Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
713 951
Membres
1 009 063

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Extrait ajouté par MorganeFt 2022-09-28T11:41:55+02:00

C'est précisément ce que certains ne comprennent pas. Mais tel que je vois les choses, si tu copules suffisamment à droite et à gauche dans ton adolescence, c'est à ce moment-là que tu en retires le maximum, et aussi que tu t'aperçois que c'est toujours la même chose. Une chose plaisante, s'entend ! N'empêche, la différence n'est pas à chercher du côté de la copulation, mais de l'autre personne. Et dix-huit ans, ce n'est qu'un début, tu as raison, on ne fait que commencer à comprendre cette différence. Du moins, si c'est une femme que tu essayes de comprendre. Une femme n'admettra pas qu'un homme l'intéresse, mais peut-être qu'elles bluffent... De toute façon, c'est là que réside le plaisir.

(p.322)

Afficher en entier
Extrait ajouté par MorganeFt 2022-09-28T11:38:22+02:00

L'homme savait tout, apparemment parce qu'il avait beaucoup d'argent.

(p.237)

Afficher en entier
Extrait ajouté par MorganeFt 2022-09-28T11:36:28+02:00

- Extraire le mercure, ajouta Shevek, qui faillit ajouter "traiter la merde" avant de se souvenir du tabou ioti concernant les mots scatologiques. Il avait remarqué, dès le début de son séjour sur Urras, que les Urrastis vivaient parmi des montagnes d'excréments, sans jamais mentionner merde.

(p.167)

Afficher en entier
Extrait ajouté par MorganeFt 2022-09-28T11:30:40+02:00

- Vous ne comprenez pas ce qu'est le temps, déclara-t-il. Vous assurez que le passé a disparu, que le futur n'est pas réel, qu'il n'y a pas de changement, pas d'espoir. Vous pensez qu'Anarres est un futur qui ne peut pas être atteint, tout comme votre passé ne peut pas être modifié. Aussi ne demeure-t-il plus que ce présent, cette Urras, ce présent riche, réel, stable, le moment immédiat. Et vous pensez que c'est quelque chose qu'on peut posséder ! Vous l'enviez un peu. Vous y voyez quelque chose de désirable. Pourtant, il n'est pas réel, vous savez. Il n'est pas stable, ni solide - rien pas ne l'est. Les choses changent, changent. Vous ne pouvez pas avoir quelque chose... Et vous pouvez encore moins avoir le présent, à moins d'accepter avec lui le passé et l'avenir. Non seulement le passé, mais aussi le futur, pas seulement le futur, mais aussi le passé ! Parce qu'ils sont réels. Et seule leur réalité rend le présent réel ! Vous ne parviendrez pas à atteindre le stade d'Urras, ni même à la comprendre, à moins d'accepter la réalité, la réalité durable d'Anarres. Vous avez raison, nous sommes la clé. Cependant, quand vous avez formulé cela, vous ne le pensiez pas vraiment. Vous ne croyez pas à Anarres. Vous ne croyez pas en moi, bien que je sois là, avec vous, dans cette pièce, en ce moment...

(p.360)

