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1

Printemps 1812

Les sœurs Franklin de Bath — l’une veuve, l’autre vieille fille — tenaient un petit salon de thé sur la place, près des thermes et de l’abbaye. Elles prenaient plaisir à

servir le thé et des pâtisseries toutes fraîches aux habitants et visiteurs de leur jolie ville et connaissaient presque tous leurs clients par leur nom. Elles vivaient au-dessus de leur magasin et ouvraient chaque jour, sans faute.

Chaque soir à 6 heures pile, elles fermaient leur salon pour aller faire leurs prières à l’abbaye. Les gens du quartier les savaient si ponctuelles que le sacristain avait réglé l’horloge de l’abbaye sur elles.

Une fois qu’elles avaient dit leurs prières, elles rentraient dans le salon de thé, allumaient deux bougies, prenaient le thé ou un potage et causaient de leur journée. Lors de certaines occasions spéciales, comme les soirs où une chorale chantait, le révérend Cumberhill les raccompagnait chez elles et l’on ajoutait un peu de cognac au thé.

Grace comptait sur cette routine des sœurs Franklin pour arriver à ses fins. Une routine qui passait inaperçue de la plupart des personnes élégantes de Bath, elle en

était certaine, ces personnes-là n’ayant pas l’habitude d’assister à la prière du soir. Elle le savait parce qu’elle faisait partie de leur monde, ce printemps-là, et qu’elle avait coutume de les retrouver, une soirée après l’autre.

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- Peut-être sommes-nous deux personnes avec des besoins plus grands que ce que nous voulons admettre, qu'en pensez-vous ?

Peut-être y a t-il trop de secrets que nous ne pouvons pas divulguez.

Elle fronça les sourcils à cette déclaration et Jeffrey espéra que c'était un signe de culpabilité. Il se pencha pour l'embrasser, mais elle détourna la tête et plaça sa main entre eux.

- Je suis trop...en colère.

- Peut-être préféreriez-vous que John soit là à ma place, maugréa-t-il, prenant un de ses seins dans sa main.

-Peut-être préféreriez-vous que ce soient deux femmes qui se tiennent là au lieu d'une ! rétorqua-t-elle, furibonde. J'ai entendu parler de vos secrets, aussi !

Les narines de Jeffrey frémirent à ces mots.

- Je ne nierai pas que j'ai eu plus d'une femme dans mon lit, en même temps, dit-il. Mais ne commettez pas l'erreur de prendre cela pour de l'affection ou de l'amour. Deux femmes, c'est du sexe. Une seule -vous- c'est bien autre chose.

Il tira sur ses cheveux comme sur une corde, la forçant à ramener son attention sur lui.

- Vous me suffisez, ne le voyez-vous pas ? Vous êtes la seule que je désire combler.

Un frisson parcourut Grace, et elle ne résista pas quand il l'embrassa, cette fois, ni quand ses mains se mirant à courir fiévreusement sur son corps. Il avait raison -elle avait souhaité qu'il vienne à elle et la transporte de ses caresses.

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Mais elle voyait dans ses yeux une chose qu'elle n'y avait encore jamais vue : de la peur. Mais que pouvait-il avoir à craindre ? Qu'est-ce-que le chiffre huit avait à voir avec cela ? Non, non, ce n'était pas de la peur, s'aperçut-elle, lorsqu'il passa la main dans ses cheveux, ses yeux scrutant frénétiquement son visage. C'était de la honte. Cet homme était empli de honte.

Cette consternation fit naître en elle un certain malaise. Merryton était un homme noble, fier qui exigeait, aux dires de tous, la perfection. Et pourtant, il y avait quelque chose de terriblement imparfait chez lui. Il y avait de la souffrance, une souffrance différente de tout ce qu'elle avait jamais vu chez quelqu'un d'autre.

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