Commentaires

Je ne connaissais pas du tout et quelle ne fut pas ma surprise de constater qu’il s’agissait de l’adaptation du conte de Mulan et de l’opéra de Turandot.

Comme beaucoup je connais de dessin animé de Mulan (dont j’ai très peu de souvenir) mais je ne connaissais pas cet opéra de Pucchini.

J’ai un peu été dérouté au départ car nous voyons évoluer ces deux femmes sans comprendre quel lien pourrait les unir.

Et j’avoue ne pas trop aimer ces histoires suivi en parallèles sans savoir quel est le point commun, même si on l’apprend toujours à la fin.

Mulan, on le sait, est une jeune femme qui décide de se grimer en homme pour devenir un soldat. Son personnage dans ce roman est fidèle au conte.

Turandot, qui est peut être moins connue, est l’une des filles de l’empereur. Elle est rongée par un esprit démoniaque qui n’a d’autre besoin que la destruction de l’humanité. Turandot, le contient du mieux qu’elle peut mais pour cela elle doit se montrer froide, impassible devant les hommes qu’elle condamne pour assouvir le besoin de sang de la bête.

Et si un prince déchu était l’espoir au bout du tunnel ?

J’ai apprécié ma lecture, l’intrigue et les personnages.

Ne connaissant pas vraiment les us et coutumes chinoises, j’ai pu en apercevoir certaines.

Cette réécriture nous fait voyager entre l'Opéra de Turandot et l'histoire de Mulan. Nous deux héroïnes vont partir en quête de vérité pour lever les dangers qui pèsent sur la Cité interdite. Nous arpentons une Chine médiévale peuplée d'animaux fantastiques, Alice sola à simplifié et traditions chinoise et pourtant le charme est toujours là ! Les premiers chapitres sont très lents, une fois passé vois, nous voilà propulsé au plein cœur de l'action et de l'aventure. La romance peut paraître un peu rapide puisqu'elle se concentre sur la fin de l'histoire : cela ne m'a pas dérangé plus que ça !

WoW! Je ne m’attendais à être aussi prise dans l’histoire des les premières pages! Cette histoire de princesse maudite m’a tout de suite plongée dans ces décors.

Ici le récit est principalement partagé entre trois personnages: la princesse Turandot, le prince Calaf et Mulan (accompagnée de Shen).

Tout le monde connaît cette dernière bien sûr et je la retrouve ici plusieurs années après l’histoire de ce beau disney. A la différence près qu’elle est toujours un homme aux yeux de tous.

Ces trois personnages qui n’ont à première vue rien en commun, vont finalement voir leur destin se croiser.

Ils vont être entraîner dans des aventures mêlant action, batailles et rencontres avec des êtres magiques.

La culture chinoise est simplifiée (et l’auteure le precise), ce que j’ai trouvé très agréable afin de ne pas être perdue dans un domaine que je ne connais pas. Mais cela n’a pas empêcher les nombreux détails qui m’ont permis une totale immersion dans cet univers.

La plume de l’auteure est très addictive et j’avais du mal à lâcher ce roman.

Pendant que Mulan et Shen se battent pour sauver leur pays d’une guerre, Turandot et Calaf eux, luttent contre un démon dont ils ne savent rien. L’intrigue est très bien menée car je me suis sentie impliquée dans cette histoire et je voulais à tout prix comprendre ces énigmes. Un soupçon d’amour est glissé dans ces pages mais rien comparé à toute cette action qui m’a fait monter le sang en ébullition, encourageant ces personnages auxquels je me suis beaucoup attachée.

Et cette fin… Ohlala je ne sais même pas quoi dire pour ne pas spoiler… Mais juste celle ci est émouvante. Ce roman est donc un coup de cœur et je suis ravie de l’avoir lu 😍😍

Un grand bravo à l’auteure et à la maison d’édition pour cette superbe histoire.

