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Cinq semaines plus tard, j'étais prête.

Pour être précise : au regard du monde, j'étais prête à partir en pension.

Dans ma tête, j'étais prête pour un tout autre départ.

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S'il est une chose que j'aimerais savoir, c'est pourquoi ma mère m'a nommée "Enola".

Enola, qui a l'envers se lit alone, seul en anglais.

Mère avait toujours eu un goût marqué pour les messages codés, les énigmes à décrypter. Peut-être avait-elle une sorte de pressentiment ? Peut-être m'accordait-elle là, fée penchée sur mon berceau, un don équivoque ?

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Enveloppée de cette immense cape de conspiration féminine, je me sentais capable d'aller ou Sherlock Holmes n'avait pas ses entrées, capable d'accomplir ce qu'il ne pouvait ni envisager, ni même imaginer.

Et c'était bien ce que je comptais faire.

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Ce sont les hommes qui mènent le monde n'est-ce pas?

Ce sont toujours eux qui ont raison.

Et cependant, ils sont si souvent dans l'erreur.

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Autre regret : j’aurais donné cher pour avoir passé un peu plus de temps auprès de mon frère Sherlock, fût-ce sous mon déguisement grotesque, un peu plus de temps pour le regarder, l’écouter, l’admirer. Curieusement, il me manquait, lui que je n’avais pas vraiment connu. Mais j’étais comme la coccinelle, la coccinelle de la comptine, celle qui doit s’envoler loin de chez elle, bien loin…

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TRAGIQUE DISPARITION DE L’UNIQUE HÉRITIER

DU DUC DE BASILWETHER

 

annonçait la manchette.

J’entamai à belles dents un deuxième pain aux raisins et poursuivis ma lecture

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Me voyant hésiter, Mycroft choisit de reformuler la question.

« Enola, avez-vous bien reçu l’éducation qui sied à une jeune lady ?

— J’ai lu Shakespeare, répondis-je. Et Aristote, et Locke, un peu, et les romans de Thackeray. Et en ce moment, je lis Mary Wollstonecraft11. »

Leurs traits se figèrent. Je les aurais moins horrifiés, je pense, si je leur avais annoncé que je faisais du trapèze de cirque.

Alors Sherlock se tourna vers Mycroft et murmura : « Tout est ma faute. On ne devrait jamais accorder confiance à une femme. Au nom de quoi faire exception pour sa propre mère ? J’aurais dû venir ici régulièrement, chaque année à tout le moins, pour voir où en étaient les choses. Quitte à affronter des moments fort pénibles. »

À quoi Mycroft répondit, à mi-voix aussi, et non moins contrit : « Pas du tout, c’est ma faute à moi. C’est moi qui ai négligé mon devoir d’aîné… »

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En silence, je considérai mes aînés, plutôt bien faits de leur personne et, en principe, brillants esprits. Je les admirais. Je voulais les aimer, les apprécier au moins. J’aurais tant voulu que, de leur côté…

Sottises, Enola. Tu te débrouilleras très bien toute seule.

… De leur côté, déjà, ils ne se souciaient plus de moi.

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« Euh… bredouillai-je, Mr Holmes… et… Mr Holmes ? »

Deux paires d’yeux gris perçants se posèrent sur moi. Deux paires de sourcils aristocratiques se levèrent de concert.

Je poursuivis : « Vous m’avez, euh… vous m’avez priée de venir vous attendre…

— Enola ?! » s’écrièrent-ils à l’unisson.

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J’avais retenu par cœur la liste des domaines dans lesquels mon aîné était passé maître, toujours d’après ce Dr Watson. Je décidai de récapituler ses talents tout en pédalant. Sherlock était, dans l’ordre, esprit cultivé, chimiste accompli, brillant violoniste, tireur d’élite, expert au combat à la canne, à l’épée, aux poings, et absolument sans rival sur deux points : le sens de l’observation et la déduction logique.

Toujours pédalant, je m’efforçai de dresser mentalement la liste de mes talents à moi. Je savais lire, écrire, compter (longue division incluse) ; je savais repérer les nids d’oiseau, déterrer des vers pour la pêche, attraper du poisson ; oh ! et aussi, monter à bicyclette. En dehors de quoi…

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