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A travers la brume poudreuse, la femme aperçut au loin un faible mouvement et se demanda s'il s'agissait du loup qu'elle avait vu gambader quelques instants plus tôt.

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Elle l'appelait d'un mot qui signifie "bébé", et ce nom lui est resté. C'est le plus gros bébé que j'ai jamais rencontré, avoua Jondalar, déclenchant l'hilarité générale. Moi aussi, j'ai ri. Mais bien plus tard. Sur le moment je vous assure qu'il n'y avait rien de drôle. Bébé était le lion qui avait tué Thonolan, et qui m'avait à moitié tué, moi aussi.

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- Ce loup qui joue avec les enfants ne cesse de m'étonner, déclara Roshario. Il y a seulement quelques jours, cela m'aurait inquiétée. C'est une leçon à retenir. Si on se prend à s'y intéresser, on finit par aimer une bête qu'on détestait et dont on avait peur. Mieux vaut essayer de comprendre que de se laisser aveugler par la haine.

Dolando ne savait que répondre à Carolio. Il avait examiné toutes les implications de la question, et pesé l'enjeu de sa réponse. Mais il ignorait comment formuler sa pensée et la complexité de ses sentiments. Il sourit avec gratitude à la femme qu'il aimait. Elle le connaissait si bien! Elle avait deviné son embarras et lui indiquait l'issue qu'il cherchait.

- La haine m'a aveuglé, commença-t-il. J'ai tué ceux que je haissais, croyant qu'ils avaient ôté la vie à celui que j'aimais. Je les prenais pour des animaux cruels, et je voulais les tuer tous. Mais cela ne m'a pas rendu Doraldo. J'ai compris maintenant qu'ils ne méritaient pas une telle haine. Animaux ou pas, on les avait provoqués, Il me faudra vivre avec cela, mais...

Il faillit accuser ceux qui en savaient plus qu'ils ne lui avaient avoué, et qui pourtant l'avaient accompagné dans sa vengeance destructrice... mais il changea d'avis.

- Cette femme, reprit-il en regardant Ayla, cette Femme Qui Soigne nous a appris qu'elle avait été élevée et initiée par ceux que je considérais comme des fauves cruels, et que je haissais. Mais même si je devais continuer à les hair, je ne pourrais pas hair cette femme. Elle m'a rendu Roshario. Le temps de la compréhension est venu.

<< Laissez-moi vous dire que je trouve l'idée de Tholie excellente. Je serais heureux que les Shamudoi acceptent Ayla et Jondalar. >>

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L'invention de Jondalar utilisait un artifice mécanique pour transmettre et amplifier la force, mais ce n'était pas la première application de ce principe. Son peuple, inventif pas tradition, utilisait des moyens analogues dans d'autres domaines. Ainsi, un silex bien aiguisé constituait déjà un outil tranchant, mais au bout d'un manche il donnait à l'utilisateur un surcroît de force et de précision. L'idée, simple en elle-même, d'ajouter un manche à une lame - couteau, hache, herminette, ou autres outils pour couper, creuser, percer ; un manche plus long pour les pelles et les rateaux, et même un manche détachable pour lancer une sagaie - décuplait leur efficacité. Ce n'était pas une trouvaille quelconque, c'était une invention capitale qui rendait le travail plus facile et la survie moins aléatoire.

Ceux qui les avaient précédés avaient inventé ou amélioré divers instruments, mais des gens comme Jondalar et Ayla étaient les premiers à apporter de telles innovations décisives. Ils étaient capables d'abstraction. Ils savaient concevoir l'application directe d'une idée. A partir d'instruments fonctionnant avec des principes avancés, intuitivement compris, ils tiraient les conclusions logiques et les appliquaient dans d'autres circonstances. Ils n'inventaient pas seulement des outils utiles, ils découvraient la science. Avec ces mêmes pouvoirs de créativité et d'abstraction, ils étaient les premiers à voir le monde extérieur sous formes symboliques, les premiers à en extraire l'essence et à la reproduire. Ils étaient à l'origine de l'art.

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1

A travers la brume poudreuse, la femme aperçut au loin un faible mouvement et se demanda s’il s’agissait du loup qu’elle avait vu gambader quelques instants plus tôt.

Elle jeta un coup d’œil inquiet à son compagnon et, plissant les yeux, chercha le loup dans le nuage qui montait du sol.

— Regarde, Jondalar ! s’écria-t-elle, le doigt tendu.

Sur sa gauche, on devinait les contours de tentes coniques balayées par les tourbillons de vent.