Les dragons de l'impératrice était un titre qui m'intriguait beaucoup, de par le résumé, les thèmes du roman et surtout, la splendide couverture. Je serai directe sur le commentaire qui va suivre : sur le fond, j'ai aimé ce roman. Sur la forme en revanche, j'ai des reproches à faire, non pas à l'histoire ou à l'auteure, mais à la maison d'édition.

Pour le positif, il s'agit réellement d'une histoire envoûtante. Le décor de la Chine Impériale, avec sa cour, ses codes, ses légendes et divinités, m'a réellement plu. Si je connaissais la légende de la générale Hua Mulan, je ne savais rien à propos de Turandot. D'ailleurs, ce personnage a ma préférence. Cruelle en apparence, elle se dévoile petit à petit auprès de Calàf, que j'ai bien aimé aussi. Quel courage !

J'ai bien aimé également suivre les péripéties de Mulan, que j'admire beaucoup, et de Shen, même si ma préférence va pour Turandot. Peut-être suis-je restée un peu plus extérieure à leur histoire. Par contre, j'ai adoré Xiao et ses joutes verbales avec Mulan !

L'histoire se lit bien, il m'a peut-être manqué un petit quelque chose pour être totalement emportée, mais j'ai vraiment apprécié ma lecture malgré tout. Je trouve dommage que les personnages secondaires soient si peu développés, car j'aurais souhaité les voir plus à l'œuvre. D'ailleurs, sans les nombreux soucis de forme, j'aurais mis plus d'étoiles à ce roman qui le mérite.

Malheureusement, ma lecture a été gâchée par les trop nombreuses coquilles. Il ne s'agit pas juste de coquilles que l'on peut trouver de temps en temps, cela peut arriver et j'essaie d'ordinaire d'être assez indulgente, mais là, il y en a beaucoup, beaucoup trop. Je comprends tout à fait qu'il s'agit d'une petite maison d'édition, loin de moi l'envie de casser leur travail car comme je le dis plus haut, j'ai apprécié l'histoire et les titres de cette maison d'édition donnent très envie, mais là, c'est trop.

Cela m'a fait sortir de ma lecture à pas mal de reprises, j'ai même songé à abandonner le roman pour cette raison.

Les dragons de l'Impératrice a été une bonne découverte, qui aurait pu frôler le coup de cœur sans les soucis de forme.

Rän se réveilla en sursaut et attrapa l’oreiller le plus proche pour en couvrir sa bouche.

ALICE SOLA

Bien que je l’ai déjà vu passer plusieurs fois sur mon fil Bookstagram, je n’ai jamais vraiment été très attirée par ce roman avant de le savoir dans la sélection du PLIB. Et lorsque je l’ai découvert, il ne m’a pas vraiment transcendée.

L’auteure reprend ici l’histoire de Mulan, en faisant quelques ajouts mineurs qui prennent en importance au fil de la lecture, sans pour autant être extrêmement variables. Les descriptions sont beaucoup trop présentes à mon goût et ralentissent énormément le récit. J’ai trouvé qu’elles ont enlevé tous l’attrait de l’univers, pourtant original dans la littérature.

J’ai également trouvé que l’intrigue était très floue, même si les objectifs semblaient fixés assez simplement. Je n’ai pas vraiment accroché à l’histoire, elle ne m’a pas tellement transportée. Dans le récit, il n’y a que quelques actions violentes, assez percutantes. Mais ces dernières sont complètement noyées dans les descriptions ce qui lui rend beaucoup moins percutantes.

Concernant les personnages, leurs caractères ne sont pas beaucoup sortis de l’ordinaire, ils restent vraiment comme on aurait pu les attendre. Bien qu’ils soient assez réalistes, les personnages ne sont que trop peu attachants à mon goût. Les relations qui se tissent au fil de l’histoire sont beaucoup trop basiques et beaucoup trop prévisibles. Elles n’évoluent que trop peu au cours de l’histoire.

