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Extrait ajouté par Thyda 2015-11-21T09:22:11+01:00

« — Vous n’irez pas à Oxford avec Jemma, déclara-t-il, alors que M. Belsize s’interrompait pour boire un peu d’eau.

— Bien sûr que si.

— Je refuse que ma femme se promène hors de Londres sans moi.

Poppy le dévisagea d’un air amusé.

— Fletch, si j’ai envie d’aller à Paris seule, je le ferai. Et dès demain même.

— Je vous emmènerai à Oxford.

— Non.

— Poppy, si vous ne me laissez pas vous accompagner, je raconterai à votre mère que vous souffrez d’une maladie rare, et que vous avez besoin qu’elle reste à vos côtés.

Elle étrécit les yeux.

— J’aurais dû me douter qu’on en viendrait à parler de ma mère. »

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Extrait ajouté par Thyda 2015-11-21T09:20:04+01:00

« Son valet se retourna et Villiers se rendit compte qu’il ne lui avait pas répondu. Ce qui était curieux, c’était que Finchley avait exactement les mêmes traits que sa vieille nourrice. L’espace d’une seconde, son large visage à l’expression désapprobatrice se substitua à celui du valet. Le nez de Nanny et celui de Finchley se rapprochèrent et se juxtaposèrent sous ses yeux.

— Votre Grâce ?

— Finchley, avez-vous de la famille dans le Somerset ?

Villiers fronça les sourcils dans un formidable effort pour ne plus voir qu’un seul nez. Il était certain que Finchley n’avait pas besoin d’en avoir deux.

— Non, Votre Grâce. Pourquoi cette question ?

— Vous ressemblez à ma nourrice, marmonna Villiers, sans préciser que cette ressemblance se limitait au nez.

L’idée ne plut visiblement pas à Finchley. Il se raidit davantage, lui sembla-t-il, et leva le menton. Bref, il était plus duc que jamais, en dépit du fait qu’il avait toujours deux nez.

— J’avais oublié cette verrue sur le nez de Nanny, murmura Villiers, songeur. Je l’aimais tout de même, vous savez. C’est peut-être pour cela que je ne me suis jamais marié… Vous croyez que c’est parce que je n’ai pas trouvé de femme avec une verrue sur le nez, Finchley ? Vous pensez que si vous étiez une dame avec une verrue sur le nez je vous épouserais ?

L’espace d’un court instant, Finchley demeura bouche bée.

— Votre Grâce, je vais appeler le chirurgien, déclara-t-il abruptement.

— À votre place, je me ferais enlever ce nez, continua Villiers sans cesser de le fixer. Après tout, celui que vous aviez avant était très bien. Digne d’un duc, si vous voulez mon avis.

— Oui, Votre Grâce. Si vous voulez bien m’excuser, enchaîna le valet en gagnant la porte.

— Pas encore. Je veux un miroir, Finchley.

— Votre Grâce ?

— Donnez-moi le petit miroir. Je veux voir combien j’ai de nez. »

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Elle marmonna quelques mots au sujet de l'intimité.

- Vous avez enlevé tous vos vêtements et vous êtes allongée devant moi, lui rappela-t-il en lui relevant ses jupes. Que craignez-vous ? Nous sommes un vieux couple. Je vais probablement laisser échapper un vent en votre présence après chaque repas.

- Vous n'oseriez pas! 

- Si, et si nous sommes à un dîner, je rejetterai la faute sur vous, continua-t-il en se débattant avec les rubans qui retenaient ses paniers. Je vous donnerai un coup de coude et je déclarerai à voix très haute : " Ne vous inquiétez pas, ma chérie, je vais dire que c'est moi."

- Je vais vous tuer.

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Extrait ajouté par Thyda 2015-11-21T09:22:53+01:00

« — Vous avez vous aussi sûrement des mots que vous ne songeriez jamais à appliquer à vous-même, dit Jemma. N’est-ce pas, Poppy ? Aidez-moi. Voyons… mou ?

— Il ne s’applique qu’aux autres hommes, déclara promptement Fletch.

Poppy était complètement perdue, mais elle sourit néanmoins.

— Phénix est un bon mot, enchaîna Fletch. Quelle que soit la force des flammes, il renaît toujours.

— De quoi parlez-vous ? s’enquit Poppy.

Jemma gloussa, mais Fletch répondit :

— De vulgarités.

Lady Flora prétendait qu’une dame ne devrait jamais montrer qu’elle comprenait un mot vulgaire, mais feindre de n’avoir rien entendu.

— Vous pourriez m’expliquer ?

