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Jondalar débarrassa Ayla de ses bottes, et enleva ensuite les siennes. Il l'embrassa longuement avec amour tout en détachant les lanières de sa tunique qu'il lui ôta ensuite. Il se baissa pour lui baiser chaque sein, chaque mamelon. Il défit ensuite les jambières fourrées de la jeune femme, sa culotte, et déposa quelques baisers sur la toison si douce et si chaude. Il se déshabilla à son tour et la prit dans ses bras, frissonnant au contact de sa peau.

Il la conduisit dans le bassin où ils se trempèrent rapidement avant de gagner l'endroit où le sol était dallé. Jondalar prit une poignée de mousse dans le bol et commença à en frictionner le dos d'Ayla, ses deux fermes rondeurs, évitant pour le moment l'attirante moiteur de son intimité. L'écume était douce et glissait sur la peau de la jeune femme. Elle ferma les yeux, s'abandonnant avec délice aux caresses si précises de Jondalar, qui semblait toujours anticiper son désir.

Il prit une autre poignée d'écume et la passa sur les cuisses d'Ayla qui tressaillit quand il lui chatouilla les pieds. Il l'embrassa longuement, la fouillant de sa langue, cherchant la sienne. Jondalar sentit une douce chaleur monter dans son ventre, et sa verge sembla se dresser à la recherche du puits tant désiré.

Il lui savonna ensuite les aisselles, caressa les beaux seins fermes, s'attardant sur les mamelons, qu'il pinça gentiment. Ayla frissonna, comme parcourue de décharges foudroyantes, et les mains de Jondalar, enduites d'écume onctueuse, descendirent sur son ventre, ses hanches, ses cuisses et s'activèrent alors autour de la douce toison. Ayla ne put retenir ses cris quand il joua avec son centre des Plaisirs entre ses deux doigts. Il alla remplir le bol au bassin et commença à la rincer. Il lui versa plusieurs boulées d'eau chaude sur le corps avant de l'entraîner de nouveau vers le bassin. Ils s'assirent sur le banc de pierre en se serrant, peau contre peau, et s'enfoncèrent sous le liquide brûlant en ne conservant que la tête hors de l'eau. Jondalar prit Ayla par la main et la conduisit une fois encore hors du bassin. Il l'aida à s'allonger sur la laine soyeuse et se contenta d'observer son corps offert, trempé et luisant.

Il enfouit ensuite sa tête entre les cuisses d'Ayla et passa sa langue sur les replis de son intimité. Le puits d'amour avait perdu son goût familier, mais avant qu'il n'eût le temps de s'habituer à ce nouveau parfum, elle se mit à gémir avec délices. Tout s'était passé très vite, mais Ayla était déjà prête. Elle sentit la houle l'emporter et des vagues de jouissance déferlèrent soudain avec la violence d'un ouragan. Et Jondalar retrouva le goût salé qu'il aimait tant.

Elle se cambra pour mieux le recevoir pendant qu'il s'enfonçait dans le puits humide et impatient. Enfin réunis en un seul être, ils soupirèrent de plaisir. Plus il plongeait en elle, plus elle tendait son corps pour le sentir au plus profond de son ventre. Jondalar sentait les lèvres intimes d'Ayla se refermer sur sa verge, comme pour en aspirer la sève qu'il sentait monter sans pouvoir la retenir. Il se retira et elle se cambra, cherchant avec impatience la gigantesque hampe lisse qui la fuyait. Il l'enfonça de nouveau en poussant un râle sauvage, prêt à s'abandonner à la voluptueuse décharge qui le soulagerait d'une tension trop longtemps contenue. Ayla se hissa à la rencontre de la verge qui parut exploser et inonda son puits d'un chaud liquide. Jondalar accompagna l'orgasme de cris de jouissance irrépressibles.

Il resta allongé sur Ayla, sachant qu'elle aimait sentir le poids de son corps. Il roula ensuite sur le côté et vit le sourire alangui de la jeune femme. Il l'embrassa. Leurs langues se cherchèrent avec douceur et volupté, faisant naître chez Ayla un désir renouvelé. Devant la réaction de sa compagne, Jondalar sentit l'excitation monter. Moins pressé cette fois, il picora le visage d'Ayla de petits baisers légers, sur le nez, les yeux, le creux de l'oreille, et dans la courbe du cou à la chair si tendre. Il descendit lentement et suça le mamelon érigé pendant que sa main caressait et pressait le sein jumeau. Ayla se collait à lui, exigeant davantage à mesure qu'elle sentait croître son désir. Celui de Jondalar ne tarda pas à se manifester, et quand Ayla s'en aperçut, elle plongea sa tête entre les cuisses de son compagnon et sa bouche engloutit le membre qui commençait à enfler, hâtant sa renaissance. Il s'abandonna avec délices aux ondes voluptueuses que lui procurait le lent va-et-vient. Ayla suçait avidement la verge, maintenant énorme, comme pour l'avaler tout entière. Elle donna de rapides coups de langue sur le dôme du gland turgescent et le long de la fine membrane qui le reliait à la hampe lisse et humide. Parcouru de vagues irrésistibles, il gémit de plaisir et fit basculer Ayla de sorte qu'elle se retrouvât à califourchon sur lui et qu'il pût goûter les chaudes pétales salés de sa fleur.

Chacun sentait l'autre au bord de l'extase. Brusquement, Jondalar la fit pivoter, la retourna à genoux, et se releva pour la prendre par-derrière et enfoncer son membre impatient dans la douce fente brûlante de sa fleur. Elle tendit la croupe vers lui au rythme de ses coups de reins pour aider au mieux la verge ardente à plonger dans son puits, gémissant à chaque poussée. Et soudain, d'abord elle, et lui ensuite, tous deux goûtèrent une seconde fois au merveilleux Don des Plaisirs que la Mère leur avait offert.

Ils s'affaissèrent, agréablement et langoureusement anéantis. Un courant d'air fugitif les frôla, mais ils n'y prirent point garde, et s'assoupirent. Lorsqu'ils se réveillèrent, ils se relevèrent, se lavèrent encore une fois et trempèrent quelque temps dans l'eau brûlante. En émergeant de la vapeur, ils découvrirent à leur grande surprise à côté de l'entrée du petit vestibule des serviettes de peau, sèches et soyeuses.

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L'énorme étendue d'eau rappelait plus la mer qu'un simple fleuve, et la surface tumultueuse et miroitante ne trahissait qu'une infime partie du pouvoir dévastateur qu'abritaient ses profondeurs.

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"Si tu est heureuse pourquoi pleures-tu ? demanda t'il , bien qu'il devina la réponse.

Incapable de prononcer un mot, elle secoua la tête en silence. Il constata en souriant qu'elle partageait son bonheur d'être ensemble de nouveau. Il se pencha pour déposer un baiser sur ses yeux gonflés,sur sa joue, sur sa bouche.

- Je t'aime, moi aussi, murmura-t-il à son oreille".

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"Je comprends ta colère, Olamun, répondit Ayla. Mais c'est la violence qu'elle a subie qui a encouragé la violence d'Attaroa. Le démon qui l'habitait brûle de poursuivre ses méfaits, et de vous léguer un héritage de violence. Refusez! Ne vous abandonnez pas à votre juste courroux, ne tombez pas dans le piège que son esprit torturé a tissé. Il est grand temps de rompre le charme. Attaroa était un être humain. Enterrez-la avec la dignité qu'elle a été incapable de trouver dans ce monde, et laissez aller son esprit en paix".

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"- J'ai vu des gens mourir de faim parce qu'ils n'avaient plus de provisions et ne savaient pas où s'en procurer d'autres. Mais toi, tu sais toujours. Comment peux-tu savoir tant de choses?

- C'est Iza qui me les a apprises, mais tout ce qui pousse p'a toujours intéressée. Je crois qu'avant d'être recueillie par Iza je suis presque morte de faim. Mais j'étais trop petite et je ne me souviens plus très bien. Iza disait qu'elle n'avait jamais connu personne qui apprenais aussi vite où trouver à manger, ajouta-t-elle avec un sourire ému. Surtout quand on considère que je n'étais née avec la mémoire du Clan. Elle prétendait que c'était la faim qui m'avait appris".

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"- Je n'est jamais rien mangé d'aussi bon ! s'exclama-t-il après la première bouchée. Qu'est-ce qui donne tant de goût?

- La faim".

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"Lechef des chasseurs est celui qui sait où sont les animaux, à quel moment et comment les pister. C'est le chasseur le plus fin et le plus rusé.Marthona disait toujours que Ceux Qui Ordonnent devaient d'abord prendre soin de leur peuple.Ou sinon, ils ne restent pas chefs longtemps".

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