Les escales du cauchemar

C’est le premier livre que je lis de cet auteur.

J’ai trouvé ce recueil dans une boite à livre, j’ai de la chance.

J’ai beaucoup aimé chacune de ses histoires, même si certaines,presque toutes en faite parle de sexe. Mais ça ne m’a pas dérangé tant que cela.

Les histoires sont déconcertantes et inattendus.

Mes préférés sont : l’œuf, J.R.E Ponsford, L’objet sexuel, kidnapping, la suite nuptiale, le cœur d’Helen Day et le scarabée Jajouka

Un auteur que je vais m’empresser de découvrir.

Bonne lecture !

Douze nouvelles pour douze escales, un guide pour touristes un peu spécial et qui pourrait en refroidir plus d'un, au sens propre comme au figuré.

Force est de reconnaître que Graham Masterton distille la terreur avec la même aisance dans les nouvelles que dans ses romans et ce n'est pas donné à tout le monde.

Les récits sont courts, l'écriture incisive, mais on n'en attendait pas moins. Les personnages peut-être un peu moins fouillés que d'habitude, mais ce n'est pas si évident de fignoler en une trentaine de pages.

Masterton s'est manifestement amusé, pour notre plus grand plaisir.

Je n’ai pas accroché. Certaines nouvelles retiennent l’attention mais elles n’ont rien de mémorable. J’ai surtout retenu la première nouvelle.

Le choix d'un livre de Graham Masterton n'est pas anodin, puisqu'en ce jour du 16 janvier, c'est l'anniversaire du Maître de l'horreur. Happy birthday Master. J'ai jeté mon dévolu sur ce recueil de nouvelles intitulé « Les escales du cauchemar » – Flights of fear (1995). Douze récits.

Ce recueil de nouvelles est accompagné par une préface de l'auteur ainsi que pour chaque texte, une présentation. Je trouve l'idée excellente et c'est un plaisir prolongé.

→ L'oeuf (Egg – 1995)

Ce premier récit n'est pas à proprement parler d'une escale, mais davantage comme une mise en bouche. le texte se lit très facilement grâce à l'écriture fluide et simple de l'auteur. Je trouve deux points négatifs : sa rapidité, ça va trop vite ; sa longueur trop courte. J'ai été quelque peu déçu d'être arrivé à la dernière page. Il s'agit d'une bonne histoire fantastique sans artifices.

→ La madone grise (The grey Madonna – 1995)

Allez, cette fois-ci c'est parti pour notre voyage au coeur de l'horreur. Nous voici dans la ville de Bruges à jouer les touristes. Un couple américain vient d'être victime d'une agression étonnante. Suite au meurtre de sa femme, le mari décide d'enquêter sur un phénomène étrange. J'ai eu un peu plus de mal à rentrer dans l'histoire, mais une fois dedans, j'ai bien eu du mal à décrocher. La fin est excellente.

→ J.R.E. Ponsford ( J.R.E. Ponsford – 1994)

Cette fois-ci il s'agit d'un jeune irlandais souffre douleur dans un collège privé élitiste anglais (inspiré par le collège de ses fils – Harrow). J'ai adoré cette nouvelle. On y trouve la marque de fabrique de l'écossais : la science occulte. J'ai vraiment aimé cet enfant qui se protège par son imagination.

→ L'objet sexuel (Sex Object – 1993)

Une histoire qui m'a fait hurler de rire avec des personnages bien caricaturés. On a un chirurgien esthétique (pas aussi éthique qui le prétend), une poule de luxe qui veut plaire à son mari pour jouir de son compte bancaire, un mari millionnaire qui aime brutaliser sa compagne et le sexe – surtout en groupe. J'ai beaucoup aimé ce récit décalé et ces descriptions chirurgicales.

À noter que cette nouvelle fut également publiée dans le recueil « Histoires de sexe et de sang. 2, le choix ultime ».

→ Kidnapping (The taking of M. Bill – 1993)

Un autre conte revisité, après « Alice de l'autre côté du miroir » et « La reine des neiges ». L'histoire est quand même tirée par les cheveux.