La servante laissa fuser un rire, ce qui ne fit qu’attiser la curiosité de Poppy.

— À vous l’honneur, Fletch, déclara Jemma.

Il tressaillit, puis :

— Le phénix en question désigne les parties intimes de l’homme.

— Bien sûr, fit Poppy. Et les flammes désignent la syphilis ?

— Non ! Je vous expliquerai le reste plus tard. »

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Extrait ajouté par Thyda 2015-11-21T09:19:09+01:00

« — Je sais ce que vous pensez du suicide de Benjamin, et du rôle que j’ai joué dans sa mort. Nous sommes amis, vous et moi, mais mon amitié n’est pas digne de vous.

— Je ne suis pas d’accord. Il est vrai que Benjamin a décidé de se tuer…

— Après avoir perdu une partie d’échecs contre moi.

— Cela ne gâte en rien la qualité de votre amitié. Benjamin a toujours agi impulsivement, quitte à le regretter ensuite.

— C’est vrai, c’est vrai.

Le duc contempla ses mains. Soudain, il leva les yeux, et les joues de Jemma se colorèrent.

— J’ai décidé de ne plus faire d’erreur avec mes amis, déclara-t-il d’une voix sourde.

— Si jamais vous remportez la partie contre moi, n’hésitez pas à me signaler mes erreurs. J’ai un tel esprit de compétition que je choisirai certainement de vous tuer, vous, plutôt que moi.

— Garce, lâcha-t-il sans se troubler.

Jemma éclata de rire.

— Vous voyez comme nous sommes bons amis ? Ma passion pour les échecs est égale à celle de Benjamin, mais quand je perds une partie, je suis impatiente d’en commencer une autre.

— Les échecs sont votre seule passion ?

Elle réfléchit un instant avant d’avouer :

— Je suppose. »

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Il s'attardait le plus possible lorsqu'il apportait les plats dans l'espoir de surprendre quelques secrets. La conversation ne semblait pas particulièrement grivoise. Ils parlèrent de de l'Inde, (ce pays sans foi ni loi), des pirates (des gens sans foi ni loi), et des baleines. Blount n'avait pas d'opinion sur ces animaux mais n'en etait pas moins méfiant.

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prologue

Saint-Germain-des-Prés, Paris, 1778

La glace accrochée aux appuis des fenêtres scintillait comme du cristal, et la neige fraîchement tombée transformait les rues en rivières d’un blanc laiteux. Contemplant la ville du haut du clocher de Saint-Germain-des-Prés, le duc de Fletcher vit une nuée de bougies allumées aux fenêtres. Bien qu’il ne pût, depuis son poste d’observation, humer le fumet des dindes rôties, les bouquets de houx aux baies rouges suspendus au-dessus des portes étaient la preuve que Paris s’apprêtait à déguster de délicieux mets de Noël, parmi lesquels le pain d’épices, le vin chaud et les gâteaux saupoudrés de sucre glace figureraient en bonne place. La joie brillait dans les yeux des passants et résonnait dans les rires des enfants. Des cloches des églises qui se répondaient à travers la ville aux bouquets de gui qui abritaient de tendres baisers, tout n’était que magie. C’était Noël. Noël à Paris. S’il existait une ville au monde où Noël prenait une dimension exceptionnelle, c’était bien celle-ci. L’atmosphère était envoûtante, aussi enivrante que le meilleur des bordeaux.

À vrai dire, une question capitale divisait les philosophes depuis des siècles : était-il possible d’être à Paris sans tomber amoureux ? Si ce n’est d’une femme ravissante, du moins des clochers et des baguettes de pain. Ici, la pensée de l’interdit touchait tous les cœurs, y compris ceux des gentlemen anglais les plus convenables. Il avait suffi au duc d’un coup d’œil à Notre-Dame, d’une bouchée du délicieux pain français pour succomber. Mais c’était une jeune et ravissante personne du sexe faible qui lui avait fait perdre totalement et irrévocablement la tête.

Le Pont Neuf, aux courbes si voluptueuses, enjambait la Seine, et tout Paris scintillait sous ses yeux. Une forêt de toits et de flèches parsemés de flocons blancs. Chaque gargouille arborait un long nez argenté. Notre-Dame flottait telle une reine, au-dessus d’autres clochers plus modestes qui semblaient implorer l’attention de Dieu. La cathédrale les ignorait fièrement, plus belle et plus luxueuse qu’aucune autre. Noël lui appartenait, semblait-elle affirmer.

— Ce que nous éprouvons l’un pour l’autre est presque miraculeux.

Fletch cligna les paupières et posa les yeux sur Mlle Perdita Selby, sa future épouse. L’espace d’un instant tout se mélangea dans sa tête. Notre-Dame, Poppy, Noël. Comme si une cathédrale était plus érotique qu’une femme, et une femme plus sacrée que la période de Noël.

Elle lui sourit. Dans son visage, encadré de boucles d’un blond très pâle, sa bouche pleine était aussi tentante qu’une prune bien mûre.

— Vous ne trouvez pas que c’est trop beau pour être vrai, Fletch ? Vous ne le pensez pas, n’est-ce pas ?

— Bien sûr que non, répondit-il aussitôt. Vous êtes la plus jolie femme du pays, Poppy. Le seul miracle, c’est que vous soyez amoureuse de moi.

— Ce n’est pas un miracle, souffla-t-elle en posant un doigt délicat sur la fossette qui creusait le menton de Fletch. À l’instant où je vous ai vu, j’ai su que vous aviez tout ce que je recherche chez un mari.

— C’est-à-dire ?

Il lui entoura les épaules du bras sans se soucier des regards. Après tout, ils étaient à Paris et les convenances n’étaient pas aussi strictes qu’à Londres.

— Eh bien, vous êtes duc, répliqua-t-elle, taquine.

— Vous ne m’aimez donc que pour mon titre ?

Il se pencha pour déposer un baiser sur sa joue. Le contact de sa peau douce et crémeuse fit naître en lui un désir violent. Le genre de désir qui vous donnait envie d’embrasser une femme de la tête aux pieds, de respirer son odeur, de la croquer comme si elle était plus savoureuse qu’une truffe au chocolat – ce qui était sûrement le cas.

Il n’avait jamais éprouvé cela avant de venir en France. En Angleterre, les hommes considéraient les femmes comme des êtres à posséder. Mais à Paris, Fletch avait senti un changement s’opérer en lui. Il voulait vénérer le corps de Poppy, goûter la saveur salée de sa peau, cueillir du bout de la langue ses larmes de joie après lui avoir fait connaître le bonheur suprême.

— Mais oui ! dit-elle en s’esclaffant. Votre titre est ce qu’il y a de plus important. Je n’ai même pas remarqué que vous étiez séduisant, que vous traitiez les dames avec un infini respect, que vous étiez un merveilleux danseur, et… et que vous aviez cette adorable fossette.

— Quelle fossette ?

Fletch avait envie d’un baiser, et il avait l’intention de la distraire en la faisant parler suffisamment longtemps pour l’y préparer. La petite Poppy était la fille la plus adorable du monde, mais diablement difficile à embrasser. Chaque fois qu’il parvenait à se retrouver seul avec elle, il y avait toujours une bonne raison pour qu’il ne puisse pas la prendre dans ses bras et l’embrasser. À ce train-là, il faudrait attendre la nuit de noces pour se livrer à toutes les délicieuses folies qui lui occupaient l’esprit vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

— Sur le menton, précisa-t-elle. C’est cette fossette qui m’a décidée.

Fletch s’écarta, un peu dépité.

— Je déteste cette fossette. En fait, je compte me laisser pousser la barbe pour la cacher.

— Oh, vous ne pouvez pas faire cela ! protesta-t-elle en lui caressant la joue. C’est tellement mignon. Il suffit de la regarder pour savoir quel genre d’homme vous êtes vraiment.

— Et quel genre d’homme suis-je ?

Il ignorait encore à quel point sa réponse résonnerait dans sa tête au cours des années à venir.

— Un homme honorable et sincère. Et… le mari idéal. Toutes les dames sont de mon avis. Si vous entendiez la comtesse de Pellonnière ! Elle vous trouve délicieux.

Fletch songea que Poppy n’avait pas bien compris la raison de l’admiration de la comtesse.

— Elles disent toutes cela ?

Il était assez proche à présent pour prendre ses lèvres. Pendant une seconde, il crut qu’elle allait s’abandonner. Sa bouche rose, dont le souvenir l’empêchait de dormir, s’adoucit sous la sienne. Mais quand il voulut y goûter du bout de la langue…

— Ah ! Que faites-vous ?

— Je vous embrasse, répondit-il, en reculant sous ses coups de manchon.

— C’est dégoûtant. Dégoûtant ! répéta-t-elle en le fusillant du regard. Vous n’imaginez pas que les duchesses font ce genre de choses, j’espère ?

— Quoi ? Embrasser ? fit-il, tout déconfit.

