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— Ne soyez pas un connard, Chandler. C’est entre vous et moi. Laissez le docteur Winters en dehors de ça.
— Au contraire, Ryder, intervint Declan en faisant un clin d’œil en direction de Chandler qui semblait très perplexe. Si vous tentez de nuire à ma réputation professionnelle ici, à Bitterroot, je vous harcèlerai de poursuites pénales, à tel point que vous en viendrez à regretter de ne pas m’avoir déroulé le tapis arc-en-ciel. Et simplement pour clarifier les choses, vous avez une « tantouze » pour docteur à Bitterroot depuis la fin de la Deuxième Guerre Mondiale.
Afficher en entier— Mon Dieu, Ry. Tu me fais peur. Crache le morceau, d’accord ? Est-ce que…
— Je crois que je viens de baiser avec Declan Winters. Elle écarquilla les yeux et se détendit.
— Chéri, si tu n’en es pas sûr, ça veut dire que tu ne t’y es pas pris comme il faut.
— Andi…
Afficher en entierDes gouttes de sueur perlaient mon front.
— Vous allez bien ?
— Je…
J’avais des difficultés à déglutir et je fixais la seringue qu’il venait de sortir de sa sacoche, à la manière de Mary Poppins qui sort un portemanteau de son sac de voyage dans le film que Jonas regardait avec sa mère. Cette seringue me semblait aussi grande qu’un portemanteau quand il l’approchait de moi. Je n’arrivais plus à respirer, car je me sentais bougrement vulnérable. Était-ce son parfum envoûtant, mêlé à ma phobie des piqûres ? Étrangement, le regarder était pire que de fixer la seringue. Même si j’étais déterminé à agir en homme, je dus avaler ma salive plusieurs fois afin d’éviter une remontée de bile dans ma gorge.
Puis, d’un seul coup, le vertige surgit de nulle part. L’obscurité m’engouffra. J’essayai de dire quelque chose avant de m’évanouir, mais je ne réussis qu’à produire un gargouillis.
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