Les Dames de Riprole, Tome 2 : Les Noces de l'innocence

Deuxième roman que je lis de l'auteure et je suis toujours autant séduite par ses histoires. Béranger est vraiment un personnage qui contraste avec les héros de romances historiques. Il est doux et timide, ce qui ne manque pas de charme.

Eve Terrellon ne craint pas de briser les codes afin de nous offrir des histoires originales. Je recommande chaudement ses livres.

Mon choix en liste d'or :

- De bonnes recherches sur l'époque

- Des personnages atypiques

- Des histoires originales

- Une belle écriture

Chevaliers, ménestrels et gentes Dames.

Le tome 2 des dames de Riprole nous emporte dès le début dans de nouvelles aventures pleines de rebondissements. L'histoire nous fait découvrir plus en profondeur le personnage de Béranger qui dans son malheur aura la chance de rencontrer Douce, une jeune femme aux moeurs étranges mais non moins dénuée de sang froid et de sens pratique. Comme dans le premier tome, le rythme est effrené et on vibre pour les personnages que le contexte historique n'épargne en aucun cas. Au fil des pages, on ne lit plus seulement, non, on plonge totalement dans le moyen-âge qu' Eve Terrellon parvient si merveilleusement bien à nous décrire.

Le tome deux nous éclaire sur la vie de ménestrel.

Il va sans dire que devenir ménestrel lorsqu’on est fils de noble n’était pas bien vu par la famille de ce dernier.

Le cadet finissait généralement dans les ordres si son ainé ou son père ne parvenait pas à lui trouver une charge d’écuyer auprès d’un chevalier.

L’auteur nous dépeint un jeune homme presque efféminé, tout le contraire de son frère au caractère plutôt rude.

Le ménestrel à la différence du troubadour, était plus un interprète qu’un compositeur. Certes il s’accompagnait d’un instrument mais rarement composait.

A noter un petit anachronisme à l’évocation du jeu de Tric-Trac. Cette appellation n’étant avéré qu’a partir du XVII siècle.

Il aurait fallu parler de « mérelle » ou « marelle » jeux de table en vogue à cette époque, ancêtre du jacquet ou les « méreaux » ou pions étaient déplacés avec des dés.

Kariane Maxwell, janvier 2018

J'avais beaucoup aimé le tome 1 qui racontait les mésaventures de la soeur, Isabelle, et même si j'aurais préféré découvrir la destinée du ténébreux et mystérieux frère aîné Arnault plutôt que celle de Béranger, le benjamin de la famille, je ne me suis pas moins ruée vers ce tome-là, histoire de patienter jusqu'à la sortie du suivant ! Je me demandais d'ailleurs comment l'auteure allait développer son intrigue, vu que le caractère doux du jeune héros et le métier de ménestrel pour lequel il se prépare en secret ne le prédestinent guère à une vie mouvementée. Le quotidien de Béranger va pourtant être bouleversé, de la manière la plus brutale qui soit !

Cette suite survient quelques mois après la fin du tome précédent. Thierry est enfin adoubé chevalier par Tristan, et ajourne le moment de son départ. En effet, il répugne à abandonner Béranger, avec lequel il a noué une profonde amitié, à un moment crucial de son existence, d'autant qu'il est son seul confident et son unique soutien : le choix, encore secret, de Béranger pour le métier de ménestrel, dont l'exercice est considéré comme une dérogeance, pourrait entraîner le reniement de sa propre famille, et surtout celui de son ombrageux frère aîné. En outre, Thierry se méfie de la nouvelle rencontre faite par son ami et qui lui a promis de l'introduire auprès de la cour de France.

Malheureusement, les événements vont se précipiter, jetant Béranger aux mains de personnes peu recommandables...

Je dois dire que j'ai été très agréablement surprise par la tournure des événements : alors que je pensais voir se développer une romance entre deux personnages, l'auteure nous emmène dans la direction opposée. Nous quittons la Normandie pour les Vosges où Béranger est livré au seigneur Hugues de Coeurval, pour lequel l'auteure s'est inspiré de Gilles de Rais. Dans ce château, abandonné à la plus crapuleuse débauche, le jeune homme va rencontrer une jeune fille qui partage son sort : Douce, jeune paysanne ayant vécu durant cinq ans en sauvageonne et déterminée à s'échapper.

Bien que la confiance s'installe un peu trop rapidement au vu de leur situation, j'ai adoré le renversement des rôles entre Douce et Béranger. On a l'impression que c'est Béranger la femme et Douce l'homme. Si au début du livre, Béranger se défend d'être une damoiselle en détresse face aux taquineries de son ami Thierry, c'est ensuite bien ce qu'il est avec Douce, qui semble avoir écopé pour sa part du rôle de preux chevalier ! Ce qui occasionne bien des scènes cocasses, malgré la gravité de la situation ! Car c'est Douce qui est obligée d'encourager Béranger à se rebeller et à le sortir des mauvaises passes où il s'est embourbé.

Ces deux personnages, que tout oppose, sont vraiment attachants : Douce pour son courage et sa détermination, Béranger, malgré un côté boulet très prononcé, pour sa douceur et sa vulnérabilité.

De plus, on a plaisir à retrouver les autres personnages du tome 1, même fugacement : Isabelle et son mari Tristan, l'irritable et tourmenté Arnault, le fougueux Thierry...

Concernant l'édition, mêmes remarques que pour mon billet précédent : j’ai lu ce livre sous format numérique et il n’y avait pas de "renvoi" aux renvois (il m’a fallu attendre d’arriver à la fin du livre pour les lire). De plus, il reste plusieurs coquilles et fautes de conjugaison.

Une suite très agréable et différente des Dames de Riprole dans laquelle l'auteure a su habilement éviter les redites et renouveler l'intérêt du lecteur, malgré quelque facilité narrative (mais rien qui vienne gâcher la lecture). J'ai maintenant hâte de retrouver Arnault dans L'Epervier de l'Espoir, qui devrait sortir le 15 février. Par contre, je me demande si Eve Terrellon réservera un tome spécial à Thierry, car j'ai à son sujet comme un goût d'inachevé... ^^

J'ai beaucoup aimé suivre les aventures de Douce et Béranger, ainsi que retrouver les différents personnages du premier tome.

Le style de l'auteure est très agréable. Elle nous immerge rapidement dans cette histoire avec ce qu'il faut de détails sans en rajouter. Une histoire qui finalement est très jolie.

J’espère pouvoir rapidement découvrir un autre tome; ce serait dommage, je trouve, s'il n'y avait pas de suite.

Merci à Eve, pour m'avoir fait confiance cette fois encore en me confiant cette nouvelle histoire haute en rebondissement.

Quelle joie de retrouver Isabelle, Tristan, Arnault et Béranger. Ce dernier est le héros de ce second tome et sa vie bien tranquille de petit dernier va se retrouver bouleverser comme jamais.

Béranger a un seul souhait, devenir ménestrel. Tout en mentant a sa famille, il se lie d'amitié avec un homme qui lui promet de l'introduire dans les meilleures familles royales afin d'y montrer son talent, mais tout ne se passera pas comme prévu et en tant de guerre mieux vaut faire attention en ce liant d'amitié et le jeune Béranger en fera bien malgré lui les frais.

Face à lui, Douce, jeune femme vivant dans la montagne, sa vie est paisible dans les hauteurs jusqu'au jour où elle tentera de sauver la vie d'une jeune fille et ou ses poursuivants trouvant plus d'envie a la capturé elle.

Emmené loin de ces montagnes, elle se voit devenir esclave sexuelle d'un homme aimant les jeunes filles vierges. Douce se voit condamnée, mais c'est sans compter l'arriver de Béranger.

Tous les deux, devrons apprendre a ce connaitre s'ils veulent survivre.

Entre amour, fraternité et douleur, les deux amis vont voir leur vie bouleverser a jamais.

Que j'aime cette romance historique. J'ai adoré que Douce prenne les rênes dans une époque ou la femme avait pour seule place celle de ventre. Eve change les codes tout en respectant les traditions d'une époque lointaine.

Merci à Nathalie et aux éditions Lune-Écarlate pour l'envoi de ce service-presse.

L'histoire reprend en octobre 1417. Thierry se fait adouber après la remise en état du château de Riprole. Mais, ce n'est pas sur lui que l'histoire se focalise. Non, c'est sur Béranger, le jeune frère d'Isabelle. Béranger ne laisse pas tomber son rêve de devenir ménestrel et n'hésite pas à prendre la route en cachette pour aller retrouver son groupe d'amis... C'est comme cela, qu'un jour il va se faire enlever...

Dans les Vosges, on fait la connaissance de Douce, une jeune femme qui vit dans la montagne en solitaire. Alors qu'elle tente d'aider une jeune fille à semer ses poursuivant, elle se fait capturer et conduire au château de la Porterie...

Béranger... Je dois dire que je me demandais en voyant le résumé comment l'auteure allait aborder ce personnage vu que dans le premier tome il était plutôt du genre à s'écraser devant son grand frère... Il n'est pas du genre à aller au devant des ennuis et même s'il lui faut du temps pour faire les choses, je trouve qu'il s'affirme dans ce tome, il prend du caractère et ça lui réussi à la fin. Il n'est pas chevalier, ni pour l'utilisation des armes mais il n'en reste pas moins courageux.

Douce vit depuis cinq ans dans la montagne seule avec son lynx, Lune Blanche. Douce a un fort caractère mais pendant son séjour dans le château de la Porterie, elle fait profil bas, repérant tout ce qui lui servira le jour où elle s'évadera. Si possible avant que le seigneur ne revienne...

Entre Douce et Béranger, c'est d'abord une amitié qui va naître. Entre eux, il y a beaucoup de sentiments non dit... Ils vont s'entraider...

J'avais beaucoup aimé le premier tome. Et je dois dire que j'ai préféré ce second tome. Il est plus prenant , il y a plus d'action, de suspense... Les personnages vivent des moments difficiles où il y a pas mal d’incertitudes quant à leur devenir...

Encore une fois Eve Terrellon a fait un très beau travail de recherche et j'ai apprécié toutes les petites notes en fin de chapitres. C'est toujours intéressante d'en apprendre plus sur les mœurs, sur les personnages qui ont inspirés l'auteure comme c'est le cas pour le seigneur de la Porterie...

Voilà, un joli coup de cœur.

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