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— Elle, dit-il. C'est elle que je veux.

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— Non, non. Je vous confesse que j'éprouve depuis toujours l'intense et secret désir d'ouvrir ma propre porte.

Il sortit, et Pauline s'élança sur ses talons.

— Je suis navrée. Je n'aurais jamais imaginé que cela tournerait ainsi. Mais ne comprenez-vous donc pas ? Cette maison fourmille de secrets, et cela rend tout le monde malheureux. Vous le premier. Il faut que vous ouvriez votre cœur.

— La seule chose que je vais ouvrir pour l'instant, c'est la porte d'entrée.

Il joignit prestement le geste à la parole. À la vue des visiteurs qui se tenaient sur le seuil, il marmonna :

— Formidable. Il ne manquait plus que cela.

Incrédule, Pauline se figea. Dans l'entrée, elle découvrit deux silhouettes familières. La femme qu'elle avait connue à Spindle Cove sous le nom de Mlle Minerva Highwood. Et le mari de Minerva, Colin Sandhurst, lord Payne.

— J'en étais sûre ! s'écria Minerva en passant vivement devant le duc pour prendre Pauline dans ses bras et la serrer contre elle. N'ayez crainte, Pauline. Nous sommes venus vous sauver.

Ayant ouvert la porte, Griff se mit en devoir de la refermer. Ce faisant, il éprouva le cuisant regret que les visiteurs se trouvent du mauvais côté.

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Puis il ramena ses pieds sur le sol et se pencha en avant au-dessus d'elle sur le bureau. Ses mains couvrirent les siennes aux endroits où elle se cramponnait. Elle sentit une goutte de sa transpiration s'écraser contre son épaule nue.

— Qui suis-je ? Sa voix était si proche, gutturale. Un vertige la traversa.

— Un duc.

— Quel duc ?

— Le huitième duc de Halford… Votre Grâce. Le corps de Pauline palpitait, n'aspirait qu'à culminer. Son pénis était si profondément en elle, si rigide. Pourquoi s'était-il figé ? Elle ondula des hanches pour l'inciter à reprendre le rythme. Toujours immobile, il ordonna :

— Les titres de courtoisie. Récitez-les. Mon Dieu.

— Je ne m'en souviens pas.

— Moi, si. Je n'oublie jamais qui je suis. Même ainsi enfoui en vous, aiguillonné par un tel désir que j'ai l'impression que je vais exploser. Il courba légèrement la taille.

— Me comprenez-vous ? Il recommença à remuer. Lentement, cette fois-ci, mais en s'enfonçant en elle avec une telle force qu'un sanglot sec jaillissait de la gorge de Pauline à chaque va-et-vient.

— Griff, l'implora-t-elle. Cette « leçon » était à la fois excitante et dévastatrice. Lorsqu'ils étaient ensemble, seuls, elle voulait qu'il oublie les trente-trois rangs qui les séparaient sur l'échelle de la société anglaise. Mais c'était impossible. Pour lui comme pour elle. La vérité était indélébile.

— Je suis le duc de Halford, dit-il en la pilonnant. Elle ferma les yeux en essayant de ne pas pleurer. C'était trop. L'émotion, le plaisir. Le désespoir.

— Je suis le marquis de Westmore. Un nouveau coup de reins.

— Je suis aussi le comte de Ridingham. Le vicomte de Newthorpe. Lord Hartford-on-Trent. Coup de reins. Coup de reins. Coup de reins.

— Et je suis votre esclave, Pauline. Oh, pitié… Cette fois, elle sanglota pour de bon. Ce fut plus fort qu'elle. Il s'immobilisa, entièrement enfoui en elle. La moulant à son désir. Quand ils se sépareraient, elle souffrirait du vide ainsi créé. A tout jamais. D'une voix tendue par la passion, il reprit :

— Entendez-vous ? Me croyez-vous à présent ? Il pourrait exister un millier de rangs entre nous, je m'en moque. Tout le sang bleu que j'ai dans le corps ne bouillonne que de désir pour vous. Il glissa un bras sous le torse de Pauline et la souleva en même temps qu'il se dressait de toute sa hauteur. Les reins de la jeune fille se plaquèrent contre lui. Il la maintint ainsi de son bras puissant et, de l'autre main, fouilla sous ses jupons jusqu'à ce qu'il trouve sa perle. Un frisson d'extase la fit trembler des pieds à la tête.

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— J'ai fait preuve d'une grande patience, dit-elle. Vous devez vous marier, et le plus vite possible. J'ai trouvé pour vous séduire les jeunes beautés les plus accomplies de toute l'Angleterre, mais elles vous ont laissé de marbre. J'ai enfin compris qu'avec vous, ce qui compte n'est pas la qualité, mais la quantité.

— La quantité ? Êtes-vous en train de m'emmener vers une communauté utopique d'amour libre où les hommes ont le droit d'avoir autant de femmes qu'il leur plaît ?

— Ne soyez pas ridicule.

— Je n'étais qu'optimiste.

Elle esquissa une moue délicate.

— Vous êtes impossible.

— Merci. Je m'y emploie activement.

— C'est ce que je déplore. Si seulement vous consacriez les mêmes efforts à... un autre dessein.

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Griff les raccompagna dehors. En revenant, il lui lança un regard noir.

— Comment expliquez-vous cela ? demanda-t-il.

— Je n'en sais rien. Manifestement, ils se sont monté la tête.

— Eh bien, vous ne vous êtes pas empressée de les détromper. Vous avez à peine ouvert la bouche, excepté pour nous donner du « monsieur » ou du « madame » ou du « Vôtre Grâce ». Il était en colère contre elle ?

— Que vouliez-vous que je dise d'autre ? Il est comte. Elle est comtesse. Et vous êtes duc.

— Mais pour ce qui est de l'intellect et du tempérament, vous êtes notre égale à tous. Pourquoi vous adresser à eux avec une telle révérence, alors qu'avec moi vous n'êtes qu'insolence ?

— Avec vous, tout est différent. Mais vous ne pouvez pas tout me reprocher : de votre côté, vous êtes resté sur la réserve. Vous n'avez pas non plus bondi pour leur annoncer que nous avions une aventure passionnée.

— Parce que je savais comment ils accueilleraient la nouvelle.

— Précisément. De la même façon que n'importe qui. Comme une impossibilité, dans le meilleur des cas. Dans le pire, comme une chose honteuse et sordide. Pauline comprenait pourquoi il était contrarié. Elle aussi. Les gens qui venaient de leur rendre visite étaient ce qui ressemblait le plus à des amis. Si même eux ne pouvaient tolérer une relation entre Griff et elle, c'était réellement sans issue. Personne ne les accepterait ensemble. Personne.

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— Je vous ai engagée pour une raison précise, Simms. Je ne cherche pas une jeune fille au teint frais qui m'apprendrait le sens du mot amour et donnerait un but à ma vie. Et si vous rêvez d'un gentilhomme pour vénérer votre tempérament de feu... peut-être en trouverez-vous un à Londres, mais ce ne sera pas moi.

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Il s'assit en face d'elle et croisa les jambes dans l'habitacle exigu et sombre.

— Moi non plus, à vrai dire. Je cherchais simplement une destination éloignée. Je sais qu'il vous faut du temps, mais vous avez besoin de quelqu'...

Elle ravala le mot. Il n'avait pas besoin de « quelqu'un ». Il avait besoin d'elle.

— Je ne vous laisserai pas traverser seul ces moments, décréta-t-elle. Un point c'est tout.

Il tira de sa poche de poitrine une flasque en argent qu'il voulut ouvrir. Ses doigts étaient trop gauches. Avec un juron dégoûté, il jeta l'objet dans un coin.

Pauline se pencha pour le ramasser, le dévissa calmement et lui tendit la flasque.

— Tenez.

— Laissez-moi.

Il serrait les poings sur ses deux genoux.

— Je suis incapable de me contrôler. Je risque de... de devenir agressif.

Elle ne le croyait pas capable de la blesser.

— J'esquiverai les coups, promit-elle.

— Je risque de pleurer.

— Moi, je pleure déjà.

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Lorsque le luxueux véhicule s'était arrêté dans l'allée, Pauline lui avait à peine accordé un regard. Bien des voitures avaient amené au village bien des visiteuses. Les vacances à Spindle Cove avaient la réputation de guérir toutes les crises de confiance des jeunes filles bien nées.

Mais Pauline n'était pas une demoiselle du beau monde, et ses épreuves étaient d'un ordre plus pragmatique. Comme le fait qu'elle venait de trébucher dans une flaque de boue qui avait taché son ourlet.

Et que sa sœur était au bord des larmes pour la deuxième fois de la matinée.

— La liste, dit Daniela. Elle n'est pas là.

Zut ! Elles n'avaient pas le temps de retourner à la ferme. Pauline était attendue à la taverne d'un instant à

l'autre. C'était un samedi, le jour le plus trépidant au Gai Taureau, celui où

les demoiselles de Spindle Cove tenaient leur salon hebdomadaire. M. Fosbury

était un employeur juste, mais il retenait de l'argent sur les gages en cas de retard. Et leur père le remarquait.

Daniela fouillait sa poche avec affolement.

— Je ne l'ai pas. Je ne l'ai pas...

— Peu importe. Je m'en souviens.

Pauline secoua les gouttelettes de ses jupes et

énuméra les articles de mémoire en ouvrant la porte de la boutique Tout pour

Toutes :

— Raisins secs, fils de laine peignée, un morceau d'éponge. Oh, et de la poudre d'alun. Mère en a besoin pour décaper.

La boutique des Bright était bondée. Pendant que les dames en visite se retrouvaient pour leur salon hebdomadaire, les villageois faisaient leurs emplettes. Telle Mme Whittlecombe, une veuve âgée et desséchée qui ne quittait sa ferme décrépie qu'une fois par semaine pour se réapprovisionner en dragées et vin « médicinal ». Elle produisit un ricanement dédaigneux alors que Pauline et Daniela se frayaient un chemin à

travers le magasin..

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— Sans parler du problème du vieillissement.

— Le problème du vieillissement ?

Il avait trente-quatre ans. D'après ses estimations, il restait encore à son pénis au moins trois décennies de bons et loyaux services.

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— Je crois savoir que cet endroit regorge de demoiselles bonnes à marier.

Elle désigna une pension au-dessus de laquelle était suspendue une enseigne indiquant : Queen's Ruby.

Griff contempla les volets verts et les jardinières remplies de géraniums. Plutôt se baigner dans une eau infestée de requins.

Il se retourna et partit dans la direction opposée.

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