Concernant la plume de l’auteur, c’est probablement l’élément que j’ai le plus aimé dans ce livre. L’atmosphère, qui est plus ou moins présente selon les moments, est globalement bien adaptée à l’histoire. Bien que les messages soient vraiment peu présents, leur absence ne fait pas défaut, puisqu’ils n’aurait pas apporté grand-chose de plus au récit.

Bref, une histoire à laquelle je n’ai pas tellement accroché mais qui avait du potentiel.

Chronique complète : https://plumedayorin.wordpress.com/2021/02/27/plib2021-les-dragon-de-limperatrice-alice-sola/

J’ai passé un bon moment de lecture et de découverte dans cette réécriture conjuguant les histoires de Turandot et Hua Mulan. La cruauté et la froideur de l’une, l’intelligence et l’intuition de l’autre, m’ont beaucoup plu.

Elles représentent à elles deux les piliers du roman : toutes les deux luttent pour cacher leurs secrets. Leurs vies, n’ayant en apparence aucun autre point commun, vont pourtant se rejoindre, et avec elles celles de deux autres personnages (masculins) : celles de Calaf et Shen.

J’avais eu peur, au tout début, d’être confrontée à une princesse insupportable, Turandot étant particulièrement froide et arrogante. Par chance, elle dévoile au fur et à mesure des failles, des désirs, des motivations… Son attitude gagne progressivement tout son sens et elle évolue ; je l’ai beaucoup appréciée de ce fait !

Mon seul petit bémol est peut-être le déséquilibre entre l’approfondissement des personnages féminins et leurs compagnons – leurs relations respectives se développent de façon un peu simplette notamment (ce qui est dommage, car je disais que l’autrice avait fait des merveilles dans "Le Lac des cygnes"). Les personnages secondaires sont malheureusement effacés, à la limite du simple figurant parfois.

Je trouve le choix de l’autrice d’aller explorer des contrées lointaines et folklores tout aussi anciens vraiment chouette !

Alerte à tous les mordus de réécriture de contes mais aussi aux inconditionnels fans de Mulan : ce roman est une petite pépite qu'il vous faut lire de ce pas !

Pour ma part j'ai adoré.. absolument tout !

La seule chose que je pourrai reprocher à ce roman c'est que 100/150 pages de plus n'aurait pas fait de mal ! Déjà pour que nous, lecteurs, puissions rester un peu plus longtemps dans cet univers génialissime mais aussi pour approfondir un peu plus la fin (je n'en dirais pas plus

Dès les premières pages, le ton est donné. On sait que ce sera dur et sanglant.

J'ai pris de plus en plus de plaisir au fur et à mesure de ma lecture.

On s'enfonce dans les mythes et légendes de la Chine. Et la plume de l'auteur nous offre des descriptions fabuleuses ! C'est fluide et on s'imagine parfaitement dans les lieux décrits.

L'histoire de Mulan se rapproche davantage de la légende d'origine. Le travail autour de la Chine est donc impressionnant !

Les héroïnes sont fortes, et forcent le respect. Elles ont à leur côté des compagnons prêts à tout pour les protéger et les soutenir!

L'intrigue se centre autour d'un combat entre le Bien et le Mal, mais les intrigues secondaires sont également bien développées et les romances, les dialogues (parfois assez piquants) sont très agréables à lire et amènent un peu de beauté et d'espoir dans cette noirceur du Fléau

https://callysseblog.wordpress.com/2021/02/13/plib2021-les-dragons-de-limperatrice-dalice-sola/

Une lecture en demi-teinte qui ne m’a malheureusement pas vraiment convaincue même si j’ai apprécié découvrir l’histoire de Mulan (je n’ai jamais vu le dessin animé ni le film) ainsi que le conte de Turandot au travers de cette réécriture. Si je n’ai pas lu de chroniques sur ce roman, j’avais en revanche vu de bons échos sur le Discord du PLIB et lu des commentaires plutôt enthousiastes sur Livraddict. Je suis donc partie confiante, certaine de l’aimer mais finalement j’avais peut-être mis inconsciemment la barre trop haute.

