Les Contes interdits : Robin des bois

J'ai bien aimé ce conte interdit. Je l'ai trouvé un peu mieux que d'autres contes interdits mais i le manquait quand même un petit quelque chose. La fin a été surprenante pour ma part et intéressante.

C’est dommage ce livre aurait pu être au plus haut, j’étais d’accord avec Robin et sa manière de procéder. Mais malheureusement c’est partie en couille… Et ce pourquoi je le soutenais et bien j’ai fini par le détester.

Mon premier "Contes interdits" et je pense que ça va être le dernier...mais oh mon dieu c'était horrible !! Je m'y attendais tellement pas 😭

J'avais effectivement vu le -18 et les TW mais même avec ça je n'étais pas préparée.

J'avais beaucoup entendu parler de cette série et, étant une fan de certains Disney je me suis laissé tenté par Robin des bois. Moi qui ai cru que ce n'était qu'une Dark écriture du mythe...juste ça et ben pas du tout ! C'est noir, c'est gore, même tellement injuste et justement, quel paradoxe avec l'histoire originale dont nous avons l'habitude avec Robin des bois !

J'ai beaucoup apprécié l'intrigue. On va de rebondissements en rebondissements, les pages nous dévoilant au fur et à mesure les protagonistes de l'histoire. Au début, l'histoire avait tout pour me plaire. Les crimes, les mise en scènes...pour moi ça y est on avait juste un conte "dark"... Mais quelle naïve ai-je été !

Robin...que dire de ce perso sinon que je l'ai détesté mais tellement détesté ! Et pourtant ce n'était pas le cas au début.

Il est censé être le perso principal (et encore, mais voilà, son nom ne trompe pas) et même s'il y avait plus exécrable que lui dans ce livre j'avais juste envie qu'il meurt enfait 😭

Spoiler(cliquez pour révéler)Il est tellement empêtré dans son idéalisme (même ses propos que j'ai trouvé tellement malaisant) que je n'y arrivais pas. Et ce qu'il a fait à Marianne...Je l'ai trouvé tellement à l'opposé de son archétype originel

Et Marianne, oh Marianne. Mon personnage favori avec P'tit Jean. Spoiler(cliquez pour révéler)Ce qui lui arrive est tellement horrible, injuste !! J'avais envie d'éclater Robin au 7ème sous-sol tellement

Mais pardon justement on en parle Spoiler(cliquez pour révéler)de la scène de viol collectif ?? Cette précision dans les détails sachant que l'inspecteur et François étaient aussi en train de le regarder ?

Mais je n'en pouvais plus. On était arrivé à un stade de malsanité qui était trop pour moi. Et pourtant j'en ai lu et vu des choses mais ici c'était trop abominable dans sa mise en scène.

Spoiler(cliquez pour révéler)Je suis tellement contente que Le Shérif aie pu avoir sa vengeance. Mais même la bande de Robin que j'appréciais au début et encore, c'est vite dit, car seulement Tuck et Alan m'avait touché Will je l'appréciais pour ses blagues mais même lui j'en pouvais plus un moment donné mais en tout casSpoiler(cliquez pour révéler) ils ont bien mérité de crever

Et l'antagoniste principal...Spoiler(cliquez pour révéler)John je crois ? Ce gros cafard (il n'y a que ça dans ce livre j'ai l'impression RIP) on en parle de ce qu'il a fait à ce pauvre Ramón et à sa fiancée ? De ses désirs sexuels malsains sur un corps mort. Un corps mort SVP

L'histoire est parti dans des propos tellement actuels que je n'en pouvais plus. Ça en devenais trop réel pour moi (Darknet, politique, etc.) Et pourtant j'ai pu le finir en une journée. Je pense que je voulais vite passer à autre chose tellement c'était abominable 😭

Oui Simon ROUSSEAU a réussi ce qu'il voulait faire je suis d'accord. C'est une bonne idée qui a le mérite d'être inventif, créatif. Ça s'apparente aux vrais contes des Frères Grimm par exemple où la vraie histoire n'est pas toujours tout beau et tout rose. Mais voilà, même s'il y avait de l'idée j'aurai préféré qu'on ne s'éloigne pas trop du personnage principal. On a trop du malsain pour du malsain et je trouve que ça ne marche pas comme il faudrait. L'enquête et l'intrigue avaient le mérite de nous faire tenir en haleine comme je l'ai dit, avec une palette de personnage qu'on apprend à découvrir, mais voilà. Un Dark Robin oui, pourquoi pas ? mais il y a une grande différence entre un justicier, sombre et tueur de sang froid et un égoïste connard idéaliste...

Une histoire intense du début à la fin avec des rebondissements surprenants.

J’ai adoré cette réécriture captivante et riche en émotions.

Magnifique !

Nous sommes clairement sur une réinvention moderne et actuelle du célèbre hors-la-loi.

Robin est présentait comme un influenceur charismatique luttant pour les plus démunis, croisant le fer avec des personnages comme un enquêteur tenace ou un ancien tueur à gages.

Une intrigue complexe et sombre où la limite entre le bien et le mal et parfois très difficile à distinguer.

