Extraits

"Et comment saurais-je quand tu es disposé à travailler ? Le temps est différent, de ce côté. Tout est différent...

Je rabattis mes draps pour pouvoir lui lancer un regard narquois.

- Je peux te donner un bon tuyau pour savoir quand c'est le matin. Y a une espèce de grosse boule de lumière dans le ciel. Mon peuple l'appel le soleil."

« — Je suis plus sensible à ton humour quand j’ai plus de trois heures de sommeil dans les pattes.

— Tandis que ton caractère de cochon illumine mes journées à toute heure, murmurai-je dans son dos.

— Qu’est-ce que t’as dit ?

— J’ai dit que tu illuminais mes journées, mon cœur, répondis-je plus haut. »

« — Je vais rester ici. Je dors mieux lorsque je sais que tu te reposes enfin.

Je me blottis davantage contre lui, recouvrant son bras du mien. De toute évidence, il était en mesure de réussir tous les tests que je pouvais bien lui balancer.

— En plus, murmura-t-il dans mon cou, je ne suis pas pressé de retourner dans un endroit où tu n’es pas.

Avec brio. »

— Tu ne me l’as pas dit.

— Te dire quoi ? me demanda-t-il, perdu.

— Que tu m’aimes.

— Dans le registre des évidences de ce style, le ciel est bleu.

Il émit un son de gorge aussi agacé qu’affectueux.

— Bien sûr, que je t’aime. Et plus important que ça, je t’apprécie.

— Je crois que tu as besoin d’un petit cours de rattrapage sur la différence entre aimer et apprécier...

— Je n’en ai pas besoin, Rainstorm.

Il se pencha pour déposer un baiser sur ma moue boudeuse.

— L’amour, c’est cette force irrépressible que tu ne peux pas contrôler. Qui te pousse parfois à aimer les mauvaises personnes. Des personnes qui te blessent, encore et encore.

(...)

Il secoua la tête, comme si ça suffisait pour chasser le passé.

— C’est ça, l’amour. Il prend ses propres décisions. Et moi, je n’ai pas voix au chapitre. Alors oui, je t’aime parce que mon cœur en a décidé ainsi.

Il m’offrit un sourire en coin.

— Mais je t’apprécie parce que je l’ai décidé.

"j'avais oublié qu'on servait de pornos aux fantômes, maintenant"

"-Moi, Daniel McKenna, promets de t'aimer, de t'honorer, de te chérir et d'être toujours d'accord pour le faire sous la douche, me dit-il dans un grondement bas, pétillant d'amusement. Il y aura toujours une place dans mon lit, pour toi et toi seul, tant que tu fermes ta gueule et que tu dors."

"il détestait qu'on lui coupe l'herbe sous le pied. J'adorais tellement ça qu'il m'avait sans doute renommé "Tondeuse" sur son téléphone."

Je lâchai une expiration, vaincu.

- C'est bon, j'irai.

- Bien. Merci, dit-il en expirant lui aussi. C'est vraiment pour le mieux.

- Ma vie serait tellement plus simple si je me fichais de te décevoir...

- Je n'en doute pas.

De petites rides douloureusement familières apparurent au coin de ses yeux.

- Je t'aime.

Oh, c'est si mignon ! En réponse, je lui offris ma meilleure réplique romantique.

- Crève.

Je refermai la porte sur son rire entier et chaleureux, un sourire au coin des lèvres.

"I, Daniel McKenna, promise to love, hold, honor, and cherish you. And always say yes to shower sex.” His voice was a deep rumble, laced with threads of amusement. “There will always be room in my bed for you and only you, as long as you shut the fuck up and go to sleep."

Fucking finally, some vows I could get onboard with. “You should officiate weddings,” I said around a yawn.

I drifted off to the rumble of his quiet laugh.