absolument la fin, même si le récit m'a un peu déçue. Je ne m'attendais pas à certains sujets (comme l'abus sexuel et l'inceste) et certains personnages n'avaient pas d'intérêt (comme ce cher Doc). Et la fin me laisse indifférente. Les points positifs : l'écriture fluide et la parfaite construction de cette petite voix dans la tête de Carolanne.

Une lecture bien différente par rapport à ce que je lis d'habitude.

Je ne connaissais pas le conte d'origine et je pense que cela n'est pas dérangeant pour lire celui. L'univers est glauque, sinistre, sombre mais je m'attendais à pire, je pense que cela dépend des contes. Cependant il est aussi violent physiquement que psychologiquement. L'histoire est simple mais l'ajout des sujets difficiles tels que la maladie mentale, la drogue et j'en passe rend l'histoire vraiment prenante. Je trouve qu'il reste des choses incomprises après la fin qui me paraît simple.

Le livre est court et se lit bien.

L'histoire commence dès le premier chapitre et l'émotion principale, la peur, est tenue jusqu'au bout.

Les personnages sont convaincants, leur background est suffisamment travaillé pour cerner leurs objectifs et leurs motivations personnelles.

Le lien avec le conte original est un peu lointain, très personnalisé à l'état de conscience et de culpabilité morale. La touche fantastique est visuelle bien que irréelle.

Les dialogues sont courts, puissants et semblent vrais. Petit bémol pour un des antagonsites,Spoiler(cliquez pour révéler)Holgan, qui n'a pas une place logique dans l'histoire et casse le rythme du scénario.

Je n'ai pas vraiment accroché avec ce roman qui pourtant avait l'air super bien. En effet, je ne suis pas une fan de la fin, ni du déroulement de l'histoire. Ont s'attend un peu à cette fin.

Je fais une belle découverte avec ce conte interdit de Patrice Cazeault !

L'histoire est d'une violence brute, tant sur le plan physique avec ses scènes gores et trash, que sur le plan psychologique, avec une profondeur rarement atteinte dans ce type de récit.

La mort est omniprésente, entrelacée avec des thèmes comme la schizophrénie et les maladies mentales.

Malgré une trame de base ordinaire, l'auteur parvient à captiver grâce aux sujets poignants abordés. L'atmosphère sombre et sinistre du récit est admirablement retranscrite, offrant une expérience de lecture saisissante.

Cependant, l'aspect fantastique m'a laissé sur ma faim. Bien que les grenouilles du conte original soient intégrées d'une manière fantastique, cela apporte peu à l'histoire et aurait pu être mieux exploité. C'est un léger bémol dans l'ensemble.

Les personnages, en revanche, sont très bien construits. Carolanne, la protagoniste, est un véritable joyau, complexe et captivant à souhait. Les autres personnages sont également bien développés, offrant une palette allant du attachant à l'antipathique.

La présence récurrente de la petite fille aux allumettes, bien que ne faisant qu'une apparition, ajoute une dimension intrigante à l'univers de ce conte interdit.

En conclusion, malgré quelques réserves sur l'aspect fantastique, ce conte interdit a su me convaincre. Si vous recherchez une lecture à l'ambiance sombre et oppressante, ne cherchez pas plus loin.

j'ai adoré ce livre. je ne suis pas déçu de découvrir cet auteur il as énormément de talent. Le roman ma captivé jusqu'à la fin .

Reçu en cadeau

Le petit Olivier, 10 ans, est retrouvé mort au fond d'un puit, seul sa cousine Carolanne sait ce qui c'est passé. Dix ans plus tard, la sœur de Carolanne tue leur père, elles vont tout faire pour masquer la vérité et se protéger l'une et l'autre.

Un conte interdit un peu différent des autres, beaucoup moins violent et sanguinolent. Celui-ci a un côté plus spirituel, le thème de la mort y est abordé différemment ainsi que le thème de l'inceste.

Le début est très évasif, il faut aller jusqu'au bout de la lecture pour comprendre le tout, ce qui rend le roman assez addictif.

Tout tourne autour d'une promesse non tenue...

C'est le 5e conte interdit que je lis.

Il y a plusieurs choses qui restent incomprise sur l'histoire après la lecture, je n'ai pas tous compris.

L'histoire a du potentiel mais je trouve qu'elle est a travailler et qu'il se passe peu de chose c'est dommage.

Ce n'est pas une mauvaise lecture mais je reste sur ma faim comparé aux autres contes.