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Extrait ajouté par Titetantine69 2018-07-28T19:54:38+02:00

Page 41

L'important, ce n'est pas qui je suis, mais ce que je fais.

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Extrait ajouté par SherCam 2018-03-02T20:01:33+01:00

Elle a ça en elle,estima Alex. Je me suis trompé à son sujet. Elle aussi, d'ailleurs.Elle se ment à elle-même quand elle prétend ne pas avoir le feu sacré pour ce boulot.

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Extrait ajouté par Celia_P 2017-02-21T15:22:16+01:00

« Nora composait le numéro quand elle entendit un bruit dans l’entrée. Un seul. Puis le silence. Nora cligna des yeux. Elle entendit le plancher craquer. Les pas se rapprochèrent.

Elle faillit pousser un cri en le voyant surgir sur le pas de la porte. Paralysée, anéantie, elle comprit qu’il était trop tard. Elle n’avait pas fini de composer le numéro.

– Alors comme ça, poupée, on se prépare à partir ?

Le téléphone lui tomba des mains, et elle ferma les yeux en espérant chasser la vision du mal. La dernière chose qu’elle vit, ce furent ses escarpins rouges à côté de la valise. »

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Extrait ajouté par lamiss59283 2012-02-22T11:08:28+01:00

Quand il laissait vagabonder ses pensées, il revenait toujours à ce journal de bord. La nuit surtout.

Allongé sur son lit, il observait les mouvements d’une mouche au plafond. L’obscurité et le repos n’avaient jamais fait bon ménage chez lui. Comme s’il était sans défense quand le soleil se couchait, que la fatigue le prenait par surprise et que les ténèbres l’enveloppaient. Rien n’était plus contraire à sa nature que cet état-là. Une grande partie de sa vie consistait précisément à se tenir sur ses gardes, à parer à toute éventualité. Malgré des années d’entraînement, il lui était impossible de rester vigilant durant son sommeil. Il avait l’habitude de veiller. De résister à la fatigue qui accablait son corps. Cela faisait longtemps, constata-t-il, qu’il ne s’était pas réveillé en pleurs. Ses cauchemars le faisaient moins souffrir, ils avaient perdu leurs pouvoirs. Sur ce plan, il avait fait des progrès considérables. Il était presque en paix.

Encore que…

S’il fermait très fort les yeux et que le silence fût total autour de lui, il la revoyait. Sa grande silhouette surgissait de l’ombre, s’avançait vers lui en tanguant. Doucement, très doucement.

Le souvenir de son parfum continuait à lui donner des frissons. Sombre, douceâtre, poudré. Étouffant. Comme l’odeur des livres dans sa bibliothèque. Il pouvait entendre sa voix.

— T’es qu’un bon à rien, répétait-elle de sa voix rauque. Un avorton.

Puis elle le saisissait et ne le lâchait plus. Les mots précédaient la douleur et la punition. Et le feu. Son corps portait encore les traces de ces brûlures. Il aimait passer la main sur ses cicatrices et se dire qu’il avait survécu.

Quand il était tout petit, il croyait que tout ce qu’il faisait était mal. Toujours. Alors, dans sa logique enfantine, il s’appliquait à ne pas décevoir. Des efforts incessants et désespérés. Forcément condamnés à l’échec.

En grandissant, il finit par comprendre. Quoi qu’il fît, ça n’allait jamais. Non seulement chacun de ses actes méritait une correction, mais lui-même, son existence était une erreur. Il n’aurait pas dû être là. Car, s’il n’avait pas existé, sa mère ne serait pas morte.

— Tu n’aurais jamais dû voir le jour ! lui hurlait-elle au visage. Tu es l’incarnation du mal !

Ses larmes, qui venaient après les brûlures, coulaient toujours en silence. Pour qu’elle ne les entende pas. Sinon, elle revenait. Impossible de lui échapper. Ces reproches, il s’en souvint, avaient fait naître en lui une profonde angoisse. Comment réussir à vivre avec le mal qu’il avait fait ? Comment réparer ses torts, expier son péché ?

