Ajouter un extrait
Liste des extraits
"C'était la première fois qu'elle cachait quelque chose à Pierre. Quand elle était rentrée chez elle, elle lui avait raconté qu'elle avait renversé un animal, "un chevreuil, je crois". Puis elle était ressortie pour nettoyer la calandre pleine de sang. Il avait absolument voulu l'aider. Quel con ! "
Afficher en entier— Moi, j’porte pas de culotte, avoua Irma, et quand je fais une rencontre dans la rue, je soulève ma robe et crac ! On perd pas de temps.
— M’étonne pas de toi, dit Rose d’un air pincé. Et l’érotisme, qu’est-ce que tu en fais ?
— Attends, je vais te montrer mon cul, tu verras si c’est pas érotique.
— Bon, fit le commissaire, je m’en vais. Je ne voudrais pas troubler votre intimité. Amène-toi, Babelutte.
Afficher en entier— Ce qui signifie en clair ?
— Qu’elle est morte par le coup qu’elle a reçu sur le crâne et non par le fait d’avoir eu la gorge tranchée. Ce qui est plutôt mieux. Enfin, dommage, elle avait l’air mignonne ! Du moins d’après son corps, parce qu’elle n’avait plus d’yeux… Mais elle avait un joli cul ! J’lui aurais pas dit non.
— Bon, ben merci pour ces informations, dit le commissaire.
— À votre service ! Vous ne voulez pas savoir ce qu’elle avait mangé ?
— Tant qu’on y est…
— Des raviolis sauce tomate. Et comme il me restait un peu de gruyère que j’avais récupéré dans l’estomac d’un noyé, je me suis préparé un p’tit plat. Le tout arrosé d’un pinot noir, c’était délicieux. Vous ne voulez pas venir ! Allez, je vous laisse, c’est l’heure de déjeuner. Bon appétit, commissaire !
Afficher en entier— Merde ! grogna Pinchon, c’est mon portable dans la poche arrière de mon pantalon. Sûrement ma femme.
— Je vais lui expliquer, susurra Nina en saisissant le portable.
— Non ! Donnez-moi ça, s’écria Pinchon en se contorsionnant comme une anguille, vous savez bien qu’elle est horriblement jalouse !
— Justement, répliqua Nina qui adorait mettre de l’huile sur le feu, d’autant qu’elle trouvait plutôt Pinchon à son goût et qu’il avait de belles fesses, le bougre !
Plus vite il aurait quitté cette tigresse, plus vite elle pourrait lui faire goûter aux joies d’un petit pique-nique sous le bureau. Ils avaient déjà failli s’allonger sur la moquette, mais le souvenir de bobonne avait ramené ce couillon sur terre.
— Empêchez-la, commissaire ! Rosa Maria va me tuer si c’est elle qui décroche !
— Allô, fit Nina d’une voix suave.
— La salope ! grogna Pinchon.
— Pinpin ? Oui, je vous le passe. Tiens, chéri, c’est mémère.
Pinchon fulminait. Il prit le portable de la main gauche, tentant encore de dégager l’autre qui était toujours coincée dans la machine infernale.
— Allô, Mimine ? Arrête de crier, je vais t’expliquer. Je… Merde, merde, elle a raccroché ! Elle est furax ! Ah, vraiment merci, Nina !
Afficher en entierLe commisaire Léon rangea son tricot. La journée avait été calme: un cambriolage et quelques vols à la tire. La routine, quoi. Il avait eu le temps de faire dix centimètres d'un carré caca d'oie qu'il voulait offrir à son chien pour garnir son petit coussin. Comme ça, il aurait plus chaud l'hiver.
Afficher en entier