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Je suis féministe, c’est-à-dire : je crois à cette idée révolutionnaire que les femmes sont des êtres humains.
Afficher en entierOn apprend aux garçons qu'ils doivent désirer ce qu'on leur a d'abord appris à mépriser
Afficher en entierRegarder la ville avec d'autres lunettes, celles du genre, de la race, de la classe et du handicap, pour construire des villes du futur beaucoup plus inclusives ouvre des perspectives stimulantes pour les géographes, les urbanistes, les élus. Les approches par le genre commencent d'ailleurs à être intégrées aux formations en urbanisme et en architecture. Imaginer des villes plus simples à vivre au quotidien pour toustes implique par exemple de penser à construire des crèches près des bureaux, à prendre en compte les réels besoins des familles et des enfants. C'est aussi prévoir des usages flexibles pour tel ou tel équipement - un terrain de sport qui peut aussi servir d'espace pour faire de la gym.
Afficher en entierJe le reconnais : parler de contraception et de grossesse dans une partie intitulée "exploitation" peut sembler exagéré. Et pourtant !
Au niveau collectif, c'est parfaitement logique. Les féministes marxistes ont bien montré que le fait de faire des enfants était indispensable au capitalisme. En gros : le travailleur produit les richesses, mais qui produit le travailleur ?
Afficher en entierEncore une fois, il ne s'agit pas de nier des faits biologiquesn mais de comprendre qu'il n'y a pas de "purs humains biologiques" : on naît toujours à une époque, dans une société donnée. Les sciences ellees-mêmes (les travaux sur l'épigénétique, la plasticité phénotypique, les approches écologiques du développement) nous montrent qu'il est impossible de faire la part entre la "nature" et la "culture".
Afficher en entierJe crois que le féminisme n'est pas une guerre contre les hommes, mais une lutte contre ces structures [de pouvoir] qui permettent à la domination masculine de perdurer.
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