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— Quoi qu'il en soit, c'est la raison pour laquelle cette chambre n'a jamais été terminée.

Il s'arrêta devant la fenêtre.

— Je n'ai même pas eu le temps de faire installer le berceau.

— Et votre mère n'en a aucune idée ?

— À l'époque, elle était à la campagne. Je garde cette chambre fermée à clé depuis... depuis qu'elle est devenue inutile.

— Vous devriez lui dire la vérité. Elle a remarqué qu'il se passe quelque chose ici. Elle croit que vous sacrifiez des chatons, ou que vous vous livrez à des fantasmes pervers.

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Colin s'efforça de ne pas rire.

— Minerva, j'ai quelques difficultés à vous suivre. Peut-être pourriez-vous reprendre au début et me raconter ce qui s'est passé.

— Je les ai aperçus ensemble. Je me rendais à la librairie pour...

Elle rougit un peu.

— ... pour voir si d'autres exemplaires de mon livre avaient été vendus. C'est plus fort que moi.

— Était-ce le cas ?

— Oui, dit-elle fièrement. Trois.

— Bravo, Min. Félicitations !

Colin en avait lui-même acheté deux.

Elle l'aurait étranglé si elle l'avait su, mais il ne pouvait s'en empêcher : le marché des traités géologiques n'était pas particulièrement florissant. Et son épouse était tellement adorable quand elle était heureuse... En outre, cela la rendait particulièrement créative au lit. Ses motivations étaient purement égoïstes.

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Quelle femme diabolique... Ne comprenait-elle pas l'affolement qu'elle venait de lui causer ? C'était mille fois pire que n'importe quelle tentative de mariage, ou même le fait de l'avoir drogué et kidnappé. Il ne pourrait pas le lui pardonner.

— Vous n'êtes pas malade, déclara-t-il. Je vous ordonne de vous lever de ce lit et de guérir.

Amusée, elle répliqua :

— Griffin, vous n'êtes pas saint Lazare soignant les lépreux.

— Dites-moi, qui est le saint patron des fils assiégés ?

Il fixa de ses yeux furieux une protubérance mystérieuse sous le couvrelit.

— Qu'avez-vous là-dessous ?

— Rien, répondit-elle en dissimulant la bosse sous ses deux mains.

— Je vois bien que vous cachez quelque chose. De quoi s'agit-il ?

Il essaya de tirer la courtepointe et les draps, mais elle les serra entre ses doigts.

— Laissez-moi tranquille.

— Je veux savoir ce que vous cachez.

Ils s'affrontèrent ainsi pendant quelques secondes, jusqu'à ce qu'un objet pointu s'enfonce dans le poignet de Griff.

— Aïe.

Il ôta vivement sa main. Incrédule, il frotta la petite piqûre ronde. Voilà qu'elle se battait avec des aiguilles, maintenant ? Miséricorde ! Il n'osait imaginer ce qu'elle ferait avec un sabre.

— Je révise mon jugement, lança-t-il. Vous êtes bel et bien malade. Gravement malade. Et à la fin de cette semaine, nous discuterons des arrangements à prendre pour vos années de déclin. J'ai entendu dire qu'il existe de charmants instituts psychiatriques en Irlande.

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— Moi aussi, je peux faire étalage de talents embarrassants en société.

— Ah oui ?

— Oh oui.

Il s'appuya contre le dossier de son siège.

— Je peux donner du plaisir à deux femmes en ayant les mains attachées dans le dos. Et les yeux bandés.

— Quelle vantardise !

— Me vanter signifierait que j'en suis fier. Je ne m'en flatte pas.

Mon Dieu ! Son expression lui apprit qu'il disait la vérité. Les images qui s'imposaient maintenant à l'esprit de Pauline la mirent légèrement mal à l'aise. Et la rendirent très, très curieuse.

— J'ai trouvé les livres coquins, dit-elle. J'ai des questions à vous poser.

— Dieu tout-puissant, soupira-t-il en se frottant de nouveau le visage. Non, Simms. Non.

— Mais vous êtes la seule personne à qui je peux m'adresser. Et vous me devez réparation pour l'affaire des verres à pied.

Il laissa retomber ses mains.

— Fort bien. Vous avez des questions ? Voici des réponses. Oui, non, et uniquement sous réserve d'une généreuse lubrification. Appliquez-les à votre guise à vos interrogations.

Elle lui donna une petite tape sur l'épaule.

— Voyez-vous, dans les livres, tout paraît si ridicule. Ces histoires de transports sublimes, de coeur en liquéfaction, d'extase sans égale et de fusion cataclysmique de deux âmes en une seule...

— Fusion cataclysmique ? Où avez-vous bien pu lire cela ?

— Oubliez la fusion. Mais tout le reste, l'extase sans égale. Est-ce... réellement censé se dérouler ainsi ?

Il haussa une épaule.

— C'est l'expérience qui permet le mieux de répondre à cette question.

— Précisément. J'en ai déjà eu l'expérience.

Elle grimaça.

— Assez maigre, admit-elle. Et cela n'avait rien de comparable. Aucune extase. Pas la moindre palpitation. C'est pourquoi je me demandais si les livres racontent des mensonges, ou... ou si c'était juste à cause de moi.

— Simms.

Il se leva et riva les yeux aux siens.

— Ce n'était pas à cause de vous, murmura-t-il.

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— Je ne suis pas vierge.

