Les Enfants du Graal, Tome 1 : Les Enfants du Graal

"Les enfants du Graal" premier tome de la saga est pour ma part et d'un point de vue global une lecture moyenne. J'ai eu parfois un certain mal tout au long du récit à suivre les péripéties des différents protagonistes. On peut dire que la narration est divisée en trois parties distinctes. Le côté de l'Eglise,(pape, Inquisition) celui de Guillaume Rubroock, le narrateur principal et le dernier qui se situe du côté de l'Empire Teuton. Et tout ceci s'interpénètrent. Difficile parfois de trouver son chemin.

Ce qui est très surprenant aussi, c'est qu'à deux reprises,( +/- 1 page sur 770) nous avons une scène sexuelle très explicative dans les termes, alors que le reste du récit ne s'y prête en rien.

Un bémol concernant maintenant les mots ou locutions en grec ancien dans le texte. Pour celui qui n'en a jamais fait, il y a un lexique en fin de volume pour les traductions. Avec une briquasse de 770 pages ce n'est vraiment pas évident de toujours jongler avec un livre d'un certain poids, surtout que les locutions sont en grand nombres (40,50,60....je ne les ai pas comptées). N'aurait-il pas été plus simple de mettre simplement la traduction en bas de page? Avec la nouvelle Edition de Bragelonne, j'espère que ce ne sera pas le cas. C'est juste un ressenti au final de dire que l'écriture est comme brouillonne. Est-ce dû à l'auteur ou à la traduction? Bonne question. Je laisse une seconde chance à cette saga quand je lirai le second tome.

Beaucoup d'espoir sur cette sortie et malheureusement déçue par l'écriture la partie historique est baclée et vite emballée

Excepté l'histoire des 2 enfants rescapés - je ne lierais pas la suite

Abandonné à la page 100.

.

En 1244, le roi de France fait capturer les cathares réfugiés dans la citadelle de Montségur. 200 hommes, femmes et enfants meurent sur le bûcher. Le héros est un ecclésiastique hypocrite et lâche, capable de s'associer aux pires crimes commis au nom de la vraie foi si cela favorise sa position à la cour.

Pourtant il se prend d'affection pour deux enfants cathares rescapés du massacre et lie son destin au leur.

.

Un background historique intéressant gâché par une narration incroyablement maladroite. Le récit est traversé par une kyrielle de personnages que l'auteur ne songe pas à nous présenter. Inutile d'espérer non plus la moindre épaisseur psychologique. Le siège de Montségur et tous les moments importants sont zappés en quelques lignes vagues. Par contre, des dialogues redondants sont hypertrophiés jusqu'à plus soif. L'ensemble est confus et si illisible que cela ressemble presque à de la maladresse d'amateur. On a l'impression de lire un synopsis plutôt qu'un récit complet.

Note : 1 / 6

.

Malheur à moi qui avait acheté 2 tomes suivants. Le calice Noir souffre des mêmes défauts. Abandonné lui aussi à la page 100.

Premier épisode d'une grande saga, une peinture très savante du Moyen-Âge. Oeuvre passionnante, réservée aux lecteurs très attentifs, tant l'intrigue est complexe...