Dans ce récit Robin prend aux riches pour donner aux pauvres tout comme le conte de notre enfance à la différence que dans cette version avec Robin et ses compagnons, les victimes de Robin meurent dans d'atroces souffrances. 🩸

Simon Rousseau nous propose une vision moderne qui met en avant les différences de classes sociales, une version très sombre de Robin des Bois dans laquelle les personnages sont complexes, avec des motivations multiples et des histoires personnelles qui les rendent attachants ou détestables.

L'intrigue est bien construite, avec des rebondissements et des révélations qui maintiennent la tension jusqu'au bout.

Un conte interdit différents et moins "gore" que ceux que j'ai pu lire de Simon auparavant, mais sa plume reste toujours aussi sombre et addictive.

Un roman noir très réussi qui revisite avec brio le mythe de Robin des Bois.

Ce conte interdit devrait ravir tous les amateurs de thrillers.

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Robin est un influenceur plein d'ambitions politiques : dégoûté par les trop riches qui gaspillent leur argent dans des objets de luxe, sont corrompus jusqu’à la moelle, il se filme en train d’aider les plus pauvres et récolte des fonds pour continuer de le faire. Du moins, en surface, car avec ses amis, les Joyeux Compagnons, il commet des actes bien plus sombres qui lui permettent d’engranger plus d’argent…

Marianne est la petite amie de Robin. Elle adhère à ses idées, mais déplore qu’il ne veuille pas la faire entrer dans le cercle restreint de sa bande, pour pouvoir faire plus. Étudiante en droit, elle ignore cependant qui est réellement Robin, et surtout, qui il a mis en colère…

Robin est l’archétype de l’influenceur qui a du charisme et sait captiver son audience, ce qui ne rend que plus choquant l’écart entre sa personnalité publique et la personne qu’il est en réalité, à savoir un meurtrier en puissance. Il est propriétaire d'un bar qui aide les sans-abris, qui est aussi son repaire quand il s’agit de fédérer sa petite bande de bras cassés : Petit Jean, un grand gaillard qui bégaie, et que j’ai plains pendant tout le roman car il est finalement pris dans un engrenage par affection, Will, un total dégénéré, Tucker, un ancien curé alcoolique, et Alan, qui semble le plus “sain” de la bande, autant que peut se faire.

Marianne rêve de pouvoir changer les choses et réduire les inégalités sociales, alors que sa mère l’a toujours poussée vers la droite. Pour parvenir à vraiment peser dans la balance, elle étudie le droit à fond, et monte les vidéos de Robin en parallèle, mettant ses qualités au service de leur cause. Mais elle est trop pure pour ce monde, et il semblerait que le fait qu’elle ai un inspecteur comme oncle ne va pas jouer en sa faveur. Et si l’inspecteur est celui qui est craint dans son entourage, ils ne pouvaient pas plus se tromper.

Le Shérif est un tueur à gages à la retraite. Pourtant, il est forcé de reprendre du service suite à un meurtre qu’il ne peut ignorer. J’ai malheureusement deviné son identité dès l’appel du correspondant de Johny Roy pour l’embaucher, mais j’étais ravie de constater que c’était juste, car l’effet boule de neige produit était grandiose. Le principe du “on ne récolte que ce que l’on sème” est validé dans ce cas-là x)

Johny Roy est un chef de gang à la réputation bien sale. Pourtant, au tout début du livre, son avocat (corrompu, bien entendu), a réussi à lui éviter la prison, et il fanfaronne depuis. Tout en restant prudent, il continue d’étendre son influence tout en organisant toujours plus de nuits de débauche.

Guy Desgagnés est l’inspecteur choisi pour démêler tout ce joyeux bordel. Car s’il est désigné pour résoudre un simple meurtre (sauvage mais), c’est une histoire bien plus complexe qui se cache derrière.

Le thème des snuff movies est abordé (et par extension, du darknet), et je pense que c’est la première fois que je lis quelque chose dessus, aussi, attendez-vous à des scènes crues, qui sont après tout l’apanage des contes interdits.

C’était un conte très politique, et très actuel à ce niveau, avec des références à la Covid etc… Ainsi, si l’enquête et le ballet des personnages m’a plu, ce côté-là un peu moins^^ (pour ceux qui me connaissent, vous savez que c’est ce que j’aime le moins dans les romans x))

Simon Rousseau nous livre encore une fois une histoire captivante, superbement bien ficelée, où chaque rebondissement est une surprise totale, nous laissant souvent complètement renversés. Dans ce Robin des Bois, il ne s'agit pas juste d'un héros qui vole aux riches pour donner aux pauvres, mais d'une exploration profonde des frontières entre le bien et le mal. L'intrigue invite à réfléchir sur la morale et la justice, soulevant des questions complexes qui restent ouvertes et nous habitent bien au-delà de la dernière page.

Un des plaisirs de cette lecture est aussi la continuité avec les autres oeuvres de l'auteur, notamment Peter Pan et La Belle et la Bête. Retrouver certains personnages, voir comment leurs histoires évoluent et s'imbriquent les unes dans les autres apporte une touche encore plus riche à l'ensemble de la série. C'est comme si chaque conte était une pièce d'un puzzle plus vaste et plus sombre.

