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Lorsque je mis fin à ce baiser, Zaal se mit à me caresser les cheveux et, adoptant un air grave, demanda :
— Tu es… pour moi ?
Ne pensant plus qu’à Zaal et moi, au magnétisme qui opérait entre nous et à ce que nous venions de partager, je posai mon front contre le sien et répondis dans un murmure :
— Oui, Zaal. Je crois que je suis… pour toi
Afficher en entier— Tu es… pour moi, déclara-t-il.
Ces mots qu’il m’avait déjà dits, si simples et pourtant si chargés de sens, résonnèrent au plus profond de mon âme.
Mes larmes se mirent à couler lorsque je me rendis compte que c’était sa façon de me dire qu’il m’aimait.
— Tu préfères le dire comme ça ? demandai-je d’une voix alourdie de bonheur.
Il hocha la tête avec véhémence et une expression grave et résolue apparut sur son visage.
— Tu es vraiment pour moi. Pour aucun autre homme. Rien que pour moi. Et moi… je suis pour toi. C’est comme ça que je te dis « je t’aime ». Ce sont les mots qui viennent de mon âme écorchée. Pas des mots que tout le monde dit, mais des mots qui proviennent de ce coeur qui est plein, et de ce coeur seulement.
Ces quatre mots si simples, « tu es… pour moi », étaient parfaits.
Afficher en entierSouris, voulus-je lui dire.
Je voulais la voir sourire encore.
Je portai une de mes mains à ses lèvres, si roses et si pulpeuses. J’aurais voulu continuer de les caresser, mais je désirais surtout la voir sourire. Mon maître et ses sbires ne souriaient pas.
Je fis un signe de la tête en direction de sa bouche tout en lui tapotant les lèvres du doigt. Elle fronça les sourcils et leva une main pour prendre la mienne.
- Qu’est-ce que tu veux ? me demanda-t-elle doucement.
Je libérai ma main et tapotai une nouvelle fois les lèvres. Elle soupira et pencha un peu plus la tête vers moi.
- Parle-moi. Dis-moi ce que tu veux.
J’aurais voulu le lui dire, mais je ne le pouvais pas. Mon maître ne m’autorisait jamais à parler. Je secouai la tête et me rassis sur les talons.
Elle s’éloigna et revint avec de l’eau. Elle souleva une bouteille pour me la montrer.
- Tu veux bien me laisser te laver les cheveux ?
Je touchai mes cheveux, perplexe quant aux raisons qui pouvaient la pousser à vouloir me les laver. Elle porta la main à mon épaule.
- Tu veux bien ? Ça me ferait plaisir, dit-elle dans un murmure.
Elle me sourit alors.
Je me redressai précipitamment et la tirai vers moi avant de lui toucher les lèvres et de hocher la tête.
Elle me dévisagea intensément pour essayer de me comprendre, puis elle sembla frappée par l’évidence et m’offrit un autre sourire.
- Tu veux me voir sourire ? Tu aimes bien quand je souris ?
J’acquiesçai et m’approchai d’elle pour caresser du doigt le contour de ses lèvres. Elle me laissa la toucher, admirer son sourire, puis elle déposa les doigts sur ma bouche. Elle avala sa salive, visiblement nerveuse
Afficher en entierZaal se remit à faire glisser mes doigts sur sa joue, puis remonta sur son front et redescendit sur l’autre côté de son visage. Je recentrai, quant à moi, mon attention sur son étrange tentative de communication.
Il lança alors un coup d’œil rapide au saladier d’eau et je compris soudain ce qu’il cherchait à me faire comprendre: il voulait que je lui nettoie le visage.
—Ton visage? demandai-je. (Il se figea en m’entendant parler.) Tu veux que je lave ton visage?
Il abaissa un instant les paupières sur ses magnifiques yeux sans espoir. Il me répondait «oui».
Afficher en entier« — Non, Zaal. Ils t’empêcheront de penser, ils te voleront tes souvenirs encore une fois. Ils t’obligeront de nouveau à tuer. Tu devras retourner vivre dans l’obscurité ! Je ne peux pas. Je ne peux pas… S’il te plaît.
