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— Sam ! hurla mon voisin de détention. Sam. Sam. Sam. Sam, répéta-t-il en faisant des bonds.
Le démon était humanoïde. Il mesurait peut-être un mètre vingt, à quelques centimètres près, et arborait une crinière de cheveux épais et argentés qui collaient à son visage en touffes sales et se mélangeait avec sa barbe longue et fine poivre et sel. Un peignoir gris et élimé, qui devait avoir été blanc autrefois, pendait lâchement sur sa fine silhouette. Ses membres,minces d’après ce que je pouvais en voir, étaient souillés, tachés comme le reste de sa peau. Les os de son visage émacié étaient pointus et il souriait. Ses yeux bleus, illuminés par la fièvre et la folie, étaient fixés sur moi.
— Eh bien, dit Faris avec un sourire en regardant le petit démon danser dans sa cage, à répéter mon nom. Je dois dire que ton ami semble emballé. Qu’est-ce que tu lui as fait ?
Frustrée, je m’avachis de nouveau.
— Va-t’en, sifflai-je en me retournant.
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