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- Bon, ben, arrête de jacasser avec des vielles dames et va te fourrer dans les ennuis tout de suite, comme ça, y t'en restera moins pour p'us tard.

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-?

~His dictis, solutus est.

-Lena

~Personne le défunt, Personne le vivant

Personne n'abandonne et Personne ne donne

Personne ne m'entend, juste Personne s'en soucie

Personne ne me craint, Personne juste me regarde

Personne ne m'appartient et Personne ne reste

Aucune Personne ne connait rien a rien

Il ne reste rien que des riens et des ruines

-Oscar Wilde

~La vérité est la vérité.<<Rarement pure et jamais simple>>.

-Galilée

~Toutes les vérités sont faciles à comprendre dès lors qu'on les a découvertes; le problème est de les découvrir .

-Lena

~ Attendant que la vérité m'étrangle.

~Les ténèbres se cachent et je crois pouvoir les retenir, la suffoquer dans ma paume, mais quand je regarde mes mains sont vides, silence tandis qu'elle referme ses doigts autour de moi.

~Cœurs mortels et peurs mortelles, une chose qu'ils peuvent partager jusqu'à ce que je le relâche comme un moineau.

-Etan

~ Le poids de ma conscience.

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Dix-sept lunes, dix-sept ans,

Choisir entre Noir et Blanc,

L'or pour oui, le vert pour non,

Dix-sept ans, pas un de plus...

Dix-sept lunes, dix-sept tours,

Yeux noirs brûlants comme un four,

Le temps presse, une encore plus,

Dans le feu la lune est mue...

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j'ai été soulager: pour moi elle serait toujours Lena.

La fille de mes rêves.

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On pardonne aisément à l'enfant qui a peur du noir.

La vraie tragédie de la vie, c'est quand les hommes ont peur de la lumière.

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" -Pourquoi mes vieux ne peuvent-ils pas ressembler aux tiens?

-Cinglé? Morte? Sans vouloir t'offenser, je crois que je te bats en matière de dinguerie.

-Ton père n'est plus fou.Enfin pas plus que n'importe qui ici. Tout le monde s'en fiche, quand tu te balades en pyjama juste après la mort de te femme. Les miens n'ont aucune excuse. Ils ont seulement pété un boulon.

-On ne sera pas comme eux. Parce que toi, tu seras un batteur réputé de New York, et que moi... je ne sais pas encore, mais ça n'impliquera ni uniforme confédéré ni bibine.

Je m'efforçais d'avoir l'air convaincant, même s'il était difficile de dire ce qui était le plus improbable: Link en musicien célèbre ou moi quittant Gatlin.

La carte était toujours accrochée au mur de ma chambre. Celle où une fine ligne verte reliait les endroits que j'avais rencontré au fil de mes lectures, les villes où je désirais me rendre. J'avais consacré toute mon existence à songer à des routes menant partout sauf à Gatlin. Puis j'avais rencontré Léna, et ça avait été comme si mes vaticinations voyageuses n'avaient jamais existé. Il me semble que j'aurai accepté d'être coincé n'importe où, même ici, pourvu que Léna et moi soyons ensemble. Il était étrange de constater que la carte paraissait avoir perdu ses attraits au moment où j'en aurais le plus besoin. "

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"

-Regarde!

Se dressant, elle s'est hissée jusqu'à la ramure calcinée et fragile. Un citron parfaitement jaune, le seul du verger, entouré par des cendres. Lena l'a cueilli, des flocons noirs ont voleté alentour. Dans sa paume, le zeste luisait. Elle s'est laissée retomber dans mes bras.

-Tu te rend compte? Tout n'a pas brûlé.

-Ça va repousser, L.

-Je sais, a-t-elle répondu sur un ton guère convaincu en tournant et retournant l'agrume entre ses doigts.

-L'année prochaine, à la même époque, tout aura repris vie.

Elle a levé la tête, et j'en ai profité pour embrasser son front, son nez, la tache de naissance en impeccable croissant de lune sur sa pommette.

-Tout sera vert. Même les citronniers repousseront. Nous nous sommes débarrassés de nos chaussures, avons frotté nos pieds les uns contre les autres, l'habituelle décharge se manifestant dès que nos peaux nues entraient en contact. Nous étions si proches que ses boucles se répandaient sur mon visage. J'ai soufflé pour les écarter. Elle m'a entraîné, j'ai été ballotté par le courant qui nous reliait et nous séparait en même temps. Quand j'ai tendu le cou afin de baiser sa bouche, elle m'a taquiné en fourrant le citron sous mon nez.