→ le loup (Rug – 1994)

Direction l'Allemagne cette fois-ci – Münster plus exactement. Graham Masterton nous raconte qu'il a eu l'idée de cette nouvelle lorsqu'il a entendu un boulanger-pâtissier lui narrer une légende locale. On suit avec effroi un jeune garçon fasciné par une peau de bête. Un peu long à se mettre en place, mais une fois dedans, c'était du régal. La fin est étonnante et brutale. Un peu déçu par ce final.

→ Nécessité est mère d'invention (Mother of invention – 1994)

On retourne au pays de sa Majesté dans la luxueuse demeure Cliveden pour un secret de famille. Il suffit de laisser bercer par l'ambiance maléfique pour découvrir un terrifiant arcane.

→ La suite nuptiale (Bridal suite – 1980)

J'ai cru au début à une sorte « Walhalla » avec une maison hantée et surtout avec du sexe. Hé bien, j'ai été agréablement surpris. Bien évidemment des jeunes mariés explorent leur nouveau conjoint. Il a donc du sexe, mais pas de façon aussi indigeste que le roman précité. J'ai été également surpris par l'histoire maléfique. Bref, une bonne lecture.

→ La source de tous les maux (The root at all evil – 1981)

Alors là, on est dans le récit typique Masterton. Au programme une religion, un démon, de l'hémoglobine, des tripes et un héros malgré-lui. Qui dit Masterton début ‘80, dit un récit à la première personne. J'ai vraiment adoré, même si vingt pages c'est très court.

→ le coeur d'helen Day (The heart of helen Day – 1991)

Certainement la nouvelle que j'ai le moins aimée. Il s'agit d'un homme qui doit faire une halte dans un motel miteux. Ce récit est davantage basé sur la psychologie que sur les artifices.

→ le Scarabée Jajouka (The Jajouka Scarab – 1995)

Le Scarabée Jajouka – appelé également le Scarabée-pénis dans la nouvelle – est une sorte de Graal. Recherché par des millionnaires, cet insecte est devenu rare. Alors-là, il m'a tué le Maître. C'est un énorme coup de coeur que cette nouvelle. J'ai rarement vu autant d'horreur exploser ainsi. C'est avec un certain sadisme, qu'on se dit d'être content de ne pas être à la place des protagonistes.

→ Absence de bête (Absence of beast – 1992)

Après la nouvelle magistrale du Scarabée Jajouka, j'ai eu beaucoup de mal à me concentrer sur ce récit. Tellement de mal que je n'ai jamais réussi à comprendre l'histoire.

Graham Masterton nous fait voyager, grâce à ses propres voyages, dans des univers Fantastiques. J'ai beaucoup aimé chaque introduction de l'auteur pour chacun de ses récits, nous rappelant ainsi les raisons de leur écriture. Chaque texte est né d'une rencontre, parfois un lieu, parfois un personnage. C'est vraiment intéressant de voir que ce grand Maître de la littérature d'Horreur possède une culture. le fait de découvrir une statue, par exemple, le pousse à faire des recherches. C'est aussi pour cela que j'aime cet auteur. Sa passion pour les divinités de toutes les ethnies fait qu'il arrive à nous y intéresser.

Graham Masterton arrive à nous faire voyager à travers chaque nouvelle. Durant ces douze escales, l'auteur nous aura fait voyager aux États-Unis d'Amérique, en Angleterre, en Allemagne, en Belgique et même au Maroc.

Dans ce recueil j'ai eu un énorme coup de coeur pour « Le Scarabée Jajouka ». Encore une fois merci pour cette imagination hors normes et Happy Birthday Master.

Lecture abandonnée... Pas du tous apprécié. Je n'ai pas été plus loin que la 2éme nouvelle

C'est un excellent recueil de nouvelles d'un des maîtres du genre, la terreur et l'horreur peuvent résumer ces nouvelles... A lire et à frémir ...

Hello,

Ce recueil de nouvelles est éblouissant. D'une grande émotion et d'une proximité rare car basé sur différentes régions de l'Europe, on se sent vraiment proche de ces histoires magiques ! EXCELLENT !!!!!

marquise66