Les Enquêtes de l'inspecteur Higgins, Tome 53 : Crime à l'italienne
Auteur
- Christian Jacq (Écrivain)
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extrait
Du seuil de sa cabine, Higgins, par réflexe professionnel, enregistra quantité de détails de la scène où, selon les exclamations répétées : « Il est mort, il est mort ! », venait de se produire un drame.
Sur la gauche d’un long couloir, plusieurs cabines à la porte vitrée, numérotées de 1 à 7. Higgins avait occupé la 1, précédée d’une non numérotée où les préposés au fango entreposaient du linge. Entre les cabines, toutes équipées d’un lit réglable, d’une douche et d’une baignoire, étaient disposées des chaises destinées aux patients qui arrivaient souvent avec un peu d’avance à leur rendez-vous. Parfois, en haute saison, les employés étaient débordés et avaient du retard.
Sur la droite, une console surmontée d’un distributeur d’eau. Après l’application de fango et le bain, il était recommandé de boire au moins un verre, en utilisant un gobelet en plastique, que l’on jetait dans une poubelle.
Tout au fond, une grande porte qui donnait accès à l’installation thermale, où l’on allait chercher la boue, transportée en petits tas lourds et compacts sur de grands chariots.
En ce lieu d’ordinaire plutôt tranquille, panique et désordre. Une petite brune d’une cinquantaine d’années pleurait devant la cabine 5, d’où jaillit un échalas qui répéta d’une voix brisée :
— Il est mort !
Vêtus d’un polo blanc et d’un pantalon gris, les deux spécialistes chargés de s’occuper des clients semblaient complètement perdus.
De la dernière cabine jaillit une sexagénaire en peignoir bleu, qui se heurta à un vieil Asiatique en peignoir blanc, lequel observait un duo en pleine discussion, formé de deux hommes, le premier plutôt épais, le second de type maghrébin, eux aussi en peignoir blanc.
Alors que Higgins notait qu’une grande horloge, élément indispensable du travail des soignants qui devaient respecter le nombre de minutes passées dans la boue puis dans le bain, marquait dix heures trente-cinq, une ravissante jeune blonde, en peignoir bleu, le percuta. Mal nouée, sa ceinture se relâcha, et le haut de son vêtement faillit s’écarter. Stressée, elle resserra aussitôt les pans.
— Vous ne vous êtes pas fait mal ? s’inquiéta l’ex-inspecteur-chef.
— Non, non… Laissez-moi passer ! Je ne veux pas rester ici !
— Vous semblez bouleversée. Ne devriez-vous pas boire un peu d’eau ?
— Je veux m’en aller, tout de suite ! Écartez-vous !
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Déçue, j’ai eu l’impression que l’inspecteur passait plus de temps à manger des spécialités italiennes qu’à résoudre l’enquête. A mon goût trop de chapitres, les conversations sont morcelées, dès qu’il y aborde un nouvel élément on a un nouveau chapitre !
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Si vous souhaitez lire un thriller policier, Christian Jacq n’est pas l’auteur qu’il vous faut. À vrai dire, ce n’est pas totalement son domaine de prédilection bien qu’il ait publié 50+ livres de cette collection.
Dans l’enquête de ce cher Higgins qui a lieu dans une source thermale, pas de descriptions, on passe de personnage en personnage sans creuser d’une quelconque manière l’intrigue ou les différents suspects. L’histoire n’est qu’une succession de dialogues, parfois peu clairs qui ne permettent absolument pas de supposer quoi que ce soit concernant l’intrigue. Au final, le dénouement est brouillon et n’a pas lieu avant l’avant-dernière page, ce qui provoque une évocation assez brève du mobile, on ne peut s’attacher aux personnages car il n’existe rien qui permette réellement de les identifier et les apprécier.
Le seul moment de « suspens » et d’ « action » si j’ose dire tient en moins d’une dizaine de lignes et est dénué d’intérêt, ne permettant pas le moins du monde d’avancer dans l’intrigue.
Enfin, ce n’était pas pour moi.
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J'ai adoré ce tome des enquêtes de l'inspecteur Higgins qui, cette fois, se passe en Italie. Une enquête sans temps mort et très bien menée par notre inspecteur à qui aucun détail n'échappe.
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Date de sortie
Les Enquêtes de l'inspecteur Higgins, Tome 53 : Crime à l'italienne
- France : 2024-06-13 (Français)
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Résumé
Une série culte, un héros irrésistible, chaque année quatre enquêtes palpitantes
Parmi ses innombrables richesses, l'Italie en possède une particulièrement précieuse : les boues miraculeuses de la station thermale d'Abano, célèbres depuis l'Antiquité.
Souffrant d'une arthrose du genou, Higgins s'y fait soigner. Malheureusement pour lui, le crime n'est jamais loin.
Dans l'une des cabines de soins est découvert un mort, un anglais, ex-agent secret et curieux scientifique.
Il a été empoisonné. Et voilà Higgins engagé, malgré lui, dans une enquête qui implique les personnes présentes au moment du crime : un Chinois de haut rang, une jeune et riche veuve russe, une écologiste italienne mais aussi un baron qui règne en maître sur la région.
Pour Higgins, voir clair dans la boue ne sera pas facile !
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