-Sens!

-Il a la même odeur que toi.

Citrons et romarin, le parfum qui m'avait attiré vers elle lors de notre première rencontre. Elle l'a humé, a grimacé.

-Acide, a-t-elle plaisanté. Comme moi.

-Je ne te trouve pas acide.

Je l'ai serrée encore plus fort contre moi, jusqu'à ce que nos cheveux soient pleins de cendres et d'herbes, jusqu'à ce que le fruit ait roulé quelque part sous nos pieds, en bas de la couverture. Sur ma peau, la chaleur avait des allures de feu. Même si, ces derniers temps, tout ce que j'éprouvais quand je tenais sa main était un froid mordant, quand nous nous embrassions pour de vrai, ce n'était que chaleur. Je l'aimais jusqu'au moindre atome, jusqu'à la moindre des cellules incandescentes. Nous nous sommes ainsi embrassés au point que mon cœur a commencé à avoir des ratés, et que la lisière de mon champ de vision, de mes sensations, de mon ouïe a commencé à s'assombrir.

Lena m'a repoussé, pour ma sauvegarde, et nous sommes restés allongés, tandis que je tentais de reprendre haleine.

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Ethan

Arrête de cogiter et creuse!

Lâchant ma pelle, je me suis hissé hors de la tombe. Couchée sur le ventre, Lena agitait ses pieds chaussés de ses vieilles Converse. J'ai attiré sa bouche vers le mienne et je l'ai embrassée jusqu'à ce que le cimetière se mette à virevolter.

- Un peu de tenue, les enfants! A braillé Link. Nous y sommes.

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Ethan

Lena s'est tournée vers moi. Pendant une minute, tout a paru redevenir normal, elle a semblé avoir envie d'être avec moi sur cette serviette. Malheureusement, l'impression a duré juste le temps que s'installe le silence. Sa peau pâle luisait sous le fin tricot de corps qui y collait dans la touffeur humide et suffocante d'une journée de juin en Caroline du Sud. Les stridulations des cigales noyaient presque notre embarrassant mutisme. Presque. La jupe noire de Lena ondulait bas sur ses hanches. Pour la centième fois, j'ai regretté que nous n'ayons pas nos maillots. Je n'avais jamais vu Lena en tenue de bain. Je me suis efforcé de chasser cette pensée de mon cerveau.

Aurais-tu oublié que je t'entends?

J'ai tressailli. Ça recommençait. Elle réapparaissait dans mon esprit – c'était la seconde occurrence aujourd'hui – comme si elle ne l'avait jamais déserté. Un coup, elle m'adressait à peine la parole, le coup suivant, elle se comportait comme si nos relations ne s'étaient pas modifiées. Nous aurions dû en discuter, sauf que je n'avais plus la force de me disputer.

Reconnais que tu serais inoubliable en bikini, L.

Se penchant vers moi, elle a fait passer mon tee-shirt délavé par-dessus mon crâne. Quelques-unes de ses mèches folles ont caressé mes épaules. Elle a glissé un bras derrière ma nuque, m'a attiré vers elle. D'aussi près, j'ai distingué les reflets du soleil dans ses prunelles. Je ne me souvenais pas que celles-ci eussent été aussi dorées.

Me jetant mon vêtement au visage, elle s'est sauvée en direction du lac et y a plongé tout habillée en riant comme une petite fille. Elle n'avait ni ri ni plaisanté depuis des mois. À croire qu'on me la rendait, le temps d'un après-midi, même si j'ignorais pour quelle raison. Je me suis interdit d'y réfléchir plus avant et me suis lancé à sa poursuite, me ruant dans les eaux peu profondes des berges.

- Arrête!

Elle m'a éclaboussé, je lui ai rendu la pareille. Ses fringues dégoulinaient, mon short aussi. La sensation était cependant agréable, au soleil. Au loin, Link nageait vers la jetée. Nous étions tranquilles.

- Attends, L!

M'adressant un sourire par-dessus son épaule, elle s'est enfoncée sous la surface.

- Tu ne vas pas t'en tirer aussi facilement.

J'ai attrapé sa cheville avant qu'elle ne disparaisse, l'ai tirée vers moi. Hilare, elle s'est débattue comme une anguille, m'entraînant avec elle sous la flotte.

- Je crois avoir frôlé un poisson! A-t-elle piaillé.

Je l'ai prise par la taille. Nous nous faisions face, seuls au monde avec le soleil et l'eau. Il était désormais impossible que nous nous évitions.

- Je ne veux pas que tu partes. Je veux que les choses redeviennent ce qu'elles étaient. On ne pourrait pas revenir en arrière, tu sais, comme avant...

- Chut! M'a-t-elle coupé en plaquant un doigt sur mes lèvres.

Une bouffée de chaleur s'est répandue dans tout mon corps. J'avais presque oublié cette sensation, cette brûlure, ce courant électrique. Elle a noué mes bras derrière mon dos, a posé son front contre mon torse. J'ai eu l'impression que de la vapeur s'échappait de ma peau, me picotant là où elle me touchait. Je n'avais pas été aussi proche d'elle depuis des semaines. J'ai respiré profondément. Citrons et romarin... et quelque chose d'autre. Quelque chose de nouveau.

Je t'aime, L.

Je sais.

Elle a relevé la tête, je l'ai embrassée. Elle s'est fondue dans mon étreinte comme elle ne l'avait pas fait depuis tellement longtemps. Le baiser nous a amenés à bouger, comme victime d'une espèce d'Enchantement propre à nous. Je l'ai soulevée, ses jambes suspendues par-dessus le noeud de mes bras. Dans une cascade d'eau, je l'ai portée jusqu'à la serviette. Nous nous sommes roulés dans le sable sale. La chaleur qui émanait de nous s'est sublimée en incendie. La passion nous égarait, il fallait que nous récupérions le contrôle de la situation.

L.

Elle haletait sous le poids de mon corps. De nouveau, nous avons roulé, j'ai tenté de reprendre haleine. Rejetant la tête en arrière, elle s'est esclaffée, déclenchant un frisson qui a couru le long de ma colonne vertébrale. Ce rire venait droit de mon rêve. C'était celui de Sarafine. Lena riait exactement comme elle.

Lena.

Me racontais-je des histoires? Avant de pouvoir répondre à ma question, je me suis retrouvé sous elle et je n'ai plus pensé à rien. J'étais perdu dans les secondes, entrelacé en elle. Ma poitrine s'est serrée, j'ai senti mon pouls se ralentir. J'avais conscience que, si nous ne nous interrompions pas très vite, je finirais aux urgences, voire pire.

Lena!

Une douleur fulgurante a déchiré mes lèvres. La repoussant, je me suis écarté, ahuri. Lena s'est éloignée elle aussi, se redressant sur ses genoux. Ses yeux flamboyaient, immense et or, presque dénués de toute trace de vert. Sa respiration était heurtée. Me pliant en deux, j'ai tenté de reprendre mon souffle. Tous mes nerfs avaient été incendiés l'un après l'autre. Lena a relavé la tête, et j'ai à peine aperçu son visage à travers l'emmêlement de ses cheveux pleins de sable. J'ai surtout distingué l'étrange éclat doré de ses iris.

- Évite-moi.

Elle avait parlé lentement, comme si ces mots provenaient du plus profond d'elle-même, d'un endroit insondable. Link était sorti de l'eau et essuyait ses cheveux hérissés avec sa serviette. Il avait l'air ridicule, avec les lunettes de natation en plastique que sa mère, depuis l'enfance, l'obligeait à mettre dès qu'il se baignait.

- J'ai loupé quelque chose? Nous a-t-il lancé.

J'ai porté la main à mes lèvres, grimacé, regardé mes doigts. Du sang.

Lena s'est mise debout, a commencé à reculer.

J'aurais pu te tuer.

Tournant les talons, elle a filé sous le couvert des arbres.

- Lena!

Je me suis précipité derrière elle.

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Ethan

Elle a noué ses doigts autour de ma nuque, m'a attiré à elle. J'ai trouvé ses lèvres, et nous nous sommes fondus l'un dans l'autre, comme si nous redoutions que l'occasion de nous toucher ne s'offre plus jamais à nous. Cette fois, lorsque sa bouche a tiré sur ma lèvre inférieure, mordant gentiment ma peau, il n'y pas pas eu de sang. Juste un désir pressant. Je l'ai plaquée contre la paroi en bois brut du kiosque des tickets. Son souffle précipité résonnait à mes tympans encore plus forts que le mien. J'ai ratissé ses boucles de mes mains, j'ai guidé sa bouche vers la mienne. La pression a commencé à peser sur ma poitrine, ma respiration s'est ralentie, mes poumons s'efforçant d'avaler de l'air ont fait un bruit de forge. Le feu.

Lena l'a perçu également. Elle s'est écartée, et je me suis penché pour tenter de reprendre haleine.

- Ça va?

Inhalant un bon coup, je me suis redressé.

- Oui, ça va. Pour un Mortel.

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