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« Je la vis alors, comme si elle était véritablement là, se tenir devant moi et me tendre la main ; mais alors que je levais la mienne, un Spectre s’approchait derrière elle un couteau à la main, qu’il lui plantait dans la gorge avant que j’aie eu le temps de faire quoi que ce soit. Je vis la mona écarquiller ses jolis yeux, puis s’écrouler à mes pieds, la vie quittant son corps aussi vite que le sang coulait de sa plaie.
Je secouai la tête et m’efforçai de m’étendre sur le lit tout en essayant encore de chasser ces images de mon esprit.
Car la désirer ne ferait que me rendre faible.
Jamais je n’offrirais mon cœur à quiconque, car cela n’engendrerait que de la souffrance.
Jamais je ne deviendrais faible. »
Copyright © 2017 by Tillie Cole. Tous droits réservés.
© Bragelonne 2018, pour la présente traduction
Afficher en entierSi d’aventure quelqu’un tentait encore de nous nuire, nous ne ferions qu’un.
Nous mutilerions.
Nous massacrerions.
Nous décimerions.
Et ensemble, nous apporterions ruine, tourment, ravage et révolte.
Afficher en entierEnsemble nous apporterions ruine, tourment, ravage et révolte.
Afficher en entier- Moy prekrasnyy, dit-il dans un souffle.
Je fermai alors les yeux en laissant mon coeur s'imprégner de ces mots : << Ma toute belle. >>
Il me trouvait belle, et il me considérait comme sienne.
- My voin, répliquai-je dans un soupir de bonheur.
Mon guerrier.
Afficher en entierNos tragédies nous avait rendu plus forts.
La distance avait renforcé notre amour.
Son coeur m'appartenait.
Le mien lui appartenait.
Elle qui était mon âme soeur.
Et moi, l'enfant qui lui était destiné ; à elle, et rien qu'à elle.
Nous étions enfin chez nous.
Heureux.
Et en paix.
Afficher en entier901
Lorsque je me réveillai, plus tard cette nuit-là, avec dans les bras 152 secouée de tressautements violents dus à la drogue, je la basculai sur le dos et ôtai tous nos vêtements. Au moment de la pénétrer et de sentir ma chaleur de son sexe m’inonder, je la vis lever sur moi des yeux pleins de désirs et me pris à regretter qu’elle soit sous l’influence de la drogue.
Pour la première fois de ma vie, j’eus envie de lui faire l’amour de façon consentante. Je souhaitais qu’elle me veuille réellement en elle dans une étreinte naturelle.
Et je voulais la faire mienne.
Sans aucun artifice.
Sans stratagème.
Seulement elle et moi, nous abandonnant à nos sentiments. Deux esclaves, libres l’espace d’une nuit, évadés des prisons du maître.
Afficher en entierElle me regarda alors et s'approcha craintivement. Je la regardai se camper devant moi et lever les yeux vers les miens. Je ressentis un intense pincement au cœur en voyant de si près son visage mutilé, et je repensais à l'histoire que m'avait racontée Inessa du supplice de la chiri , à qui on avait jeté de l'acide au visage parce qu'elle avait refusé de coucher avec un garde. Je vouais un respect sans bornes à cette jeune fille.
Afficher en entierUne boule se logea dans ma gorge en entendant la tristesse dans sa voix, mais je me sentis plus bouleversé encore par la sensation de cette main minuscule délicatement posée sur ma joue. Être avec elle était différent de tout ce que j'avais pu imaginer, mais ce n'était encore rien à comparaison de l'effet que produisait sur moi cette caresse sur mon visage.
Car l'espace d'un instant, cela suffit à raviver quelque peu mon cœur desséché.
Pendant une fraction de seconde, j'eus l'impression d'être vivant.
Ce fut à cet instant que je reviens à la vie.
Afficher en entier« Je pris une inspiration tendue et accélérai le pas, puisant du réconfort dans la certitude qu’il n’existait personne de suffisamment fort pour me vaincre de sitôt.
Car j’étais le Saigneur russe.
Le collectionneur d’âmes.
Je régnais sur ce sable.
Les Fosses de Sang étaient mon domaine.
Et je combattrais jusqu’à la mort. »
Afficher en entierNous mutilerions.
Nous massacrerions.
Nous décimerions.
Et ensemble, nous apporterions ruine, tourment, ravage et révolte.
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