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Si vous avez vécu un deuil, vous savez que parfois, lorsque nous songeons à ceux qui nous manquent, nous essayons d’imaginer où ils se trouvent à l’instant même, et les trois enfants, ce faisant, ne pouvaient s’empêcher de penser combien leurs parents leur semblaient à présent infiniment lointains, alors que toute la perfidie du monde se nichait à quelques pas de là, tout entière concentrée dans une cage à oiseaux rococo.

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Pour Béatrice

Je t'ai aimée,

Tu nous as quittés,

Le monde s'est encauchemardé.

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Il existe différentes façons d’être « dans le noir ». La plus banale est, bien sûr, liée à des phénomènes physiques, telles la tombée de la nuit, une éclipse de soleil ou une éclipse d’électricité – cette dernière couramment nommée panne.

Mais on peut aussi se trouver « dans le noir » lorsque les choses sont si obscures qu’on n’y comprend rien à rien, faute d’éléments clairs sur lesquels se repérer. On se dit alors, généralement, « dans le noir le plus total » – lequel réussit ce tour de force d’être encore plus total que total, ce qui donne un noir plus noir que noir.

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Pour Béatrice

Nul ne saurait éteindre ma flamme, pas plus que nul n'éteignit celles qui dévorèrent ton logis.

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Il est une façon de pleurer dont, j’espère, vous n’avez pas l’expérience, et qui va bien plus loin que pleurer pour quelque chose de terrible qui vient d’arriver, parce qu’elle revient en fait à pleurer pour tout ce qui a pu arriver de terrible, non pas seulement à soi mais à tous ceux qu’on connaît, et même à ceux qu’on ne connaît pas, et même à ceux qu’on ne tient pas à connaître ; et lorsque vous pleurez de cette façon, rien ne peut vous soulager, il n’est pas d’antidote, ni promesse, ni mot doux, sauf peut-être quelqu’un qui vous étreint tandis que vos épaules tressautent et que les larmes coulent sur vos joues.

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Le tournis ? Les jeunes Baudelaire l’avaient déjà. Rien de tel, pour vous le donner, que les histoires alambiquées de fourbes et de scélérats, de moustaches et de barbichettes, d’opéras et de fléchettes, sans parler des paroles de grands hommes et d’auteurs rayés du programme sur le bien, sur le mal, sur le courage perdu ou retrouvé – surtout quand ces propos vous sont tenus à bord d’un taxi lancé à fond de train le long d’un trajet en zigzag.

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Peut-être votre propre vie vous semble-t-elle manquer d’énigmes, peut-être aucun de vos proches ne vous semble-t-il un mystère sans fond – mais lorsque l’ascenseur s’arrêta pour la dernière fois, lorsque ses portes s’ouvrirent sur le toit de l’hôtel Dénouement, les enfants Baudelaire, quant à eux, eurent le sentiment de se retrouver sur un abrupt au bord d’un abîme, pris de vertige à l’idée que plus rien n’était certain du tout. Ils ne savaient pas qui allait survivre à l’incendie qu’ils avaient contribué à provoquer. Ils ne savaient pas qui les classait du côté des braves et qui les voyait en félons, qui les estimait innocents et qui les estimait coupables. Ils ne savaient pas si leurs actes, malgré tous leurs efforts pour agir au mieux, faisaient d’eux des gens de bien ou des scélérats – ou quelque chose entre les deux. En cette minute, sur ce toit en terrasse, ils voyaient leurs jeunes vies comme des livres assez peu épais que des flammèches léchaient sans bruit, comme elles l’avaient Lire la suite...

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C’est bien une question vertigineuse, pour ne pas dire abyssale, que celle posée par Richard Wright, romancier américain de l’école réaliste, dans son roman le plus célèbre, Un Enfant de ce pays : « Qui peut dire quand un choc minime, rompant le fragile équilibre entre ordre social et aspirations exacerbées, enverra nos gratte-ciel s’écrouler ?».

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— Je te l’avais dit, murmura-t-il très bas. Je te l’avais dit, que je ferais cela encore une fois.

— Tu es un sans-cœur, murmura Kit. Crois-tu qu’il suffise d’un seul geste bon pour te faire pardonner toutes tes traîtrises ?

Il s’écarta de trois pas chancelants, se rassit dans le sable et poussa un long soupir.

— Jamais demandé qu’on me pardonne, dit-il enfin, regardant d’abord Kit, puis les trois enfants.

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