Et puis il y avait eu ce fameux journal de bord…

Il s’était rendu à l’hôpital où elle était de garde afin de lire ses notes. Pour connaître l’étendue de son crime. Il était alors majeur, certes, mais se sentait toujours coupable pour ses mauvaises actions. De manière inattendue, le contenu de ce journal le libéra : de coupable, il devint innocent. Cela lui donna la force de tenter une nouvelle vie, de prendre des décisions radicales. Désormais, il ne s’agissait plus de réparer des torts imaginaires mais de trouver comment lui allait obtenir réparation.

Couché dans le noir, il esquissa un sourire et adressa un clin d’œil à la nouvelle poupée qu’il venait de se choisir. Il croyait – mais comment en être vraiment sûr ? – qu’elle tiendrait plus longtemps que les autres. Celle-ci avait seulement besoin d’affronter son propre passé, comme lui-même l’avait fait. Pour la guider, il lui fallait une main ferme, et plus précisément sa main à lui.

Et beaucoup, beaucoup d’amour. De son amour tout à fait unique.

Il lui caressa doucement le dos. Comme il ne voyait pas les blessures qu’il lui avait infligées, il effleura un hématome tout récent qui, tel un petit lac aux eaux profondes, ombrait une de ses omoplates. Elle se réveilla en sursaut, les yeux écarquillés par la peur. Elle ne savait jamais à quoi s’attendre quand venait l’obscurité.

— Il fait jour, poupée. On peut commencer, maintenant.

Un beau sourire illumina le frêle visage de l’adolescente.

— C’est pour demain, chuchota-t-il. Puis il se remit sur le dos et observa de nouveau la mouche au plafond. Éveillé et toujours prêt.

MARDI

Lorsqu’on signala la disparition du premier enfant, on était en plein été et il ne cessait de pleuvoir. Tout commença un mardi. Un jour comme un autre, mais qui allait changer la vie de pas mal de gens. La vie d’Henry Lindgren, par exemple.

Ce troisième mardi de juillet, Henry faisait des heures supplémentaires dans le train X2000 entre Göteborg et Stockholm. Cela faisait des années qu’Henry était contrôleur – mais il n’aurait su dire combien. Et il n’avait aucune idée de ce qui allait advenir le jour où il serait obligé de prendre sa retraite. Qu’allait-il bien trouver à faire, lui qui se sentait déjà si seul ?

C’est sans doute son sens de l’observation très développé qui permit à Henry Lindgren de se rappeler aussi bien cette jeune femme qui, lors de son voyage, en vint à perdre son enfant. Une jeune femme à la chevelure légèrement rousse, vêtue d’un chemisier en lin vert, avec des sandales dévoilant des doigts de pieds aux ongles laqués de bleu. Si Henry et son épouse avaient eu une fille, elle aurait certainement ressemblé à cette femme car son épouse avait été une vraie rousse.

La petite fille ne ressemblait pas du tout à sa mère, avait remarqué Henry en poinçonnant leurs billets, peu après la gare de Göteborg. Ses cheveux châtain foncé ondulaient si joliment autour de sa tête qu’on aurait dit des faux. Ils effleuraient ses épaules en encadrant son petit visage. Son teint était plus mat que celui de sa mère, mais elle avait de grands yeux bleus et le nez constellé de taches de rousseur, ce qui la faisait ressembler à une poupée. Henry lui sourit en passant auprès d’elle et la fillette esquissa un timide sourire en retour. Elle avait l’air fatiguée. Elle détourna les yeux et regarda par la fenêtre, la tête appuyée contre le dossier.

— Lilian, enlève tes chaussures si tu mets les pieds sur le siège, avait dit la mère, alors qu’Henry contrôlait le billet du voyageur suivant.

En se retournant, il avait noté que l’enfant s’était débarrassée de ses sandales rouges et avait replié les jambes sous elle.

Ses sandales étaient restées par terre après qu’elle eut disparu.

