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- Eh bien , princesse... de quoi vouliez-vous m'entretenir?

- Comment vous sentez-vous?

Rhone battit des paupières.

- Mais... très bien, bredouilla-t-il gauchement.

Voyant que les deux jeunes gens tournaient autour du pot sans oser en venir au fait, Lyon décida d'intervenir.

- Rhone, je crois que Christina veut savoir comment va ta blessure.

Christina se tourna pour le dévisager.

- Alors, vous savez.

- Vous savez? croassa Rhone au même instant.

- Elle sait, confirma Lyon qui gloussa, amusé par l'expression ahurie de son ami.

- Morbleu, si je comprend bien, tout le monde sait! pesta Rhone.

- Je vous ai reconnu à la couleur de vos yeux, expliqua Christina. Ils sont d'un vert extraordinaire que l'on n'oublie pas. Et puis... vous m'avez regardée. Je n'ai pas cherché à vous démasquer, cela c'est produit malgré moi, conclut-elle avec un sourire contrit.

- Dans ce cas, nous jouons cartes sur table? hasarda Rhone.

- Pardon? Mais je n'ai pas de cartes sur moi.

- Je te préviens, Rhone, Christina prend tout au pied de la lettre. C'est déconcertant, crois-moi, j'en ai fait l'expérience.

- Vous n'êtes pas charitable, Lyon, lui reprocha la jeune femme. Je ne sais pas ce que vous voulez dire avec votre "pied de la lettre". Est-ce une insulte qui devrait me fâcher?

- Rhone vous a demandé s'il pouvait s'exprimer librement, voilà tout. Seigneur, j'ai l'impression d'être un traducteur, bougonna Lyon.

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Lyon sentit son cœur se gonfler de tendresse. Elle était si adorable... D'un air rêveur, elle tendit la main vers un arbuste de la haie, coupa une feuille et, machinalement, la mordilla. Puis elle la mâcha et l'avala.

Elle ne se rendait pas compte qu'on l'observait.

— Laquelle de ces dames est la princesse Christina ? s'enquit Andrew d'un ton perplexe.

— La jeune femme blonde, gloussa Rhone. Celle qui mange des feuilles.

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Bientôt, le hall fut jonché de pauvres bougres qui se tordaient de douleur.

— Ouvre la porte, mon vieux, ordonna Lyon.

— Bon Dieu, tu n'es même pas essoufflé ! marmonna Rhone, écœuré.

Il ouvrit la porte et resta planté là, à admirer Lyon qui, sans le moindre effort, empoignait les hommes un à un et les jetait dans la rue.

— Nous formons un bon tandem, commenta Rhone. Tu fais le travail, et moi, je regarde.

— Hmm...

— Et Splickler, où est-il ? Il a pris ses jambes à son cou ?

— Tu ne l'as pas reconnu ? Il est là, par terre. C'est lui que tu as empêché d'entrer, tout à l'heure.

— Ah, j'ai donc mis la main à la pâte.

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Lyon sourit au marin qui, fort de cet encouragement, s'empressa de poursuivre :

— Elle avait l'air si gentille, cette petite demoiselle. Bon, d'accord, elle a balancé Louis par-dessus bord. Elle l'a fait passer par-dessus son épaule, et hop ! à la mer. Franchement, j'en suis pas revenu, non monsieur, j'en suis pas revenu.

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- Bonsoir, milord. Vous êtes de retour, ajouta le majordome, sans dissimuler son soulagement. Avez-vous vu vos chaussures, milord ?

- Il faudrait être aveugle pour ne pas les voir, il y en a partout. Voudriez-vous m'expliquer quel est ce chambardement ?

- Ce sont les ordres de votre épouse, rétorqua Brown d'un ton pincé.

- De son ex-femme, intervint Elbert avec un discret gloussement.

Lyon, qui commençait à s'énerver, respira profondément.

- Quelle est cette histoire ?

Il avait posé la question à son majordome, plus jeune et infiniment plus sensé que ce vieux fou qui ricanait sous cape.

- Vous êtes divorcé, milord, répondit Brown, accablé.

- Je suis...quoi ?

Les épaules du majordome se voûtèrent. Ce qu'il redoutait arrivait : le maître allait piquer une colère homérique.

- Divorcé, répéta-t-il tout bas.

- Effacé, balayé, oublié, vous êtes, attaqua Elbert avec une belle inconscience.

- J'ai saisi, Elbert, grommela Lyon d'un ton menaçant. Je sais ce que signifie le mot "divorce".

Il monta les marches du perron, le vieux domestique sur les talons.