J'ai adoré cette version de Robin des Bois, autant son histoire, la plume (comme c'est toujours le cas pour le moment avec la plume de Simon Rousseau), les personnages, mais surtout les références au vrai conte dont l'auteur a su manipuler habilement.

Dès les premières pages j'ai été accrochée et je le suis restée jusqu'à la dernière page. Beaucoup de surprises, beaucoup de choses que je n'avais pas deviné. Ce fut donc encore plus agréable. J'ai beaucoup apprécié les différents personnages, non pas parce qu'ils apportaient de la sympathie, mais parce qu'ils étaient bien définit. J'admets par contre avoir un gros coup de coeur pour P'tit Jean, même s'il a commis des crimes odieux, il n'en reste pas moins un gros nounours super affectueux. Ça représente bien l'image fait par disney

Robin des bois, Contes interdits de Simon Rousseau est une réinvention fascinante du célèbre héros, plongeant le lecteur dans une aventure sombre et contemporaine qui ne laisse aucune place à l'ennui. Dès que j'ai ouvert ce livre, j'ai été entraîné dans un tourbillon d'émotions et d'intrigues, comme un enfant sur un manège un peu trop rapide – impossible de le lâcher !

L’auteur a le don de réactualiser les codes du conte original tout en y ajoutant une profondeur psychologique qui rend les personnages encore plus captivants. Robin, en particulier, apparaît sous un jour beaucoup plus sombre que le héros sympathique que j'ai connu. Son charme, bien que présent, cache une malice inattendue, un peu comme un chat qui feigne l'innocence avant de renverser votre tasse de café. Ce personnage complexe, oscillant entre le voleur et le criminel impitoyable, m'a fasciné par sa dualité. Je me suis surpris à me demander : "Est-ce qu'il va voler un cœur ou juste un portefeuille ?"

Petit Jean, l’ami de Robin, est merveilleusement représenté et apporte une touche d'humanité à l'histoire. Sa situation personnelle, marquée par la douleur et la compassion, m'a profondément ému. Mais parlons du personnage de Johny Roy. Sa sociopathie est dépeinte avec une telle intensité qu'il pourrait tout aussi bien être le poster des réunions de réhabilitation pour super-vilains. Chaque interaction avec lui m’a laissé un goût amer, comme un gâteau au chocolat sans chocolat.

Le rythme de l'écriture est fluide et entraînant. Rousseau maîtrise l’art de captiver son lecteur, et chaque chapitre m’a fait dire : "Juste un de plus !", comme un binge-watcher devant une série Netflix. J’ai adoré la manière dont l’auteur met en lumière des situations et des convictions de notre époque, rendant le récit d’autant plus pertinent. C'est un peu comme si Robin des Bois avait échangé ses flèches contre des tweets et ses arcs contre des podcasts.

L'histoire, tout en étant palpitante, se dévoile progressivement, permettant d’assister à la montée des tensions et des conflits. J’ai ressenti un mélange de curiosité et de malaise, me demandant constamment de quel côté me ranger, un peu comme choisir entre le chocolat et la vanille dans une glace – pourquoi pas les deux ? Le retournement de situation concernant Marianne et son père m’a pris par surprise ; je ne m’y attendais pas du tout, comme une alerte sur mon téléphone qui me dit que mon plat au micro-ondes est prêt alors que j'avais oublié de le mettre.

L'interaction entre les personnages, en particulier avec le shérif, ajoute une dynamique intrigante. Je dois admettre que j'ai trouvé le shérif particulièrement attachant, presque séduisant dans son ambiguïté. C'est un peu comme un cupcake décoré qui pourrait contenir de la farine de blé ou un soupçon de poison – on ne sait jamais vraiment à quoi s'attendre. Les enjeux personnels des personnages, leurs luttes et leurs motivations sont traités avec une telle finesse que j'ai fini par être plus ému par leurs malheurs que par la finale de mon équipe de foot préférée.

En somme, Robin des bois est une œuvre addictive qui explore des thèmes sombres tout en rendant hommage au conte classique. J’ai éprouvé une large palette d’émotions : curiosité, colère, dégoût, tristesse… et tout ça sans même avoir besoin de chips. La manière dont Simon Rousseau tisse les fils narratifs et les liens entre les personnages fait de ce livre un coup de cœur, le plaçant en tête de mes Contes Interdits avec Krampus. Si vous cherchez une histoire qui remet en question les héros de notre enfance tout en plongeant dans des eaux sombres et tumultueuses, ce livre est fait pour vous – sortez vos flèches et préparez-vous à tirer !

Dans ce livre des contes interdit ont retrouve un Robin avec un altruisme de vouloir aidé les plus démunis mais avec un très fort goût du sadisme et du sanguinaire.

Le shérif est la pour un vengeance et un force digne d'un papa ours.

Malheureusement pour Marianne cela ne ce termine pas bien pour elle.

J'ai passé un agréable moment avec ce livre de Simon Rousseau.