Embusqué, le loup guettait les êtres bipèdes dont la silhouette se dessinait de plus en plus clairement dans l’air chargé de poussière, leurs sagaies pointées vers les nouveaux arrivants.

— Je crois que nous avons atteint la rivière, Ayla, mais on dirait bien que nous ne sommes pas les seuls à vouloir camper ici, remarqua l’homme en tirant sur les rênes pour stopper son cheval.

D’une légère pression des jambes, la femme fit arrêter sa jument. Elle faisait tellement corps avec l’animal qu’elle avait à peine conscience de le diriger.

Un grondement menaçant sortit de la poitrine du loup et Ayla nota qu’il avait abandonné sa position défensive pour passer en posture d’attaque. Il allait bondir ! Elle émit un sifflement aigu, comme un appel d’oiseau inconnu. Le loup quitta l’affût et s’élança vers la femme à cheval.

— Ici, Loup ! commanda-t-elle, accompagnant son ordre d’un geste de la main.

Les deux cavaliers s’approchèrent des inconnus postés devant les tentes, le loup trottant aux côtés de la jument louvette.

Un vent violent et capricieux, chargé de particules de lœss, les enveloppa, faisant disparaître à leur vue la troupe menaçante. Ayla passa sa jambe par-dessus la croupe de sa jument et se laissa glisser à terre. Elle s’agenouilla à côté du loup, une main sur son échine, l’autre contre son poitrail, pour le calmer et le retenir si nécessaire. Elle sentait la gorge de l’animal frémir d’un grondement féroce et ses muscles bandés, prêts à la détente. Elle leva la tête vers Jondalar. Une fine pellicule de poussière recouvrait les épaules et les longs cheveux blonds de l’homme à la haute stature. La robe de son alezan avait viré du brun au jaune grisâtre et ressemblait maintenant à celle, plus banale, de la vigoureuse jument. Whinney – c’était le nom de la jument – et Ayla avaient aussi la même couleur. Bien qu’on fût encore au début de l’été, les vents violents qui soufflaient des glaciers du nord desséchaient déjà les steppes sur un vaste espace au sud des montagnes.

Contre elle, Ayla sentit monter la tension du loup, et c’est alors qu’elle vit s’avancer, au milieu des hommes armés de sagaies, quelqu’un habillé comme Mamut les jours de grande cérémonie, les vêtements peints et décorés de symboles énigmatiques et la tête recouverte d’un masque aux cornes d’aurochs.

— Allez-vous-en, esprits mauvais ! Partez ! hurla le mamut en agitant un bâton d’un geste menaçant.

Ayla crut déceler une voix féminine à travers le masque. En tout cas, les mots avaient été prononcés en mamutoï. Bâton levé, le mamut se précipita vers eux, et Ayla dut retenir le loup. Le personnage masqué se mit à psalmodier et à danser d’avant en arrière en levant haut les genoux, comme s’il voulait les effrayer ou les chasser, et ne réussit qu’à faire peur aux chevaux.

Ayla s’étonna de voir Loup prêt à attaquer. D’habitude, les loups ne s’en prennent pas aux humains. Puis, elle se souvint : elle avait souvent observé le comportement des loups lorsqu’elle apprenait à chasser. Elle savait qu’ils étaient affectueux et loyaux avec leur propre bande, mais qu’ils n’hésitaient pas à chasser les étrangers de leur territoire. On racontait même que des loups avaient égorgé d’autres loups pour protéger leur groupe.

Pour le bébé loup, recueilli et élevé par Ayla dans le foyer mamutoï, le Camp du Lion constituait sa bande, et tout autre humain n’appartenant pas à ce camp était pour lui un loup étranger. Lorsqu’il avait grandi, il s’était mis à gronder et à montrer les dents quand un étranger leur rendait visite. Là, en territoire inconnu, celui d’une autre bande, peut-être, il n’était pas étonnant qu’il se mît sur la défensive à la vue d’hommes armés de sagaies. Pour quelle raison, d’ailleurs, les habitants de ce Camp les brandissaient-ils ?

La mélopée était familière à Ayla, et elle comprit soudain pourquoi. Les paroles appartenaient à la langue sacrée connue des seuls mamuti. Ayla ne saisissait pas tous les mots, Mamut ayant juste commencé à les lui apprendre avant qu’elle ne parte. Mais elle devinait que les incantations, bien que destinées à amadouer, exprimaient en réalité la même intention que les invectives en mamutoï prononcées plus tôt. Il s’agissait d’exhorter l’étrange loup et les esprits des hommes-chevaux à les laisser en paix et à s’en retourner dans le monde des esprits.

Pour que le peuple du Camp ne la comprît pas, Ayla expliqua en Zelandonii les paroles du mamut.

— Alors, ils nous prennent pour des esprits ! s’exclama Jondalar. Ah, je comprends, maintenant. J’aurais dû le deviner. Ils nous menacent avec leurs sagaies parce qu’ils ont peur de nous. Et cela risque de se reproduire chaque fois que nous rencontrerons des êtres humains sur fourrure.

— Au début, à la Réunion d’Été, les Mamutoï n’étaient pas rassurés, eux non plus, rappela Ayla. Ils ont mis du temps avant d’accepter que des chevaux et Loup se promènent en liberté parmi eux.

— Dans la grotte de ta vallée, le jour où, en ouvrant les yeux, je t’ai vue aider Whinney à mettre bas Rapide, j’ai moi-même cru que le lion m’avait tué et que je me retrouvais dans le monde des esprits, renchérit Jondalar. Peut-être devrais-je descendre de cheval moi aussi, et leur montrer que je suis un simple mortel, et non pas un esprit d’homme-cheval.

Jondalar s’exécuta, mais il garda dans ses mains la corde, attachée au licol qu’il avait fabriqué. Rapide secouait la tête, piaffant et reculant devant le mamut qui chantait toujours en agitant son bâton. De sa tête baissée, Whinney frôlait le dos d’Ayla, agenouillée devant elle. Ayla n’utilisait ni corde ni licol, elle menait son cheval à l’aide de simples pressions des jambes et de mouvements du corps.

Saisissant des bribes du langage étrange que parlaient les esprits, et voyant Jondalar descendre de sa monture, le chaman psalmodia encore plus fort, suppliant les esprits de se retirer, essayant de les amadouer avec des promesses de cérémonies en leur honneur et de cadeaux.

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Ils ne doutaient pas que dès que le couple de cavaliers aurait disparu, ils reprendraient la forme de la Grande Terre Mère et de son Compagnon Céleste, et qu'ils rejoindraient les cieux en chevauchant le vent, suivis par leur fidèle protecteur, l'Etoile du Loup.

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_ Oui, mais j'ai failli te perdre, Ayla! s'écria-t-il en plongeant la tête dans son cou. (Il la serra si fort contre lui qu'elle manqua de crier). Comment te faire comprendre à quel point je t'aime, Ayla? Les mots ne suffisent pas pour dire un tel amour.

Il la serra plus fort encore, comme s'il cherchait à ne faire plus qu'un avec elle, comme si c'était le seul moyen de ne jamais la perdre.

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Ceux qui les avaient précédés avaient inventé ou amélioré divers instruments, mais des gens comme Jondalar et Ayla étaient les premiers à apporter de telles innovations décisives. Ils étaient déjà capables d'abstraction. Ils savaient concevoir l'application directe d'une idée. A partir d'instruments fonctionnant avec des principes avancés, intuitivement compris, ils tiraient les conclusions logiques et les appliquaient dans d'autres circonstances. Ils n'inventaient pas seulement des outils utiles, ils découvraient la science. Avec ces mêmes pouvoirs de créativité et d'abstraction, ils étaient les premiers à voir le monde extérieur sous des formes symboliques, les premiers à en extraire l'essence et à la reproduire. Ils étaient à l'origine de l'art.

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Ayla déchiffra dans son regard un mélange d'amour éperdu et de peur.

_ Ayla, je veux que tu aies un enfant, mais pas pendant le Voyage. Pas avant que nous soyons rentrés sains et saufs. Plus tard.

_ Oui. Plus tard.

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Whinney aussi s’était apaisée. Jondalar la flatta et lui parla gentiment tout en fourrageant dans les paniers. Il avait beaucoup d’affection pour la robuste jument, et quoiqu’il aimât l’impétuosité de Rapide, il admirait la patience sereine de Whinney. Il attacha la longe de Rapide aux lanières qui retenaient les paniers sur le dos de sa mère. Jondalar rêvait de guider Rapide comme Ayla guidait Whinney, sans licol et sans longe. Plus il chevauchait l’étalon, plus il découvrait l’étonnante sensibilité de l’animal. Il apprenait à trouver une meilleure assiette, et à commander Rapide par simple pression des jambes ou par de légers mouvements du corps. Ayla, suivie de Loup, contourna la jument. Jondalar lui tendit la corde

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