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1

Anubis, le dieu égyptien, voguant sur la Tamise : ce n’était pas un spectacle banal, et des milliers de Londoniens occupaient les quais pour voir la statue haute de sept mètres et pesant plus de sept tonnes, fièrement campée au centre d’une barge halée par un remorqueur.

Homme à la peau noire à tête de chien, au long museau et aux grandes oreilles dressées, Anubis avait le bras droit le long du corps et, de la main gauche, tenait un sceptre que d’aucuns jugeaient menaçant. Sa coiffe, ses bracelets et son pagne avaient la couleur de l’or. De l’or, également, autour de ses yeux inquiétants qui contemplaient la capitale britannique et mettaient mal à l’aise nombre de spectateurs.

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Soucieux d’éviter un conflit, l’ex-inspecteur-chef Higgins absorba la décoction de pissenlits, épié par Mary, l’ange gardien du domaine familial de The Slaughterers, dans le Gloucestershire.

Croyant en Dieu et en l’Angleterre, Mary avait traversé guerres et crises économiques sans contracter le moindre rhume ; entichée de technologies modernes, elle ne se contentait pas de vieux appareils, de la télévision numérique ou du téléphone portable, mais lisait quotidiennement la presse à scandale sur une tablette tactile qu’elle manipulait avec dextérité.

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Trafalgar s’intéressait au spectacle ; Higgins se remémora l’une de ses visites à Karnak, au cours de laquelle il avait contemplé la terrifiante lionne Sekhmet, décidée à détruire l’espèce humaine, et transformée en douce chatte Bastet grâce à l’intervention de Thot, dieu de la Connaissance et maître des formules magiques. L’élégant siamois ne possédait-il pas le secret de la redoutable puissance des fauves, et sa domestication n’était-elle pas qu’apparente ?.

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Consciente de la fragilité de l’économie mondiale, Mary accumulait de substantielles réserves de nourriture. Des barbares, façon Huns, pouvaient déferler à tout moment ; comme d’habitude, seule l’Angleterre tiendrait bon, à condition d’assurer sa subsistance.

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Dans ses petits souliers, Scott Marlow tenta de sourire à Mary qui ouvrit le grand portail.

– Garez votre voiture là-bas, sous le chêne.

– Vous savez, je…

– Avez-vous déjeuné, au moins ?

– Je n’ai pas eu le temps, car…

– Vous parlerez de vos horreurs plus tard. Un homme au ventre creux a forcément la cervelle vide. Rejoignez-moi à la cuisine.

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Marlow vida son verre.

– Encore une larme ? proposa Higgins.

– Ce n’est pas de refus.

– Auparavant, je vous suggère de déguster la tisane ; cet effort nous évitera un incident diplomatique.

Non sans courage, les policiers s’exécutèrent ; le whisky leur restaura rapidement le goût, et Marlow recouvra un ton martial.

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Le légiste se plaisait à souligner que son nom comportait un s, même si ça déplaisait aux tenants de l’orthodoxie onomastique britannique ; il avait la déplorable habitude de fumer de gros cigares composés de déchets de tabacs exotiques, dont la fumée lui apparaissait comme un excellent désinfectant.

– Asseyez-vous, messieurs ! recommanda-t-il en terminant son repas, qu’il arrosa d’un redoutable whiskey irlandais.

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– Vos identités, messieurs.

– Superintendant Marlow et inspecteur Higgins. Nous venons voir votre patron, Mr. Metcalf.

– Je dois vous fouiller, c’est le règlement.

– Mon règlement, à moi, c’est de vous expédier en prison pour entrave à une enquête criminelle. Alors, annoncez-nous, et vite !

Prudent, le vigile obtempéra.

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L'Égypte menant à tout, j'ai eu la chance, lors d'un séjour de recherche au British Muséum, de rencontrer un personnage extraordinaire. Aimant se faire appeler Higgins, en dépit de ses titres de noblesse, cet inspecteur de Scotland Yard avait été chargé d'un grand nombre d'enquêtes spéciales, particulièrement complexes ou «sensibles». Entre nous, le courant est immédiatement passé. D'une vaste culture, Higgins m'a accordé un privilège rare en m'invitant dans sa demeure familiale, une superbe propriété au coeur de la campagne anglaise. Et il m'a montré un trésor : ses carnets relatant les affaires qu'il avait résolues. J'ai vécu des heures passionnantes en l'écoutant et obtenu un second privilège : écrire le déroulement de ces enquêtes criminelles, fertiles en mystères et en rebondissements. Voici l'une d'entre elles. * Anubis, le dieu égyptien, voguant sur la Tamise : ce n'était pas un spectacle banal, et des milliers de Londoniens occupaient les quais pour voir la statue haute de sept mètres et pesant plus de sept tonnes, fièrement campée au centre d'une barge halée par un remorqueur. Homme à la peau noire à tête de chien, au long museau et aux grandes oreilles dressées, Anubis avait le bras droit le long du corps et, de la main gauche, tenait un sceptre que d'aucuns jugeaient menaçant. Sa coiffe, ses bracelets et son pagne avaient la couleur de l'or. De l'or, également, autour de ses yeux inquiétants qui contemplaient la capitale britannique et mettaient mal à l'aise nombre de spectateurs. Non dépourvu de kitsch aux yeux des puristes, la statue, inspirée de celles présentes dans la tombe de Tout-ânkh-Amon, «le symbole vivant du dieu caché», ne manquait pas d'allure et, sous le ciel gris d'un printemps aux températures clémentes, provoquait de fortes sensations. C'était afin d'inaugurer une fabuleuse exposition consacrée aux trésors de Tout-ânkh-Amon qu'Anubis était passé du Nil à la Tamise et découvrait un monde fort éloigné de celui des pharaons.

- Regarde, papa ! s'exclama un gamin, terrorisé : son nez, il bouge ! - C'est juste un coup de vent.

- Il ne va pas nous dévorer, comme les monstres du cinéma ?

- Rassure-toi, ce n'est que du carton-pâte ; il n'y a pas de vie là-dedans. Le ton martial du père ne laissait pas de place à la réplique. Pourtant, lui aussi avait aperçu le long nez remuer, agressif.

- Il s'éloigne, on rentre à la maison ! décida-t-il. Anubis poursuivit son chemin fluvial, environné d'un silence pesant. Les uns étaient pétrifiés, les autres troublés ; personne ne demeurait indifférent à cette apparition surgie d'un lointain passé dont la puissance effaçait la ville moderne, en perpétuelle croissance. Certes, les dieux avaient disparu, et l'on ne croyait plus en leurs pouvoirs ; mais celui-là était bien présent et subjuguait même les sceptiques endurcis. Respectueuses, les eaux du fleuve berçaient le parcours du maître des morts ; et soudain, le soleil, corps visible du dieu Râ, la lumière créatrice, perça les nuages et fit scintiller la coiffe, les bracelets et le pagne. L'intensité du rayonnement fut telle que l'assistance poussa des cris où se mêlaient émerveillement et stupéfaction. Et le ciel se referma. - Les oreilles de ce chien se sont raidies, observa un retraité. - Tu as encore trop bu, jugea son épouse.

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