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Avant même d’ouvrir un roman ou d’en lire son résumé, je m’attarde assez longuement à sa couverture. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle est juste sublime. On s’écarte énormément des tendances actuelles et on en revient à l’essentiel. Une jeune fille. Un jeune garçon. Un chat qui projette une ombre de lynx. Une forêt sombre qui débouche sur une certaine clarté. L’essentiel.

Lilas avait tout pour être le centre névralgique de ce premier tome et des suivants. Après une courte introduction, elle se découvre un don, qui couve en elle depuis quelques années, et qui lui permet de « contrôler » la nature qui l’entoure. Alors que tout se passait paisiblement, l’héroïne se retrouve face à un mal qui guette ses contrées. L’une de ses proches n’hésite pas à se nourrir de légumes, pourtant douteux (empoisonnés), et succombe rapidement malgré les efforts de l’apprentie homéopathe. Quelle ne fut pas la surprise de se trouver, sur la route du retour, face à un tueur souhaitant l’égorger dans les formes.

S’engage ensuite la rencontre qui déclenchera les « hostilités ». Lilas découvre, par l’intermédiaire d’un étrange chat qui lit et parle dans les pensées, qu’elle est dotée d’un don merveilleux distillé par une certaine Aliel dans l’objectif de défendre son monde d’une menace oubliée depuis plus de 1000 ans… et que l’on prénomme Orga.

Alors que l’on se dirigeait, avec une parfaite maîtrise, vers un roman plutôt classique où le narrateur nous conte des aventures héroïques semées de diverses embuches que le héros contourne haut la main, Sara Schneider est parvenue à remettre en cause mes certitudes. Subitement, et sans que l’on s’y attende, d’autres personnages sont entrés dans la ronde à un moment stratégique judicieusement choisi. Les changements de narrateur, pourtant peu fréquents, ont permis de rendre cette lecture beaucoup plus addictive qu’elle ne l’était déjà.

En effet, alors que l’on touchait du doigt certaines révélations, que l’on allait en apprendre davantage sur les personnages (notamment Irika), l’auteur bouleverse notre train train en nous proposant de découvrir l’histoire de Carson, robin des bois moderne, qui, à l’aide d’un don dont il n’a pas vraiment connaissance, tente de déjouer les petites arnaques des commerçants locaux… Et cela va bouleverser totalement la lecture de ce premier roman ! Sara Schneider coupe, au pire moment possible, l’intrigue pour en commencer une autre. C’est un vraie supplice de nous tenir en haleine avec autant de brio.

Malgré un âge « avancé » (à peine la quarantaine), Sara Schneider nous propose un récit très abouti grâce à une plume très légère et authentique. Les lecteurs sont parfaitement conscients que ce texte sort de son imagination. Et pourtant, l’immersion est totale et l’écriture y est pour beaucoup. Elle nous emmène de son univers, dans l’univers de ses personnages qui possèdent une vraie âme où l’on se demande, très sérieusement, si l’auteur n’a pas été témoin, dans une autre vie ou sur une autre planète, de ce qu’elle nous propose.

Je dois vous avouer avoir ressenti une pointe de déception à l’approche du grand final de ce premier tome. Ce que j’apprécie le plus dans une saga littéraire, c’est que chaque tome possède une intrigue qui lui est propre (tout en proposant une intrigue conductrice qui sera suivie de premier au dernier roman).

Les enfants d’Aliel, tome 1, ne déroge pas à cette règle. Et pourtant, l’auteure a tardé à nous le faire comprendre tant le dénouement final est intervenu très tardivement (dans les 5 dernières pages) et non sans nous avoir torturé pendant une 20-30aine de pages, mais sans vraiment nous laisser le temps de dire « à bientôt » aux personnages qui venait de nous accompagner tout au long de notre lecture.

Peut-être aurait-il été plus judicieux de proposer une fin plus précocement ou du moins continuer cette dernière sur quelques pages supplémentaires le temps d’une remise au calme plus sereine, moins précipitée, pour ensuite se quitter sur l’objet du prochain tome (un peu à l’instar de Terry Goodkind dans L’épée de vérité).

Les points positifs

- Une intrigue forte, qui nous accompagnera pendant 5 romans.

- Une plume enchanteresse et authentique.

- Une immersion totale.

- Quelques rebondissements qui nous tient en haleine du premier au dernier chapitre.

- Le lecteur doute jusqu’à la toute dernière page.

Les points négatifs

- Certains noms sont difficiles à prononcer. Vous me direz que cela n’a pas d’importance, mais j’aime beaucoup prononcer le nom des personnages et les lieux à voix haute pour une immersion totale.

- Un dénouement un peu précipité. Du moins, après l’ultime rebondissement. J’ai toujours un peu de peine à laisser « tomber » les personnages aussi rapidement.

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