- Je vous répète les mots de ma maîtresse, c'est tout, caqueta ce dernier. Elle divorce de vous comme le font les femmes de son peuple. Pour elles, se débarrasser du mari, c'est normal. Il va vous falloir habiter ailleurs. Je vous répète ce qu'elle a dit, hein.

- Je...habiter ailleurs ? bafouilla Lyon, sidéré.

Brown opina.

- Vous êtes effacé, balayé, oublié...

- Bon Dieu, Elbert, cessez votre litanie ! aboya Lyon. Et que signifie cette exposition de chaussures ? ajouta-t-il en se tournant de nouveau vers son majordome.

- Cela symbolie votre départ, milord.

Brown s'efforçait de ne pas regarder le visage du maître. Son expression ahurie était trop cocasse.

- Je crains d'avoir mal compris. Ma femme pense que le manoir lui appartient ?

- A elle et à votre mère, bien entendu. Elle gardera votre mère auprès d'elle.

Brown se mordit la lèvre inférieure. Lyon le soupçonna d'avoir envie de rire.

- Bien entendu.

- C'est comme ça que font les gens de son peuple, intervint de nouveau Elbert, secourable, d'un ton guilleret qui aurait exaspéré un saint.

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Christina ne versa meme pas une larme, elle etait trop epuisée pour cela, aussi Lyon pleura-t-il pour deux, tandis que leur magnifique petit guerrier hurlait son indignation.

Lyon voulut le baptiser Alexander Daniel.

Christina exprima haut et fort son desaccord. Son bébé sa nommerais Aigle Noir.

Lyon n'etait pas daccord du tout.

Ils discutèrent âprement et finirent par trouver un compromis.

Le futur marquis de Lyonwood se nommerait Dakota Alexander.

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— Je ne m'énerve pas ! rétorqua-t-elle, rejetant en arrière ses boucles humides qui lui tombaient sur les yeux. Excuse-moi de ne pas te plaindre, mais j'ai moi aussi eu quelques difficultés. J'ai perdu ce maudit chien.

— Pardon ?

— J'ai perdu le chien, répéta-t-elle.

Elle s'obligea à respirer, esquissa un sourire navré.

— Nous avons eu tous les deux une journée exécrable. Embrasse-moi, Lyon. Et remets ta veste, s'il te plaît. Tu dois m'aider à chercher le toutou de Diana.

— Es-tu devenue folle ? Il pleut des cordes, je t'interdis de ressortir.

Empoignant Lyon par sa chemise mouillée, elle lui planta un baiser sonore sur la bouche, puis tourna les talons et s'éloigna.

— Il faut que je le retrouve. Diana est en haut, à se morfondre. Elle tente désespérément de se convaincre que je n'ai pas dévoré ce stupide animal.

Lyon éclata de rire. Elle lui décocha un regard noir.

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— Tu as encore coupé tes cheveux ?

— Oui ! Cela fait partie du rituel de séparation.

— Christina, si tu coupes tes cheveux chaque fois que tu as des griefs contre moi, tu seras chauve avant un mois.

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— Oh, je n'appellerais pas le petit accrochage auquel j'ai assisté une « bataille ». De quoi donc aurais-je eu peur ?

— Je vous concède que ce n'était pas grand-chose, rétorqua-t-il, piqué au vif, mais vous étiez si pâle que j'ai cru... Vous savez, Christina, la plupart des femmes, à votre place, se seraient évanouies.

— J'aurais dû, moi aussi, m'évanouir ? interrogea-t-elle, inquiète. Pardonnez-moi si je vous ai déplu, mais je ne suis pas encore au fait des usages de votre monde.

— Avec vous, je vais de surprise en surprise. Vous me faites perdre le nord, dit-il avec une sévérité que démentait son sourire.

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— Merci pour votre aide, Rhone, déclara-t-elle avec affection. Dites moi, Lyon, que comptez-vous faire de ces hommes qui encombrent mon allée ?

— Ils finiront par se réveiller, ironisa Rhone, et rentreront chez eux à quatre pattes.

— Si je ne m'abuse, il y en a encore deux là-bas derrière.

— Je les ai mis dehors, rétorqua Lyon.

— Ceux-là ont dû déguerpir, commenta Rhone. À moins que tu ne les aies tués.

— Allons, ne fais pas peur à Christina.

— J'espère bien que vous ne les avez pas tués ! s'exclama-t-elle d'un air horrifié. Il faudrait sortir les cadavres, nettoyer le sang. Quel travail !

Les deux hommes éclatèrent de rire.

— Pourquoi riez-vous ? J'ai dit une bêtise ?

— Non, Christina. Ne vous inquiétez pas.

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