Les Derniers jours du paradis
Auteur
- Robert Charles Wilson (Écrivain)
Classement en biblio - 15 lecteurs
extrait
Tôt dans la matinée, alors que les premiers rayons du soleil atteignaient les branches nues des érables et commençaient à ronger la fine couche de givre dans les ombres, un homme approcha de la ferme d’Ethan Iverson. Comme il était seul et marchait lentement, Ethan fut prévenu bien à l’avance de son arrivée.
Il suivit sa progression sur un moniteur vidéo dans le grenier où il conservait sa machine à écrire, ses dossiers de la Correspondence Society et un petit arsenal d’armes à feu. Quand l’alarme avait sonné, il préparait son petit déjeuner habituel dans la cuisine : des œufs au bacon frits dans une poêle en fonte. Son repas refroidissait à présent sur la cuisinière, figeant les œufs dans la graisse.
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Dommage, l'idée de départ était bonne : une intelligence extra-terrestre contrôlant les communications permettant la paix universelle depuis 1914. Mais Wilson ne développe pas cet aspect uchronique voire philosophique. Et tout se réduit à des coups de pistolets et à des explosions... Déçue, car il manque la belle analyse poignante et réaliste des relations humaines présente dans Spin.
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Un nouveau roman de Robert Charles Wilson est toujours un évènement en soi pour les lecteurs de littérature SF.
L'auteur de "Darwinia", "Blind Lake" et surtout de "Spin" qui reçu le prix Hugo (la plus grande distinction de Science Fiction), nous offre avec ce nouveau livre un excellent opus, palpitant et angoissant.
"Les derniers jours du paradis" est un récit tout à fait dans la mouvance, d'une série TV comme "Les envahisseurs", ou d'un roman repris en film comme "Le village des damnés" de John Wyndham.
Ce road movie ou plutôt ce road book uchronique et paranoïaque se lit très facilement est nous offre un suspense savamment distillé.
1) Le contexte:
Nous sommes en 2014 et les USA se préparent à fêter les 100 ans de La grande guerre.
Depuis l'armistice de 1918, le monde vit en paix dans un vrai paradis.
Dans cette réalité divergente et cette histoire revisitée, la deuxième guerre mondiale, la guerre du Vietnam, ou encore la guerre du Golfe n'ont pas eu lieu.
Des personnages comme Hitler, Staline, Mao et Sadam Hussein n'ont pas existé.
Cette vie en rose est due à une entité Extra-terrestre appelée, "l'hypercolonie".
"L'hypercolonie" est en réalité une couche radio-réflexive vivante qui entoure la terre et manipule les humains.
Elle envoie sur notre planète bleue des "Simulacres" réplique parfaite de l'homme pour faire la police.
Une organisation du nom de "Correspondence Society" est au courant et lutte contre les envahisseurs.
Malheureusement, elle fut attaquée et mis à mal par une attaque des "Simulacres" en 2007.
2) Les personnages:
Tout d'abord nous trouvons Werner Beck, un homme très riche, parano et chef de la "Correspondence Society".
Ensuite, il y a "Nerissa" ancienne femme "d'Ethan Iverson" (professeur à l'université du Massachusets et membre important de la "Society") qui élève les enfants de sa sœur, Cassie et Thomas.
Puis enfin, nous trouvons Leo, le fils de Werner Beck, Beth, son amie et Dowd un personnage qui a vu une base Extra-terrestre dans le désert de l'Atacama au Chili.
3) L'histoire.
A vous de la découvrir.
Ce roman n'est pas un pavé de 800 pages mais un livre d'à peine 350 pages.
Robert Charles Wilson va à l'essentiel et rythme bien son roman.
Pas de délayage inutile et de descriptions sans fin.
En bref, une œuvre très efficace menée tambour battant.
Je conseille ce roman bien évidemment.
Adanson Marco.
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Date de sortie
Les Derniers jours du paradis
- France : 2014-09-04 (Français)
Activité récente
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Editeurs
Résumé
Un roman de science-fiction paranoïaque, haletant, dans la grande tradition du Village des damnés de John Wyndham. Alors que l’Amérique se prépare à fêter les cent ans de l’Armistice de 1914, un siècle de paix mondiale, d’avancées sociales et de prospérité, Cassie n’arrive pas à dormir. Au milieu de la nuit, elle se lève et va regarder par la fenêtre. Elle remarque alors dans la rue un homme étrange qui l’observe longtemps, traverse la chaussée… et se fait écraser par un chauffard. L’état du cadavre confirme ses craintes : la victime n’est pas un homme mais un des simulacres de l’Hypercolonie, sans doute venu pour les tuer, son petit frère et elle. Encore traumatisée par l’assassinat de ses parents, victimes sept ans plus tôt des simulacres, Cassie n’a pas d’autre solution que fuir. L’Hypercolonie est repartie en guerre contre tous ceux qui savent que la Terre de 2014 est un paradis truqué.
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