Dès le début, et contrairement aux autres lecteurs, je n’ai pas été envoutée par la plume. Je l’ai trouvé simple mais surtout maladroite sur certains enchaînements ou dialogues, comme s’il me manquait un paragraphe ou qu’une réplique semblait ne pas répondre à la précédente. J’ai donc beaucoup buté au départ sur ces passages que mon cerveau voulait coûte que coûte comprendre voir réécrire avant de consentir à passer à la suite. J’ai toutefois fini par m’habituer ce qui a rendu ma lecture plus fluide.

Si j’ai bien aimé le quatuor formé par Mulan, Shen, Calaf et Turandot, je regrette cependant que la psychologie de ces personnages n’ait pas été plus approfondie. Car les romances, qui ont pourtant réussi à me faire légèrement vibrée, ont été pénalisée par ce manque de développement. Exceptée pour Mulan qui aime Shen en secret depuis des années, l’évolution des sentiments amoureux des trois autres paraît ainsi trop rapide voir peu crédible, la palme étant décernée à Shen. En quelques heures à peine (et en une seule phrase dans le roman surtout), alors qu’il vient juste de découvrir qu’elle est une femme, les sentiments fraternels qu’il ressent pour Mulan se transforment comme par magie en sentiments amoureux sans que cela soit plus creusé… quelle frustration! J’aurais préféré que cette romance soit un peu moins facile et expéditive! Quant à celle de Calaf et Turandot, elle me plaisait assez au début, mais pareil elle s’accélère soudainement grâce à des ellipses ce qui fait que j’ai eu l’impression d’avoir sauté une étape dans l’évolution de leur histoire amoureuse.

En ce qui concerne les personnages secondaires, il n’y pas grand chose à dire à leur sujet, tellement ils sont peu développés voir peu présents. J’ai cru que Liu aurait un vrai rôle à jouer mais en fin de compte ce qu’on apprend sur elle n’est pas franchement utile pour le récit et j’ai même fini par l’oublier. J’ai l’impression qu’elle servait juste à ajouter une touche de drama à un stade de l’histoire. Quelle déception, je suis persuadée qu’elle aurait pu être bien plus intéressante si on s’était attardé plus longuement sur elle.

Concernant l’histoire, je l’ai bien aimé dans l’ensemble. La mythologie est bien décrite et la novice que je suis sur la culture chinoise a réussi à s’y retrouver. Le rythme est plutôt sympa et l’intrigue intéressante. La conclusion audacieuse m’a même vachement emballée! Dommage que l’épilogue vienne remettre en cause tout ça… la fin en a perdu de son panache et de son intensité dramatique…

Mon avis :

Deux héroïnes fortes, soumises à des épreuves souvent violentes. Que ce soit Turandot, princesse cruelle par nécessité et si courageuse, ou Mulan, que j’ai découverte sous un nouvel angle, on suit leurs chemins respectifs sans prendre garde aux pages qui défilent.

La plume est forte, fluide, riche. De nombreuses créatures mythiques, étranges et dangereuses rôdent dans les coins. La magie, la sorcellerie, les Divinités de tous rangs s’entremêlent dans ce récit qui converge vers un affrontement inévitable contre le Mal.

De la romance en second plan, des dialogues bien dosés, des scènes qui se visualisent parfaitement, quatre personnages qui sortent du lot : beaucoup d’éléments qui m’ont immédiatement fait plonger dans l’univers d’Alice Sola.

J’ai un tout petit regret sur la fin que je trouve presque trop abrupte, mais cela reste une très belle découverte !

Un sentier qui va vous faire voyager, une fusion entre la culture chinoise et l’Opéra de Puccini.

Ps : attention certaines scènes peuvent heurter les personnes très sensibles.

Pour en savoir plus : http://sentiersdelebora.fr/2020/12/29/les-dragons-de-limperatrice/