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L'amitié est le plus doux des remèdes aux faiblesses humaines.
Afficher en entierL’essentiel, c’est que vous soyez tous réunis. Si longtemps après, je ne m’attendais pas à vous retrouver vivants et en bon état! L’appât du gain, ça conserve.
Afficher en entierScott Marlow, frigorifié, se sentait gagné par une dépression qui lui gelait le sang.
- Qu'est-ce que ça signifie, Higgins ? Pourquoi aurait-on saboté ma voiture ?
- Pour nous retenir ici, mon cher Marlow. Quelqu'un souhaite notre présence à Lost Manor. Soit pour nous permettre d'identifier un assassin, soit pour nous supprimer.
Scott Marlow trembla des pieds à la tête.
Afficher en entierEnormes, les flocons de neige tombaient avec une infinie lenteur. Certains semblaient suspendus dans l'air glacé. Une masse de nuages cachant la lune, la nuit avait la profondeur de l'hiver qui arrête le temps, fige le paysage dans une immobilité presque totale, effaçant lignes et courbes pour les fondre dans une prison blanche fermée par le ciel.
Afficher en entierUne voix de fausset s’était élevée dans le dos du superintendant. Cambrioleur ou assassin ? Avait-il déjà éliminé les autres ? Se remémorant les enseignements dispensés lors de la formation psychologique préparant les hommes du Yard aux situations à haut risque, le superintendant Marlow se comporta en vrai professionnel. Premier principe : manifester son autorité pour déclencher chez le malfaiteur un sentiment de culpabilité qui, à la longue, entamerait sa détermination
Afficher en entierLe superintendant poussa avec soulagement la porte du grand hall. Sa satisfaction fut de courte durée. L’endroit, désert, mal éclairé par deux torches murales au grésillement désagréable, était devenu sinistre. Il distinguait à peine l’entrée de la salle à manger et l’accès à l’escalier monumental. Les ténèbres de cette nuit d’hiver dévoraientLost Manorde l’intérieur
Afficher en entierAdonis Forsyte, tel un fauve, semblait prêt à se jeter sur le couple. Il était devenu un chasseur enfiévré, aussi cruel que la proie qu’il désirait tuer. Higgins se serait sans doute interposé si un incident dramatique ne s’était produit, figeant chacun sur place. De la nuit glacée monta la voix angoissée du superintendant Marlow, lançant un pathétique : – Au secours
Afficher en entier– Je dois m’absenter, glissa-t-il à l’oreille de Higgins. L’ex-inspecteur-chef ne manifesta pas d’opposition. Le baron et la comtesse, l’air noblement pincé, dévisageaient Adonis Forsyte d’un œil critique. Higgins commençait à s’habituer à l’immense demeure, à ses vastes espaces peuplés de mille objets hétéroclites. Si crime il y avait eu, elle en avait été le témoin attentif. Il faudrait donc la faire parler, avec tact et méthode
Afficher en entier– Adonis… Adonis Forsyte ! s’exclama le baron. Mais… tu n’es pas mort ? – Je n’en ai pas l’impression, répondit Adonis Forsyte, jovial, se débarrassant de son manteau qu’il tendit au majordome. Il s’avança vers Hyeronimus Breakstone, le prit dans ses bras et le gratifia d’une violente accolade
Afficher en entierHiggins, mains croisées derrière le dos, semblait statufié. Seuls ses yeux mobiles, attentifs, prouvaient qu’il ne perdait rien ni personne de vue. Scott Marlow enviait parfois cette incroyable capacité de concentration. Sortant de l’office, le majordome, après avoir jeté un regard inquiet en direction de la comtesse, marcha à pas hésitants vers la porte d’entrée
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