Ce trajet entre Göteborg à Stockholm fut plutôt perturbé. Beaucoup de monde s’était déplacé dans la deuxième ville du pays pour assister à un grand concert à Ullevi. Et tous étaient rentrés par le train du matin, celui où travaillait Henry. Tout d’abord, deux jeunes gens vomirent sur les sièges en voiture 5. Ils avaient trop bu la veille, et Henry dut courir chercher une serpillière pour nettoyer tout ça. Au même moment, deux filles se mirent à se battre en voiture 3. Une blonde accusait une brune d’avoir essayé de lui piquer son petit ami. Henry tenta de s’interposer, mais le calme ne revint dans le train qu’après Skövde, tous les fêtards ayant fini par s’assoupir. Henry put alors boire une tasse de café avec Nellie, qui travaillait au wagon-restaurant. En passant dans le couloir, Henry s’aperçut que la femme rousse et sa fille s’étaient endormies.

Ensuite, ce fut assez tranquille jusqu’à ce qu’on approche de Stockholm. À quelques dizaines de kilomètres de la capitale, peu avant Flemingsberg, le contrôleur adjoint Arvid Melin annonça par haut-parleur que le train aurait un retard de cinq minutes, voire dix, à cause d’une erreur de signalisation. Le train fit donc un arrêt à Flemingsberg, et Henry vit la femme rousse descendre seule de la rame. Il l’observa par la fenêtre de la voiture 6, réservée au personnel. Elle marcha d’un pas décidé sur le quai et se posta un peu à l’écart des autres passagers, descendus prendre l’air quelques instants. Puis elle sortit quelque chose de sa poche, peut-être un téléphone portable. Henry se dit que la petite fille devait encore dormir. Il poussa un soupir. Se sentait-il seul au point d’espionner une passagère ? Henry retourna aux mots croisés du dernier numéro de Året Runt. Que serait-il arrivé s’il n’avait pas quitté des yeux la femme sur le quai ? Ses collègues auraient beau lui répéter qu’il ne pouvait pas s’en douter et ne devait en aucun cas s’en vouloir, Henry restait persuadé que son zèle à résoudre ses mots croisés avait infléchi le cours des événements. Impossible de revenir en arrière.

Car Henry était plongé dans ses mots croisés quand il entendit la voix d’Arvid dans le haut-parleur. Tous les voyageurs étaient priés de regagner leurs places, le train repartant en direction de Stockholm. Personne ne se souvint d’avoir vu une jeune femme courir après le train. Mais cela avait sans doute été le cas, car quelques minutes après le départ Henry reçut un coup de téléphone signalant qu’une jeune femme assise place 6 voiture 2, à côté de sa petite fille, avait été oubliée sur le quai à Flemingsberg. Elle avait pris un taxi et faisait à présent route vers Stockholm. L’enfant était seule dans le train.

— Oh ! merde ! jura Henry en raccrochant.

Il se rendit aussitôt à la voiture 2 pour constater que c’était la jeune femme rousse aperçue sur le quai qui avait manqué le train, puisqu’il reconnaissait la petite fille.

Henry rassura ses supérieurs en téléphonant de son portable : l’enfant dormait toujours, et il lui paraissait inutile de la réveiller avant l’arrivée à Stockholm. Il promit de s’occuper personnellement de la fillette dès l’entrée du train en gare. Personnellement. Ce mot allait longtemps résonner dans sa tête. Au niveau de Södra Station, les filles de la voiture 3 recommencèrent à se battre et à crier. Henry entendit un bruit de verre brisé puis un voyageur quitta la voiture 3 pour la 2, et il fut bien obligé d’abandonner l’enfant endormie.

— Arvid, viens tout de suite voiture 3 ! cria-t-il dans son talkie-walkie.

Aucune réaction du collègue.

Quand Henry parvint enfin à séparer les deux filles, le train s’était arrêté avec son sifflement caractéristique, un son qui n’était pas sans rappeler la respiration lourde et essoufflée d’un vieil homme.

— Espèce de pétasse ! hurla la blonde.

— Sale conne ! rétorqua l’autre.

— Enfin, vous n’avez pas fini toutes les deux ? s’énerva une femme plus âgée en se levant pour prendre son sac de voyage.