Damnation. Ces quelques mots lui procurèrent l'érection complète la plus rapide de sa vie.

— Cela n'est d'aucun secours, lui apprit-il. Qu'est-ce qui vous fait penser que cela me rebutera ? Je ne le suis pas non plus.

— Je n'en doutais pas, mais...

— Mais rien. J'espérais entendre quelque chose comme : « J'ai une maladie de peau incurable. » Ou bien : « Je hulule comme une chouette quand j'ai un orgasme. » Ces arguments-là seraient dissuasifs. Encore que, peut-être pas le second : la curiosité pourrait l'emporter sur l'appréhension.

— Mais les hommes de qualité ne veulent pas d'une demoiselle qui a perdu sa pureté. Mme Worthington est très claire là-dessus.

— Et qui est cette Mme Worthing-chose horriblement mal informée ?

— Elle a rédigé un manuel de savoir-vivre. N'en avez-vous jamais entendu parler ? "Les Vertus de Mme Worthington à l'usage des demoiselles". C'est grâce à cet ouvrage que je sais précisément ce qu'une jeune fille bien élevée doit ou ne doit pas faire.

— Est-ce ma mère qui vous l'a donné ?

Le titre lui était vaguement familier, mais il ne pensait pas qu'il puisse provenir de sa bibliothèque.

— Non, non. Cela fait des années que je le lis. Spindle Cove en est truffé. Mlle Finch, devenue la comtesse de Rycliff, s'est employée à en éliminer les exemplaires de la circulation en les récupérant. De sorte qu'il y en a des centaines dans les villages, empilés un peu partout.

Griff fronça les sourcils.

— En effet. Je m'en souviens maintenant. Ces demoiselles en avaient des piles. Et elles déchiraient les pages pour en faire des dessous-de-plat.

Pauline hocha la tête.

— Autrefois, ces livres servaient surtout de cartouches à poudre pour la milice, mais depuis la fin de la guerre, les demoiselles essayent de leur trouver d'autres utilisations.

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— C'est terrible, gémit-elle. Je ne peux pas échouer encore. C'est tout bonnement impossible. Ma vie était déjà suffisamment lamentable. Quel genre de personne affligeante et désespérante rate un échec ?

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Elle pouvait bien, tout de même, s'inquiéter de cela.

— Bien. Ce n'était rien.

— Mais vous avez saigné. Je l'ai vu.

Il chassa ces mots d'un bref geste de la main.

— Oubliez mon bras, Simms. C'est de vos seins que nous devons parler.

Ses joues devinrent écarlates. Elle vérifia autour d'elle si quelqu'un l'avait entendu.

— J'ai l'impression qu'ils ont doublé de volume, reprit-il en les examinant tranquillement. Je devrais appeler un médecin. C'est sûrement grave.

Le visage brûlant, Pauline répliqua :

— Vous savez très bien que ce n'est qu'un corset. Je suis en parfaite santé.À l'exception de ces palpitations importunes dans le périmètre de sa poitrine. Et de la difficulté qu'elle avait subitement à respirer.

Le duc fit claquer sa langue.

— Vous avez intérêt à ce que votre conduite soit déplorable.

Elle n'aurait même pas à faire semblant.

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Cet établissement s'apparentait davantage à un salon de thé qu'à une taverne. Il était envahi de jeunes filles, toutes penchées sur des tables ou le front plissé par la concentration. Elles semblaient se livrer à un de ces absurdes travaux créatifs passant pour un « accomplissement » féminin. Cela ressemblait à l'art du papier roulé. Elles n'utilisaient même pas de véritables parchemins, et se contentaient de déchirer des pages de livres pour façonner leurs drôles de petits plateaux et dessous de plats.

Il jeta un coup d'oeil à la pile de volumes la plus proche. Tous les livres étaient intitulés : Les Vertus de Mme Worthington à l'usage des demoiselles. Consternant.

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— Ne comprenez-vous pas quel genre de demoiselles on envoie dans ce village ? Celles qui sont impossibles à caser.

— Précisément. C'est idéal. Aucune ne risquera de vous rejeter.

Griff s'immobilisa et pivota vers sa mère.

— Me rejeter ?

S'il était resté célibataire de si longs mois, ce n'était pas parce que les femmes se refusaient à lui. Un grand nombre d'entre elles, belles, sophistiquées, sensuelles, l'auraient volontiers accueilli dans leur lit à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. Il fut tenté de le lui faire savoir, mais un homme ne pouvait pas dire ce genre de choses à sa mère.

Elle interpréta son silence assez facilement.

— Je ne parle pas des plaisirs de la chair, mais de votre attrait en tant que mari. Votre réputation laisse fortement à désirer.

Elle chassa un grain de poussière de sa manche.

— Sans parler du problème du vieillissement.

— Le problème du vieillissement ?

Il avait trente-quatre ans. D'après ses estimations, il restait encore à son pénis au moins trois décennies de bons et loyaux services.

— Vous êtes assurément bel homme. Mais il y en a de plus séduisants.

— Êtes-vous certaine d'être bien ma mère ?

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Elle réfléchit un instant, puis :

— J'ai jamais souffert de palpitations, Votre Grâce. Ça doit être un mal propre aux dames de la haute société. Je ne possède pas ce genre de nature féminine délicate.

Il glissa une main au creux de ses reins, et plongea les doigts dans la soie brute de ses cheveux.

— Allons donc.

Et il l'embrassa.

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