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- Tu n'es pas marrante du tout, grommela-t-il en s'asseyant.
- Tu sais, Skop, parmi tous les mots que je pourrais employer pour me décrire, marrante est clairement en haut de la liste. J'ai un pouvoir sexuel magique, bordel de merde!
- Quoi ?
- Oui.
- Moi aussi, je veux un pouvoir sexuel magique, me dit-il.
- Je croyais que tu étais déjà un dieu au plumard.
Sa queue frétilla à nouveau.
- Oh, que oui.
Afficher en entier- Tu veux dire que tu as littéralement créé la vie pour me remplacer ? murmura-t-elle.
- Oui. Le gouffre que tu as laissé dans mon ceur aurait été impossible à combler, sinon.
- Est-ce que ça a marché ? Est-ce que cela t'a permis de guérir ton cœur ?
- Non.
Afficher en entierIl y a une reine en toi, Perséphone. Ma reine.
Afficher en entier— Elle ne restera pas longtemps dans l’Olympe, dis-je à Héra, m’obligeant à me calmer.
Elle ne devait pas rester. C’était l’accord que j’avais accepté vingt-six ans plus tôt...
— Je n’en serais pas si sûre, rétorqua Héra. La force que l’on acquiert en surmontant un traumatisme est très différente de celle avec laquelle on naît. Elle est beaucoup plus puissante – elle a en elle la véritable force.
— Comment cela ?
— Son expérience en tant qu’humaine l’a changée. Sa puissance n’est pas un don ; elle l’a méritée. Plus nous la mettons à l’épreuve, plus elle devient forte. Plus forte encore qu’elle ne l’était avant.
Afficher en entier— Tant mieux. Mais tu dois savoir que Poséidon ne te facilitera pas la tâche.
— Pourquoi me déteste-t-il ?
— Il ne te déteste pas. Il te craint.
— Comment cela ?
— Lorsque tu avais tous tes pouvoirs, tu étais une déesse redoutable.
Afficher en entier— Tu veux toujours que je parte ?
Les mots m’avaient échappé mais je regrettai aussitôt de lui avoir posé la question.
— Je n’ai jamais voulu que tu partes – même la première fois, lorsque nous étions mariés. Mais tu ne peux pas rester ici.
Afficher en entier—Où est Skop ?
—Par terre ! Ce trou du cul ne me laissera jamais monter sur le lit…, grommela sa voix dans ma tête.
Afficher en entier- C'est vrai. Mais le lien entre nous existe toujours. Et je ne peux pas aller contre ça, même si je le voulais. Surtout maintenant que tu as retrouvé ton pouvoir. Tu es pour moi comme le phare dans un port : mon repère. Tu me guides, et je ne vois que toi...
Afficher en entier- Je ne peux pas créer de lumière non plus, déclara Skop dans ma tête.
- Tu n'es pas un dieu, lui fis-je remarquer.
- Je suis un dieu au lit! rétorqua-t-il en remuant la queue.
Afficher en entierJe restai bouche bée. Hadès, le roi des Enfers était-il réellement en train de me taquiner ? Je ne comptais me laisser faire...
M’avançant vers lui, je me tins sur la pointe des pieds et approchai ma bouche de son oreille. Il sentait le bois fumé.
— S’il te plaît, susurrai-je, avant de passer doucement ma langue sur son lobe.
Je le sentis se raidir contre moi, puis il rit doucement et approcha à son tour de mon oreille.
— Ma belle, tant que tu n’auras pas récupéré tous tes pouvoirs, tu perdras à ce petit jeu avec moi.
Son souffle se propagea dans tout mon corps, me faisant frissonner de plaisir et de désir, tandis qu’une chaleur douce et moite se logea entre mes cuisses. Mes jambes menaçaient de se dérober lorsqu’Hadès enroula son bras autour de moi et me plaqua contre lui. Mes seins durcis frôlant sa poitrine, je gémis à nouveau.
— S’il te plaît, haletai-je.
— « S’il-te-plait » quoi ?
Sa voix était rauque et basse.
— S’il te plaît, touche-moi…
J’avais désespérément besoin de sentir ses mains sur moi. L’attente était insupportable.
— Pas encore, ma belle, souffla-t-il. J’ai attendu vingt-six ans pour ça, tu peux bien attendre encore un peu…
Puis il posa ses lèvres sur les miennes, m’embrassant dans un baiser doux et intense, avant de disparaître dans un éclair de lumière.
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