Henry se fraya un chemin dans la foule qui faisait déjà la queue dans le couloir et se dépêcha de regagner la voiture 2. Pourvu que l’enfant dorme encore ! Il y était presque. Henry bouscula plusieurs personnes le temps de ce court trajet qui – il était prêt à le jurer – lui avait pris moins de trois minutes. La durée de son absence ne changeait malheureusement rien à l’affaire.

La petite fille endormie avait disparu. Il ne restait que ses sandales rouges, tandis que sur le quai se pressaient tous les autres voyageurs dont Henry Lindgren avait eu la charge entre Göteborg et Stockholm.

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Extrait ajouté par anonyme 2022-04-26T07:34:58+02:00

Il avait fallu plusieurs années à Magdalena Gregerstotter pour se sentir bien à Stockholm. C'est pourquoi elle et son mari avaient d'abord attendu qu'elle trouve ses marques dans cette nouvelle ville avant de fonder une famille.

- Je veux être sûre d'avoir un minimum d'amis sur qui compter, avait décrété Magdalena.

Son époux, Torbjörn, s'était plié aux désirs de madame. Une fois n'était pas coutume. Par ailleurs, il avait mieux à faire dans l'immédiat.

Mais les choses ne se passèrent pas comme prévu : quand ils décidèrent d'avoir un enfant, ils n'y parvinrent pas. Après avoir essayé toute une année sans résultat - ah, comme ils détestaient ce mot, "essayé"-, ils consultèrent et s'ensuivirent de longs mois de protocoles divers et variés, auxquels succéda une autre année d'"essais". En tout, il y eut onze traitements FIV (pour une fécondation in vitro ), et Magdalena finit par faire une grossesse extra-utérine.

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Extrait ajouté par anonyme 2022-04-25T18:11:25+02:00

Ils eurent des nouvelles de l'autre côté de la terre grâce à des mails et à des coups de téléphone, et aussi grâce à Viktoria. Sa liaison avec la femme mariée n'avait duré qu'un temps, mais Erik en avait trouvé une autre et voulait encore rester là-bas quelques temps. Il fallait s'y attendre... Cela faisait maintenant deux ans qu'il vivait en Colombie et qu'Alex n'avait pas revu son fils.

On devrait aller lui rendre visite, se dit-il dans le taxi. Lui montrer qu'il compte pour nous. Peut-être que ç le fera revenir. En tout cas, con aura moins l'impression de l'avoir perdu pour de bon.

Alex jeta un coup d'œil distrait par la vitre. Le soleil brillait. Il avait la bouche sèche. Dire que l'été avait choisi ce jour-là pour arriver !

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Extrait ajouté par anonyme 2022-04-25T07:47:30+02:00

Un loft à Ostermalm, où l'attendait son amant, devait clore la grosse journée de travail de Fredrika Bergman. Cela faisait plusieurs années que Spencer Lagergren et elle étaient ensemble, même si Fredrika n'aimait pas se rappeler le chiffre exact. A quand remontait leur première nuit ? Dire qu'elle avait à l'époque vingt et un seulement et lui déjà quarante-six...

Au fil des ans, Fredriika avait parfois eu un autre homme dans sa vie, auquel cas elle évitait alors de rencontrer Spencer. Certaines personnes peuvent entretenir deux relations en même temps, mais Fredrika n'était pas de celles-là.

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Extrait ajouté par Sara-Rose 2019-04-05T16:44:08+02:00

A la vue des ces vêtements, Alex eut la nausée. Quelqu'un les avait retirés à l'enfant. Parmi tous les malades, il pensait que ceux qui s'en prenaient aux enfants étaient les pires.

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Extrait ajouté par Sara-Rose 2019-04-05T16:42:35+02:00

Il préférait ne pas penser à tous ceux qui allaient appeler pour leur filer un tuyau crevé.

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Extrait ajouté par Titetantine69 2018-07-30T22:19:30+02:00

Page 381

Tout chagrin est lourd à porter. Mais le deuil d'un enfant et sombre comme la nuit.

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