Afficher en entier
Extrait ajouté par MorganeFt 2022-09-28T11:28:56+02:00

- Mon monde, ma Terre, est une ruine. Une planète saignée à blanc par la race humaine. Nous nous sommes multipliés, goinfrés; nous nous sommes battus jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien, et puis nous avons commencé à mourir. Nous n'avons contrôlé ni notre appétit, ni notre violence : nous ne nous sommes pas adaptés. Nous nous sommes autodétruits. Non sans avoir au préalable détruit notre planète. Il ne reste plus de forêts sur ma Terre. L'air est gris, le ciel est gris, il y fait toujours chaud. Elle reste habitable, elle est toujours habitable, mais pas comme l'est ce monde-ci. Ici on a affaire à un monde vivant, une harmonie. Le mien est discordant. Vous autres, odoniens, avez choisi un désert ; nous autres Terriens avons fait de notre monde un désert... Nous y survivons, tout comme vous-mêmes. Les humains sont tenaces ! Notre population compte près d'un demi-milliard d'individus en ce moment. Autrefois, nous étions neuf milliards. Partout on voit encore ce qui subsiste des vieilles villes. Briques et ossements tombent en poussière, mais pas les petits morceaux de plastique - eux non plus n'arrivent pas à... s'adapter. Nous avons échoué en tant qu'espèce, en tant qu'espèce sociale. Et voilà que nous nous retrouvons ici, maintenant, à parler d'égal à égal avec d'autres sociétés humaines sur d'autres mondes - mais seulement grâce à la charité des Hainiens. Ils sont venus sur notre planète; ils nous ont apporté leur aide. Ils ont construit des vaisseaux et nous les ont donnés, pour que nous puissions quitter notre monde en ruine. Ils nous ont traités gentiment, avec charité, comme un valide sûr de sa force traite un malade. Il s'agit d'un peuple très étrange, ces Hainiens ; plus vieux que tous les autres, infiniment généreux. Altruiste. Mû par un sentiment de culpabilité que nous ne comprenons même pas, malgré tous nos crimes. Je crois que c'est leur passé, leur passé immémorial, qui les pousse à agir ainsi, dans tout ce qu'ils font. Bon, nous avons sauvé ce qui pouvait l'être, et rétabli un semblant d'existence parmi les ruines, sur Terra, de la seule façon possible: au prix d'une centralisation totale. Le contrôle absolu sur l'utilisation de chaque acre de terre, de chaque morceau de métal, de chaque litre de carburant. Le rationnement total, le contrôle des naissances, l'euthanasie, la conscription générale de la population active. L'enrégimentement absolu de chaque vie pour assurer la survie de l'espèce.

(p.358-359)

Afficher en entier
Extrait ajouté par MorganeFt 2022-09-28T11:19:13+02:00

- Suis-je si différente des femmes anarresties, vraiment ?

- Oh, oui, vraiment.

- Sont-elles toutes incroyablement fortes, avec de gros muscles ? Portent-elles des grosses bottes ? Est-ce qu'elles ont de grands pieds plats et des vêtements pratiques ? S'épilent-elles vraiment les jambes une fois par mois ?

- Elles ne s'épilent pas du tout.

- Jamais ? Nulle part ? Oh, mon Dieu ! Parlons d'autre chose.

- De vous. [...] Je voudrais savoir ceci : une femme urrastie se réjouit-elle d'être toujours inférieure?

- Inférieure à qui ?

- Aux hommes.

- Oh, ça ! Qu'est-ce qui vous fait penser que tel est le cas?

- On dirait que tout ce que produit votre société est fait par des hommes. L'industrie, les arts, l'administration, le gouvernement, les décisions. Et, toute votre vie, vous portez le nom de votre père et celui de votre mari. Les hommes vont à l'école, et pas vous ; tous les professeurs, les juges, les policiers, les gens du gouvernement sont des hommes, pas vrai ? Pourquoi les laissez-vous tout contrôler ? Pourquoi ne faites-vous pas ce qui vous plaît ?

- Oh, nous ne nous en privons pas. Les femmes font exactement ce qu'elles veulent. Et elles n'ont pas besoin de se salir les mains, ou de porter des casques de cuivre, ou de hurler au Directoire pour y parvenir.

- Mais que faites-vous donc ?

- Eh bien, nous dirigeons les hommes, bien sûr ! Et vous savez, ça ne me pose aucun problème de dire une chose pareille, parce qu'ils ne le croient jamais. Ils disent : "Ha la quelle drôle de petite femme !", vous gratifient d'une gentille caresse sur la tête et s'en vont en faisant cliqueter leurs médailles, parfaitement satisfaits.

- Et vous aussi, ça vous satisfait ?

- Oui

- Je n'y crois pas.

