Extraits

« — Tu trouves le pognon, et t’es des nôtres. L’entraînement a déjà commencé pour les autres. Le Donjon ouvre dans deux semaines. C’est un combat à mort en trois soirées. Les survivants se battent en finale. Si tu gagnes, c’est le pactole. Tu as deux semaines pour trouver le fric et te préparer.

Le Donjon.

Deux semaines.

Ma vengeance !

Alik Durov.

Tue-le !

J’étais prêt à tout pour trouver le fric. »

- Dieu a mis un peu de l'âme de mon fils en toi pour que, quand il se perdrait, ses pas le ramènent à toi. Tu es l'autre moitié de son âme. Tu l'as sauvé... Tu nous as tous sauvés.

Retenant un flot de larmes, je reculai et l'embrassai sur la joue. Aucun mot ne pouvait exprimer ce que je ressentais.

They were always meant to be together, one boy and one girl, two hearts split into two, sent to far-off lands on their own. For God wanted to see if true love could be tested. He wanted to see if two halves of one soul could find each other again, even against the odds. Years would pass. They would both be hurt. They would both be sad, but one day, when they least expected it, they would stumble into each other’s paths. The question is: would they recognize each other’s soul? And would they find their way back to love…?

Pas de passé, pas de nom, pas de famille.

- T'es russe?

Je ne m'étais pas attendu à ce qu'il me pose cette question. Qu'est-ce que j'en savais ? J'étais 818. J'avais grandi au goulag. J'avais été dressé pour tuer. Et j'avais massacres plus de six cents adversaires. Voilà mon pedigree.

Pas de passé, pas de nom, pas de famille.

Juste une complète paralysie émotionnelle.

— Non, répliqua Talia d’une voix douce, tu as seulement le cœur brisé. Parfois, on ne s’en remet jamais. Mais…

Je me mordillai la lèvre inférieure pour m’empêcher de sangloter tout haut.

— Mais quoi ? susurrai-je.

— Parfois, un cœur brisé peut laisser filtrer la lumière.

« Cela me brisait le coeur, parce qu’il n’était plus le Luka de mon enfance. Il était abîmé, las, tenaillé par son passé . À jamais changé. Mais il était celui que j’aimais au présent, celui qui m’avait toujours protégée. Et c’était plus vrai que jamais. Et même s’il avait eu la vie dure, en ma compagnie, il trouvait la paix »

Kisa

La porte d'acier s'ouvrit et Viktor accourut à l'intérieur. Il s'accroupit face à moi.

-Ruine, fils, il faut pas rester là.

Je levai les yeux vers lui, puis les posai de nouveau sur 362.

-Je le connaissais, annonçai-je d'une voix entrecoupée.

Viktor hocha la tête et posa la main sur mon épaule.

-Je sais fils. j'avais deviné à son tatouage et à ta réaction dès que tu es entré dans la cage.

-C'était mon... ami, lâchai-je enfin, le terme rendant un son étrange et me laissant un goût doux-amer dans la bouche.

" Kisa "

- Je ferme les yeux pour mieux te sentir.

A ces mots, il posa la sur mon cœur et ajouta d'une voix rauque:

- Ces yeux ont vu trop de mauvaises choses. Ça, je veux le sentir avec le cœur.

J’aime beaucoup ce passage:

« Ils étaient destinés de toute éternité à se rencontrer : un garçon et une fille, deux cœurs coupés en deux, envoyés, chacun de leur côté, en des contrées perdues, car Dieu voulait s’assurer que l’amour vrai résiste bien à l’épreuve. Il voulait vérifier que les deux moitiés d’une même âme parviennent à s’unir à nouveau, même lorsque toutes les chances ne sont pas de leur côté. Les années passent. Tous deux connaissent la souffrance. Tous deux connaissent la tristesse. Mais un jour, tandis qu’ils s’y attendent le moins, le hasard les met en présence l’un de l’autre. La question est : se reconnaîtront-ils ? Et, si oui, retrouveront-ils le chemin de l’amour ? »