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Sa remarque déclencha un rire chez Dorien et Jaden comprit qu’il avait eu raison : il y avait autre chose. Dorien s’approcha de Jaden en jetant un coup d’oeil autour d’eux pour s’assurer qu’ils étaient encore seuls. Jaden, curieux, fit de même. Il n’y avait plus de visages aux fenêtres et tout
était tranquille. Il se dit que ces prises de bec étaient courantes ici. Pour un quelconque observateur, la chose avait probablement semblé sans grande importance. Malgré cela, il savait très bien que quelqu’un pouvait être tapi dans l’ombre en essayant de comprendre ce qui se passait. Il y avait tant de loups ici… Il se demanda s’il y avait même des humains dans cette ville. L’air était rempli de l’odeur musquée de loup-garou, même s’il s’y était quelque peu habitué
maintenant. Il s’étonna de pouvoir la supporter aussi bien.
Mais il n’avait jamais voulu découvrir s’il pouvait se désensibiliser.
Il était encore nerveux — il fallait s’y attendre lorsqu’on respirait continuellement l’odeur d’un ennemi naturel —, mais il pouvait se tenir ici et respirer normalement, parler normalement, sans se sentir déchiré entre le désir de fuir et celui de combattre.
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