- Parce que cela n'est pas en accord avec vos principes. Les hommes ont toujours des théories, et les choses doivent être en accord avec elles.

- Non, ça n'a rien à voir avec des théories - je vois bien que vous n'êtes pas comblée. Que vous êtes agitée, insatisfaite, dangereuse.

- Dangereuse ! Vea éclata de rire. Quel merveilleux compliment ! Et pourquoi serais-je dangereuse, Shevek ?

- Eh bien, parce que vous savez qu'aux yeux des hommes vous n'êtes qu'un objet, une chose qu'on possède, qu'on achète et qu'on vend. Aussi ne pensez-vous qu'à duper les possédants, qu'à vous venger...

Elle posa délibérément sa main sur la bouche de Shevek.

- Chut ! lui lança-t-elle. Vous n'aviez pas l'intention d'être vulgaire, j'en ai conscience. Je vous pardonne. Mais ça suffit comme ça. »

Il se renfrogna aussitôt, irrité par cette hypocrisie, conscient aussi qu'il aurait vraiment pu la blesser. Il sentait encore le bref contact de sa main sur ses propres lèvres.

- Je suis désolé ! s'exclama-t-il.

- Non, non. Comment pourriez-vous comprendre, vous l'habitant de la Lune ? Et vous n'êtes qu'un homme, de toute façon... Je vais vous dire quelque chose, pourtant. Si vous choisissiez une de vos "sœurs" là-haut sur la Lune, et lui donniez une chance d'enlever ses grosses bottes, de prendre un bain d'huile, de s'épiler, de mettre une paire de jolies sandales et un bijou de nombril, de s'arroser de parfum, elle adorerait ça. Et vous aussi ! Oh, oui ! Pourtant, vous ne le ferez pas, pauvres choses, avec vos théories. Tous frères et sœurs, et pas d'amusements ! Vous avez raison, dit Shevek. Aucun amusement !

(p.230-231)

Afficher en entier
Extrait ajouté par MorganeFt 2022-09-28T11:03:29+02:00

Je vais te dire ce qui n'allait pas. J'étais enceinte. Les femmes enceintes n'ont pas d'éthique. Tout ce qui les anime, c'est un sens du sacrifice foncièrement primitif. Au diable le livre, et l'alliance, et la vérité, s'ils menacent le précieux fœtus ! C'est un instinct de conservation de l'espèce, mais susceptible de représenter un danger pour la communauté ; il est biologique, et non social. Un homme peut s'estimer heureux de ne pas se retrouver pris dans ses griffes. Il ferait bien de se rendre compte, cependant, qu'une femme risque d'y succomber, et d'agir en conséquence. Je crois que c'est pour cette raison que les vieux hiérarchismes considéraient les femmes comme des possessions. Pourquoi les femmes les laissaient-elles agir ainsi ? Parce qu'elles étaient enceintes tout le temps - parce qu'elles étaient déjà possédées, réduites à l'esclavage !

(p.343)

Afficher en entier
Extrait ajouté par MorganeFt 2022-09-28T11:00:43+02:00

Le truc, quand on travaille avec le temps, et non pas contre lui, pensa-t-il, c'est qu'il n'est pas perdu. Même la souffrance compte.

(p.346)

Afficher en entier
Extrait ajouté par Ecyth 2017-12-14T17:44:43+01:00

« Une profiteuse corporelle. » C'était l'expression qu'employait Takver pour désigner les femmes qui utilisaient leur corps comme une arme dans une lutte pour le pouvoir avec les hommes.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Ecyth 2017-12-14T17:42:51+01:00

Elle incarnait toute la sexualité que les Iotis confinaient dans leurs rêves, leurs romans et leurs poésies, leurs innombrables tableaux de femmes nues, leur musique, leur architecture avec ses courbes et ses dômes, leurs sucreries, leurs baignoires, leurs matelas. C'était elle, la femme dans la table.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode