Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 610
Membres
1 013 161

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Les Enfants de Néocité



Description ajoutée par anonyme 2020-05-05T15:37:03+02:00

Résumé

A la Néocité, il n'y a pas de mauvaise surprise. Chaque enfant est issu d'un utérus artificiel et sa personnalité est minutieusement élaborée en amont, en fonction du futur rôle à tenir. A la Néocité, tous les EGéAs (Êtres humains Génétiquement Améliorés) sont égaux : ils sont jeunes, ils sont beaux, ils ont tout pour être heureux !

À la Néocité, la vie est douce et agréable, le virtuel comble tous les besoins sensoriels, et personne ne s'ennuie jamais. Enfin, la Néocité prend soin de ses enfants, de tous ses enfants, ou presque...

Afficher en entier

Classement en biblio - 2 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par anonyme 2020-05-08T13:58:57+02:00

Quelques semaines s'étaient écoulées et Agathe avait pris enfin ses marques, dans son nouvel environnement. Elle commençait à apprécier leur nid douillet, confortable et si joliment décoré  ; elle y avait déposé quelques-uns de ses objets personnels, rapportés de la cabane. Austin lui avait fait découvrir les salles d'eaux, des cavités naturellement creusées à même le sol, recueillant une eau à trente-cinq degrés qui ruisselait du cœur de la montagne. Celles-ci étaient en nombre suffisant pour permettre à chacun de pouvoir se laver plusieurs fois par semaine, seul ou même à plusieurs. La jeune femme aimait particulièrement ces moments de sérénité et de bien-être qu'elle partageait le plus souvent, avec son amour. Ils profitaient des bains pour échanger des massages et surtout pour discuter, sous le dôme étoilé de pierres de soleil...

— J'ai remarqué que tes yeux ont un éclat très particulier ici, très différent de celui qu'ils ont à la lumière solaire...

— Et qu'ont-ils donc de si particulier ? Je ne vois pas du tout ce que tu veux dire. Où rangez-vous les miroirs, ici ?

Austin leva les yeux en riant :

— C'est vrai qu'il n'y a aucun miroir. Il faudra y remédier, à l'avenir ! Je disais donc que tes yeux semblent encore plus verts. De véritables émeraudes, enchanteresses et remarquables !

— Mes parents ont eu beaucoup de goût, je dois bien le reconnaître. Mais il n'y a rien de bien « naturel » dans tout ça...

Agathe s'était rembrunie. Elle pensa à nouveau à ce corps, dont l'entière conception n'avait laissé aucune place au hasard. Elle caressa son ventre, légèrement arrondi, où ressortait comme pour la narguer, la protubérance insolente de son diamant ombilical. Cet enfant, au moins, échapperait aux diktats du Nouvel Ordre.

— Le ressentiment est inutile. Rien ne changera le fait que tu es celle que tu es. Et je t'aime infiniment ainsi, ici et maintenant, ma Douce !

Agathe se laissa embrasser délicatement puis redevint sombre.

— Tu n'as donc jamais peur de l'avenir, de ce qui pourrait arriver ?

— A quoi penses-tu, au juste ?

— Ce sentiment permanent de vulnérabilité ! J'avoue qu'à la Néocité, on n'a guère l'occasion de redouter l'avenir, puisqu'il n'y a pour ainsi dire ni passé, ni avenir. La vie s'écoule sans accroc, ni surprise. Pourtant ici, parmi vous, tout relève du hasard, du fatum, ou encore de Zeus pour ceux qui y croient. On redevient à la merci de tout ce qui nous entoure. Alors la maladie, les intempéries, la vieillesse, un accident... un rien peut faire basculer nos vies d'un instant à l'autre !

— Tes préoccupations ne sont pas nouvelles, ma Douce. Sache qu'elles ont fait partie intégrante de la nature humaine, depuis la nuit des temps. Certes, des civilisations modernes les ont occultées, en se protégeant derrière le rempart des progrès scientifiques et techniques. Les Citéniens ont en apparence résolu certaines problématiques, l'éradication de la plupart des maladies, une vie en autarcie sans contacts ni dépendance aucune vis-à-vis de la nature, pour se protéger définitivement des aléas climatiques, la disparition des liens familiaux et des émotions pour supprimer toutes douleurs, provoquées par la perte d'un être cher. Pourtant les Citéniens sont-ils plus heureux pour autant ? Ils ont vaincu le vieillissement mais ont-ils pour autant éradiqué la mort ?

— C'est vrai. Je suppose que ces angoisses, ces peurs, sont le prix à payer pour être libres comme nous le sommes. Toutes ces préoccupations sont nouvelles pour moi. Toi, tu y es habitué... on dirait que rien ne t'effraie. Comment fais-tu ?

— Je les accepte, tout simplement ! Elles sont présentes dans l'esprit, elles s'élèvent, tout comme les pensées. Il convient de les reconnaître et de les laisser être, sans leur prêter plus d'importance. Une pensée n'est qu'une pensée, rien de plus ! S'inquiéter, c'est une perte d'énergie parfaitement inutile. Le mieux est encore de trouver un moyen d'agir pour arranger les choses, selon nos propres possibilités. Là, c'est une énergie positive !

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents

Commentaire ajouté par Janilecteur 2021-06-26T21:33:00+02:00
Or

Voilà une jolie dystopie. Un monde autarcique idéal où tout est contrôlé, où les émotions et sentiments trop « humains » doivent rester dans un certain cadre « virtuel », où ceux qui remettent trop en cause le modèle sont dits « déviants » et où les humains « hors-cité » naturels doivent être (ré)éduqués.

Et l’amour dans tout cela, me direz-vous ? Justement, les rapports sont doux, cordiaux, mais y a-t-il encore de l’amour ?

Et puis, ce n’est pas si simple un monde idéal, il ne faut pas d’écart. Or, parfois, justement, les émotions reprennent le dessus… Surtout quand on découvre peu à peu qu’un autre monde, là dehors, est possible. Et que la nature est belle.

Finalement, dans quoi réside notre nature d’êtres humains : dans nos émotions, nos rapports physiques, nos rêves… ? C’est quoi être un humain, amélioré, idéal ? C’est un peu toutes ces questions que ce roman pose.

Le thème n’est pas nouveau, mais le talent d’Avelyne Peillet réside aussi dans la délicatesse de la découverte progressive de l’autre : l’autre soi-même, celui qui est occulté par le système ; mais aussi l’autre du dehors, l’humain naturel… et la force des sentiments véritables, de l’amour, le vrai… et de ses fragilités, de ses élans comme de ses lâchetés.

Personne n’est vraiment mauvais, personne n’est vraiment parfait. L’auteure ne juge pas. Dans un suspens bien mené, elle nous offre un hymne à la tolérance, à l’acceptation de soi. Merci Avelyne PEILLET.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Teeneo 2021-01-15T12:05:21+01:00
Bronze

Texte construit comme une dissertation de philosophie traitant du bonheur, de la liberté, de la conscience de soi, etc. Il témoigne aussi d’une grande culture antique utilisée notamment dans la substance du style. Cependant, ces nombreuses références peuvent rendre le texte un peu lourd mais c’est largement compensé par une histoire sympathique, des descriptions très imagées qui nous plonge réellement dans l’univers. Il y a cependant certaines incohérences dans le récits et parfois une impression de prendre le train en marche, on aurait apprécié que les choses prennent plus leur temps car du coup les réactions paressent souvent abusées. Le suspense est néanmoins maintenu tout au long du texte, on a du mal à lâcher le livre, et cela grâce à une très judicieuse alternance des points de vues savamment maitrisée.

J’ai passé un bon moment

Afficher en entier

Activité récente

Les chiffres

lecteurs 2
Commentaires 2
extraits 2
Evaluations 1
Note globale 7 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode