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- Mak, elle est à toi.
Gwen secoua la tête.
- Oh, non.
Les mâles prillons se mirent à grogner comme un seul homme, contents qu'elle ait changé d'avis, peut-être, impatients de se battre contre les Atlans rassemblés, finalement.
- Ce n'est pas moi qui lui appartiens, dit Gwen en nous regardant, le capitaine Marz et moi.
Elle passa sa petite main autour de mon poignet et se blottit contre moi, la tête penchée en arrière pour l'appuyer contre ma main alors qu'elle me regardait droit dans les yeux d'un air de défi.
- C'est lui qui m'appartient. Rentrez-vous bien ça dans le crâne.
Afficher en entierJe ne pouvais pas rester sur la Colonie, à terre, une journée de plus. L’occasion était trop belle. J’avais simplement besoin d’un compagnon. Qu’est-ce que ça pouvait faire ? Nous pourrions coucher ensemble, nous amuser un peu, et ensuite, je pourrais partir en mission. Faire ce que je voulais. Pas d’attaches, seulement du bon temps. N’importe lequel de ces types serait bon au lit. Mais il n’y en avait qu’un qui me donnait envie de le faire. Et tout de suite.
Encore mieux, il était bien connu qu’il ne voulait pas du tout de compagne. Je n’avais certainement pas besoin d’un mâle alpha qui me donnerait des ordres en croyant que je lui appartenais. J’avais besoin de liberté, et d’une bonne partie de jambes en l’air.
Sans un regard vers les gradins, je me concentrai sur celui qui me faisait tourner la tête, qui pourrait me donner orgasme sur orgasme entre deux missions. Le simple fait d’imaginer les mains de Mak sur mon corps, son sexe en moi, me faisait brûler de désir.
Ses yeux, clairs et pénétrants, soutiendraient mon regard alors qu’il me donnerait des coups de reins. Sa peau était bronzée, sa mâchoire carrée. Avec ses cheveux un peu trop longs pour être en service dans l’armée, il sortait du lot. Même vêtu de l’uniforme standard de la Coalition, il se faisait remarquer. Plus grand que les autres Atlans, c’était un géant boudeur et discret, et j’avais envie de le percer à jour. De découvrir ce qui l’excitait. Ce qui le mettait dans tous ses états.
Afficher en entierIl s’agirait d’une bataille à mort si nécessaire, et le gagnant aurait le droit de revendiquer Gwendoline de la Terre. C’était une beauté. Une femme guerrière. Son corps était musclé et puissant, mais plein de courbes. Mes doigts se contractaient tant j’avais envie de la toucher dès qu’elle passait près de moi. Son regard était déterminé, plein de défi, un défi que de nombreux guerriers étaient venus relever. Comme Glace et moi, elle montrait rarement ses émotions. Non, ce n’était pas vrai. Elle montrait bel et bien des émotions : la colère, la fureur, le dédain. Une femme comme elle aurait dû sourire, ses yeux auraient dû déborder de bonheur. J’aurais sacrifié ma couille gauche pour l’entendre rire. J’aurais bien aimé l’entendre crier de plaisir, aussi. Elle n’en avait sans doute connu aucun — sexuel ou autre— depuis son arrivée ici, comme la plupart d’entre nous. Avant son enlèvement par la Ruche, elle était soldat. Avant d’être intégrée. Modifiée.
Ses cheveux bruns lui tombaient dans le dos. Ils scintillaient à la lumière, et ils avaient l’air doux. Je m’imaginai passer le poing dedans et la maintenir en place tandis que je la...
Merde. Non. J’interrompis cette pensée avant que mon ne sexe puisse réagir. Ça ne donnerait rien de bon. Ni pour elle, ni pour moi, même si j’avais envie d’être celui qui lui donnerait... des émotions. Des émotions différentes de celles qui vous retournaient l’estomac, vous consumaient de l’intérieur jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien.
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