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Extrait ajouté par Anne-118 2010-11-07T10:49:58+01:00

C'était une pièce à sept panneaux et sans fenètres. La grande porte vitrée à imposte tenait lieu de croisée.

Peu de choses meublaient cet endroit inutile, sauf une cheminée disproportionnée aux dimensions du local et qui mangeait le quart de la place. Un fauteuil à médiations se tenait vide au coin de l'âtre mort.

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Extrait ajouté par clarenceglyndon 2020-07-11T09:46:25+02:00

Une maison où tout peut arriver, (...). Elle distille le drame.

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Extrait ajouté par clarenceglyndon 2020-07-11T09:39:27+02:00

Il avait vieilli. Il avait fait un héritage. Afin de cultiver ses remords et ses regrets, (...). Il s'était mis à aimer, en vieillissant, les soirs interminables et chaque jours renouvelés qui se peignaient sur le ciel d'automne. Il y assistait sans remuer pied ou patte jusqu'à ce que la dernière goutte de lumière s'éteignît dans les arbres.

Tout le reste de la maison, c'est-à-dire un grand vide tout retentissant encore de paroles tragiques, ne lui servait qu'à abriter ses chats et à nourrir ses rêves.

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Extrait ajouté par clarenceglyndon 2020-07-11T09:34:54+02:00

Elle entendit s'ouvrir des portes fermées depuis trente ans...

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Extrait ajouté par clarenceglyndon 2020-07-11T09:33:56+02:00

Vous savez bien ce que c'est qu'un grenier ? Il y a là des choses qui datent d'un siècle ! (...)

Elle écoutait, elle était aux aguets des profondeurs sonores de cette maison trois fois plus grande que la sienne et où pourtant -contre toute attente- il ne se passait rien.

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Extrait ajouté par clarenceglyndon 2020-07-11T09:31:08+02:00

Cette rigidité ponctuelle de sa vie de vieux garçon qui pouvait dissimuler n'importe quelle âme, M. Regulus l'utilisait pour camoufler sa passion.

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Extrait ajouté par clarenceglyndon 2020-07-11T09:29:49+02:00

M. Regulus était le dernier vestige d'une race d'instituteurs. Il enfilait chaque matin solennellement ses manchettes de lustrine et jetait sur sa classe de douze écoliers un regards olympien.

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Extrait ajouté par clarenceglyndon 2020-07-09T20:49:46+02:00

(...) ce n'est pas parce que les choses se taisent qu'elles n'existent plus.

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Extrait ajouté par clarenceglyndon 2020-07-09T20:32:50+02:00

Tout lui parlait d'amour, du fond de cette pauvreté : quatre pommiers lépreux dans un clos ruiné, une grange vomissant son vieux foin qu'aucun troupeau ne paîtrait plus ; parfois aussi, quelque ferme encore vivante à flanc de coteau où une grosse lessive profitait du soleil d'après-midi. Parfois aussi, quelque hameau traversé plongeait déjà dans l'ombre et il régnait l'odeur du bois sous les auges où bouillait la soupe pour les cochons.

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Extrait ajouté par anonyme 2018-07-04T15:53:23+02:00

Ils étaient pitoyables ces deux hommes trempés sous ce vaste parapluie bleu. Ils avançaient exténués dans l’obscurité sans confins de la gorge, gelés et sans espoir, soufflant par les narines toute l’eau qui venait droit devant, horizontale presque et dont l’en-cas les protégeait à peine.

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