— Embrasser ainsi. Vous mettez votre… votre salive dans ma bouche ! s’exclama-t-elle, horrifiée. Comment avez-vous pu croire que j’autoriserais une chose pareille ? Je suis dégoûtée !

— Mais Poppy, c’est comme cela que l’on s’embrasse, protesta-t-il, quelque peu refroidi. Vous n’avez jamais vu les gens s’embrasser sous le gui ? Demandez à n’importe qui.

— Comment le pourrais-je ? chuchota-t-elle, hors d’elle. Je serais obligée de révéler votre perversion… et je m’y refuse. Après tout, vous allez devenir mon mari !

Il lut dans ses yeux un étrange mélange de réprobation et d’adoration.

— Demandez à la duchesse de Beaumont ! s’exclama-t-il soudain. Elle saura très bien ce que je veux dire.

Poppy se rembrunit.

— Ma mère prétend que la duchesse est l’Anglaise la plus dénuée de principes de tout Paris. J’aime certes beaucoup Jemma, mais je ne suis pas sûre que…

— Le fait que votre mère désapprouve la duchesse est la preuve que c’est la personne idéale à qui poser ce genre de petites questions anodines.

— Mais Jemma n’embrasse personne. D’après mère, le duc ne lui rend visite qu’une fois par an depuis des années.

Elle posa sur Fletch ses grands yeux innocents.

— Comment pourrais-je lui parler de vos baisers ? Elle serait triste de penser que son propre mariage est terriblement vide, alors que le nôtre sera tellement merveilleux.

Elle lui caressa la joue, et soudain il oublia tout.

— Que vous lui demandiez ou non m’est égal, déclara-t-il en la prenant dans ses bras.

Par bonheur, elle acceptait qu’il l’étreigne. Il faudrait qu’il s’en contente jusqu’à leur mariage.

— Nous réglerons tout cela lors de notre nuit de noces.

Il avait bien l’intention d’offrir à sa chère Poppy autant de plaisir qu’elle lui en procurerait. Il avait appris quantité de choses sur le plaisir féminin dans un livre français qu’il avait déchiffré avec peine, trébuchant sur une foule de mots inconnus. C’est ainsi qu’il avait compris qu’au cours des ébats qu’il avait partagés avec des demi-mondaines avant de venir à Paris, le plaisir de ses partenaires n’avait jamais été réel. Le seul souvenir de leurs gémissements feints le faisait frémir.

Son séjour à Paris lui avait au moins appris une chose : il pouvait coucher avec Cléopâtre en personne, si celle-ci n’y prenait aucun plaisir, cela ne l’intéressait pas. Quand une Parisienne souriait, son sourire était une invitation à lui donner du plaisir. Fletch songea à Cécile, qui lui avait dit que ses lèvres lui évoquaient d’exquises cerises, ou à Elise, qui avait poussé des petits cris émerveillés lorsqu’elle l’avait vu nu. Bien sûr, il avait connu Elise et Cécile lors de son premier mois à Paris, avant de tomber amoureux. Désormais, son cœur appartenait à Poppy, et son corps ne demandait qu’à suivre le penchant de son cœur.

Poppy fronça les sourcils. Qu’entendait-il exactement par « régler tout cela » ? C’était à croire qu’il tenait absolument à l’embrasser de cette manière.

Poppy avait l’esprit pratique. Elle voyait bien que les manières aimables de son fiancé et ses regards empreints de douceur masquaient une solide détermination. Il suffisait de regarder ses boucles agitées par le vent. Jamais la moindre trace de poudre sur ses cheveux ! Sa mère avait beau afficher un air désapprobateur, Fletch ne transigeait pas. Poppy devait admettre qu’il avait belle allure avec ses cheveux de jais en bataille.

— Je demanderai à Jemma, promit-elle.

Il lui embrassait l’oreille, et cela lui plaisait. En fait, elle aimait qu’il la prenne dans ses bras – tant qu’il ne la décoiffait pas, bien sûr –, qu’il lui embrasse l’oreille, les joues, le menton, et même les lèvres. Sauf quand il essayait d’en prendre un peu trop à son aise.

Sa mère lui avait donné des instructions très précises.

— Tu dois l’autoriser à poser les lèvres sur les tiennes. Après tout il est duc. Tu seras duchesse. Et pour attraper un duc, il faut bien supporter certains petits outrages.

À l’époque, ces paroles avaient fait rire Poppy. Elle était submergée de bonheur. Elle était amoureuse d’un duc, et sa mère était contente. Son Fletch chéri l’aimait… et cela la rendait follement heureuse.

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