Commentaires

J’ai aimé l’originalité de l’histoire, cependant je trouve qu’il y a beaucoup trop de détails tout le long du livre et que la fin est accélérée j’ai trouvé ça dommage. C’est un mélange entre un thriller, de la psychologie et du paranormal. J’avais hâte de le terminer car les détails qui traînent sur de nombreux chapitres m’ont ennuyés malheureusement. Cependant, ce roman reste une bonne lecture et une agréable découverte.

Cady, rentre pour sa 1ère année à Harvard. Mais elle n'est pas une étudiante comme les autres. Elle est là pour élucider les circonstances du suicide de son frère sur le campus, qui avait été diagnostiqué schizophrène. Mais Cady commence à son tour à entendre des voix...

J'avais envie de lire ce roman depuis sa sortie ! L'ambiance Dark academia dans une vieille université prestigieuse, l'enquête de Cady et la touche de fantastique m'attiraient !

Et j'ai été plutôt séduite par ce roman. Oui il y avait quelques longueurs, mais les 646 pages de ce roman m'ont tout de même bien embarquée entre histoire (de Harvard, esclavage, guerre, racisme...), discussion métaphysique sur le temps et l'espace (avec une théorie passionnante pour expliquer les phénomènes paranormaux que vit Cady!) et évocation de "symptômes" de maladie mentale.

C'était très intéressant, l'intrigue tient suffisamment la route pour supporter tout cela. Même si on est quand même à deux doigts d'un dénouement un peu tiré par les cheveux. Mais ça passe et puis j'avais deviné l'un des éléments et même un 2e avant qu'on nous le dise.

Le personnage de Cady était touchant. Entre ses études, sa relation difficile avec les autres, ses questionnements sur elle-même... on a beau être dans une narration à la 3e personne, nous sommes totalement dans sa tête et c'est passionnant !

Bref, un roman qui ne plaira sans doute pas à tous, mais que j'ai trouvé très bien construit, avec plein de références dans plusieurs domaines qui donnent du corps au récit sans l'alourdir.

Décevant. Ce n'était pas ce que j'avais espéré. C'est inutilement lent et long. Ça s'étend plus sur des états d'âme que sur le mystère. Aucun suspense. Ce n'est pas un thriller pour moi en tout cas.

Les fantômes de Harvard de Francesca Serritella

Un roman plutôt original que j’ai vraiment bien apprécié dans l’ensemble, mais qui m’a semblé un peu inégal.

L’originalité vient du fait que l’histoire va mêler de nombreux thèmes, et des genres différents. Le roman débute avec l’arrivée de Cady sur le campus de Harvard, pour sa première année d’étude, dans un contexte plutôt compliqué puisque son frère Eric diagnostiqué schizophrène , s’est suicidé dans ces lieux l’année précédente.

Assez rapidement Cady se met à entendre des voix et le roman débute dans cette ambiance hésitante , de questionnements sur l’origine de ces voix, sur les raisons du suicide de son frère , sur la découverte du campus, des professeurs , des élèves et de l’entourage d’Eric.

Cette partie de ma lecture à été plutôt mitigée d’une part car la narration fait quand même très Young Adult et d’autre part car ces « autoquestionnements » de Cady sur les voix qu’elle entend et leur origine finissent par devenir un peu lassants, et j’avais envie que ces tergiversations en finissent rapidement pour arriver à la conclusion à laquelle nous lecteurs, étions déjà parvenu depuis un moment.

Ça me dérange toujours un peu cette sensation d’être en avance sur le protagoniste concernant la compréhension de ce qui lui arrive.

En revanche une fois les bases de l’histoire posées, le coeur de l’histoire m’a complètement embarquée .

Au travers de l’enquête de Cady pour comprendre le geste de son frère, l’autrice va nous emmener sur différents chemins, aborder différents thèmes de manière parfois imbriquée, parfois en marge.

C’est assez particulier, et il faut parfois être attentif car il y a beaucoup de sujets et de thèmes abordés dans ce roman, on y parle de schizophrenie, de l’histoire de Harvard et de certaines périodes de l’histoire des états unis, de la famille....et l’autrice aborde ces sujets sous différents angles , au travers de conversations, de situations du présent, du passé, des matières étudiées par Cady.

Les thèmes sont passés à travers le prisme de la réflexion scientifique ou envisagés de façon plus théologique.

Chaque situation fait écho à une autre , il y a des effets miroirs dans le récit, ce qui apporte une certaine richesse et une densité, nous poussant à la réflexion , à nous interroger de mille façons.

Cette partie du roman je l’ai aussi trouvée très addictive puisqu’on rentre dans le vif du sujet de l’enquête de Cady sur les circonstances du suicide de son frère et que l’autrice mène très bien sa barque en maintenant un excellent rythme et un parfait suspense avec de nombreuses pistes, des indices et des mystères ; tout ceci s’imbriquant subtilement .

Une petite déconvenue sur la fin que j’aurai aimée peut être plus en lien avec ce qui avait été développé dans le coeur du roman. Il m’a manqué quelque chose dans cette fin, qui en soit n’est pas mauvaise, mais je dirai qu’à un moment donné du roman , une porte s’est fermée, et peut être un peu trop brutalement ou trop définitivement pour moi, ce qui m’a laissée sur ma fin pour certains aspects du roman.

En réalité j’ai la sensation que le but de l’autrice était de produire le coeur du récit , ce qu’elle a, à mes yeux, très bien réussi, puisque c’est quand même très bien foutu toutes ces imbrications et passerelles et échos , cette construction du récit , cette enquête , j’ai vraiment beaucoup beaucoup aimé.

Et à côté de çà , j’ai la sensation que tout ce qui est de l’ordre de « débuter l’histoire « et « conclure l’histoire « sans être mauvais est simplement beaucoup plus convenu et en dessous de ce qui est proposé au coeur du récit.

Beau bébé ce roman ! De par son nombre de page et par ces recherches ! Et oui, alléluia et toutes autres chansons de soulagement. Traitant de la schizophrénie, l’autrice a été chercher de bonnes sources. MERCIIIIIII

Discutons de l’histoire ! Je l’ai trouvé très originale !

Il faut savoir que j’ai acheté ce livre en lisant de travers le résumé, j’ai vu le mot schizophrénie et j’ai mis le livre à la caisse, je sais que je dois arrêter !

Du coup, j’ai surtout découvert ce roman en lisant ! J’ai été assez transporté mais j’ai eu un peu du mal vers le 1er quart. J’ai eu ces impressions de longueurs. Ensuite paaff de nouveau transportée. J’ai eu quelques difficultés vers la fin car je trouvais que Cady n’avait pas évolué partout. Elle continuait à garder les gens à distance et mentir. J’aurais trouvé chouette qu’elle fasse un pas vers les autres comme les autres ont fait vers elle. Mais, je comprends aussi pourquoi elle avait des difficultés à faire confiance donc 🤷

Je trouve qu’elle a cependant développé une force de caractère qui est clairement admirable. Si avant elle était assez passive et se laissait faire, faites attention après. Un coup de poing est vite parti? (Non, je ne promulgue pas la violence, lisez !)

Autrement, j’ai beaucoup aimé les différentes sphères du roman, on peut passer de la maladie mentale à l’astrophysique. C’est super diversifié ! Et bien renseigné !

Je vous aurais bien parlé d’un des mots du titre (forcément pas Harvard, l’autre mot intéressant) mais j’ai peur de vous spoiler donc je préfère pas vous en parler !

Cela reste un livre que j’aurais envie de relire dans quelques années et que je verrais surement différemment ! Quelle richesse !