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Et voilà nos héros adoptés par une bourgade entière ! « Adoptés » ? Est-ce bien le mot ? Ils aideraient plutôt aux tâches les plus dures... dans un endroit qui fait frémir. Mais surtout, pour les trois enfants, la petite ville est une déception : son nom énigmatique, V.D.C., laissait espérer la clé du secret qui les hante et le moyen de sauver leurs amis Beauxdraps. Or Villeneuve des Corbeaux, clairement, n'est qu'une fausse piste de plus...
On vous l’a sûrement déjà dit, il faut apprendre à bien choisir ses lectures. Mal les choisir peut nuire gravement à la santé. Un exemple. Vous vous baladez en montagne et, tout en marchant, vous lisez les œuvres complètes d’Hérodote au lieu de lire :
ATTENTION, RAVIN.
Vous n’irez pas au bout de cette lecture. Vous n’avez pas fait le bon choix.
Autre exemple. Vous préparez de la pâte à crêpes, mais, au lieu d’un bon manuel de cuisine, vous ouvrez Le Plâtre en dix leçons. Vos crêpes risquent d’être un peu lourdes. Vous n’avez pas fait le bon choix.
Dernier exemple. Le livre que vous avez en main est écrit d’une plume des plus noires, et vous seriez bien inspiré de l’échanger contre un autre. Pourquoi pas Le Petit Lutin rose, qui raconte l’histoire d’un farfadet au pays des fées ? Si, malgré cette mise en garde, vous vous entêtez à lire ce qui suit, vous allez cauchemarder toute la nuit et demain vous vous éveillerez avec des yeux de calmar bouilli. Vous n’aurez pas fait le bon choix, et j’en suis navré d’avance.
J'ai apprécié ce tome-ci. Bien que les villageois soient un peu excentriques, l'individu qui accueille les orphelins est assez touchant. C'est dommage qu'à peine les Beaudelaires retrouvent un semblant de foyer avec les Beaudraps, ils les perdent à nouveau.
Alors que ce tome a toujours figuré parmi mes préférés de la série, j'ai été un peu déçue en le découvrant dans sa version originale : les tournures enlevées de la traduction française me manquent - Rose-Marie Vassallo a vraiment fait un travail d'adaptation incroyable. Ses descriptions imagées et son appréciation des détails me font bien plus rêver que le style austère du texte américain.
En comparaison, l'écriture de Lemony Snicket est par moments un peu lourdingue, même si on sent davantage de pertinence dans les locutions ou jeux de mots qu'il utilise. Spoiler(cliquez pour révéler)Par exemple, l'expression "small potatoes", expliquée dans les premiers chapitres, revient dans diverses allusions tout au long du livre, jusqu'au climax final où la foule enragée est comparée à une énorme pomme de terre. Sauf que l'équivalent français, "de la petite bière", ne fonctionne pas aussi bien comme leitmotiv.
Ce tome est certainement l'un des plus absurdes : les règles dénués de sens de VDC reflètent bien la vacuité du monde des adultes. Heureusement, la fin introduit le basculement salvateur de la série, Spoiler(cliquez pour révéler)lorsque les Baudelaire prennent enfin leur indépendance. On sent qu'une nouvelle dynamique va être introduite, et c'était pas trop tôt ! L'image douce-amère de Prunille qui fait ses premiers pas dans le soleil couchant est particulièrement marquante.
Ah, et je dois admettre que le personnage très "cool" du détective Dupin m'a bien fait marrer.
Très facile à lire,événement inattendu mais ravissant, j'apprécie de voir l'évolution de Prunille. J'espère que la saga se terminera bien, les enfants et quelques autres personnages sont attachants
Dans l’ensemble j’ai assez bien aimé. Ce n’est pas mon préféré mais ce fut néanmoins un moment très agréable. Malgré un schéma narratif répétitif, la lecture n’est jamais ennuyeuse. Hâte de lire le prochain !
Une série plutôt décevante pour moi ... la lecture manquait de fluidité car l’écriture était parfois « pompeuse », des éléments complètement absurdes (impossibles scientifiquement) et les personnages agaçants.
Tout simplement un roman qui n’était pas fait pour moi !
Ce tome-ci est un peu particulier pour moi. Pour la première fois dans la série, c'est le tome ou j'ai eu le plus de mal à suivre ce qui se passait. L'écriture était fantastique, mais l'histoire n'était selon moi pas à la hauteur des autres tomes.
Levez la main tous ceux qui veulent donner une bonne volée à tous ces adultes aux règles stupides et qui veulent jamais rien entendre ! L'effet de la foule peut aussi se faire dans l'autre sens.
Et une mésaventures de plus pour Violette, Klaus et Prunille !
Le style de l'auteur reste fidèle à lui-même : usant d'humour noir, il joue sans cesse avec les mots et leur sens, ce qui a une véritable portée pédagogique pour le public visé.
Mais au bout de sept tomes, tout ceci commence vraiment à tourner en rond. Une seule phrase fait réellement avancer l'intrigue, et encore ce n'est qu'un indice inachevé sur le rôle de l'auteur-protagoniste de ces aventures. On piétine donc, mais le cap de la mi-série est passé !
Résumé
Et voilà nos héros adoptés par une bourgade entière ! « Adoptés » ? Est-ce bien le mot ? Ils aideraient plutôt aux tâches les plus dures... dans un endroit qui fait frémir. Mais surtout, pour les trois enfants, la petite ville est une déception : son nom énigmatique, V.D.C., laissait espérer la clé du secret qui les hante et le moyen de sauver leurs amis Beauxdraps. Or Villeneuve des Corbeaux, clairement, n'est qu'une fausse piste de plus...
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