— Mais toi, tu vivras, me dit-il dans un murmure. »
Afficher en entier— Tu es… pour moi, me dit-il tout bas.
Je souris une nouvelle fois et répliquai tout aussi bas mais avec une conviction absolue ainsi que des larmes dans les yeux :
— Je suis… pour toi.
C’étaient nos mots à nous.
Qui venaient directement du cœur.
Car j’étais à lui.
Et il était à moi.
Un Kostava et une Tolstaia.
Cœur à cœur.
Âmes écorchées enlacées pour l’éternité.
Afficher en entierJe portai une de mes mains à ses lèvres, si roses et si pulpeuses. J'aurais voulu continuer de les caresser, mais je désirais surtout la voir sourire. Mon maître et ses sbires souriaient pas.
Je fis un signe de la tête en direction de sa bouche tout en lui tapotant les lèvres du doigts. Elle fronça les sourcils et leva une main pour prendre la mienne.
- Qu'est-ce que tu veux ? me demanda-t-elle doucement.
Je libérai ma main et tapotai une nouvlle fois les lèvres. Elle soupire et pencha un peu plus la tête vers moi.
- Parle-moi. Dis-moi ce que tu veux.
J'aurais voulu le lui dire, mais je ne le pouvais pas. Mon maître ne m'autorisait jamais à parler. Je secouai la tête et me rassit sur les talons.
Elle s'éloigna et revint avec de l'eau. Elle soulèva une bouteille pour me la montrer.
- Tu veux bien me laisser te laver les cheveux ?
Je touchai mes cheveux, perplexe quant aux raisons qui pouvaient la pousser à vouloir me les laver. Elle porte la main à mon épaule.
- Tu veux bien ? Ça me ferait plaisir, dit-elle dans un murmure.
Elle me sourit alors.
Je me redressai précipitamment et la tirai vers moi avant de lui toucher les lèvres et de hocher la tête.
Elle me dévisagea intensément pour essayer de me comprendre, puis elle semble frappée par l'évidence et m'offrit un autre sourire.
- Tu veux me voir sourire ? Tu aimes bien quand je souris ?
J'acquiesçai et m'approchai d'elle pour caresser du doigt le contour de ses lèvres. Elle me laissa la toucher, admirer son sourire, puis elle déposa les doigts sur ma bouche. Elle avala sa salive, visiblement nerveuse.
Afficher en entier— Tu es vraiment pour moi. Pour aucun autre homme. Rien que pour moi. Et moi… je suis pour toi. C’est comme ça que je te dis « je t’aime ». Ce sont les mots qui viennent de mon âme écorchée. Pas des mots que tout le monde dit, mais des mots qui proviennent de ce coeur qui est plein, et de ce coeur seulement.
Afficher en entier-Mon cœur est plein, Talia. Il est plein, pour toi. (Je sentis ma gorge se serrer en entendant ces mots qui jaillissaient du plus profond de son âme.) Avant, il était vide et petit, mais maintenant il bat fort.
Il se pencha vers moi et déposa le plus doux et le plus léger des baisers sur mes lèvres. Je me délectai de la caresse de sa bouche, de celle de ses mains dans mon dos. Je me délectai de lui tout entier. Je priai pour que le temps s’arrête, se fige, afin de vivre éternellement en ce moment, cet instant sublime.
Je voulais qu’il ne s’arrête jamais.
Afficher en entier-Mon cœur est plein, Talia. Il est plein, pour toi. (Je sentis ma gorge se serrer en entendant ces mots qui jaillissaient du plus profond de son âme.) Avant, il était vide et petit, mais maintenant il bat fort.
Il se pencha vers moi et déposa le plus doux et le plus léger des baisers sur mes lèvres. Je me délectai de la caresse de sa bouche, de celle de ses mains dans mon dos. Je me délectai de lui tout entier. Je priai pour que le temps s’arrête, se fige, afin de vivre éternellement en ce moment, cet instant sublime.
Je voulais qu’il ne s’arrête jamais.
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