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Les Fantômes de Maiden Lane, Tome 10,8 : The heart of Christmas



Description ajoutée par Rayathea 2020-03-22T23:17:52+01:00

Résumé

Une merveilleuse petite nouvelle de Noël pour les fans de la série Maiden Lane, mettant en vedette différents personnages qui sont apparus au cours de la saga.

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Classement en biblio - 4 lecteurs

extrait

[Traduction personnelle]

The Heart of Christmas

----------------------------------------------------------------------------

Décembre 1741

Londres

Les enfants sont vraiment le cœur de Noël, songeait Artemis, Duchesse de Wakefield, avec un petit pincement au cœur tandis qu'elle regardait dans son salon. Le salon bleu de la maison Wakefield avait été décoré pour le début de la saison de Noël. Des feuilles fraîches étaient massées sur la cheminée, donnant à la pièce une odeur d'hiver, et des bougies en cire d'abeille scintillaient à chaque table. Très vite tout le monde décamperait à la campagne pour une vraie fête de Noël - des semaines de jeux et de festins - mais en attendant, Artémis avait décidé d'organiser ce petit thé pour ses amis et leurs enfants.

Les enfants étaient rassemblés devant les fenêtres surplombant les jardins à l'arrière, jouant et parlant. Mary Whitsun, qui avait grandi à l’Orphelinat de Saint-Giles, et qui était maintenant nurse d’enfants dans la maison de Lord et Lady Caire, gardait un œil attentif sur les plus petits, aidée d’Agnes Trevillion, la nièce de Lady Phoebe et du capitaine Trevillion. Les adultes étaient assis en petits groupes, savourant un bon thé de l'après-midi.

- C'était une si bonne idée, déclara Lady Margaret St. John à Artemis. Elle tenait son plat de thé de manière protectrice sur son ventre arrondi, ses cheveux bruns bouclés descendant en vrilles autour de ses joues roses.

- J'ai hâte de voir la mère et les sœurs de Godric lorsque nous ferons notre voyage à Laurelwood, mais j'aurais voulu rendre visite à tous mes amis avant de disparaître pendant des semaines à la campagne pour les vacances.

- Oui, en effet, murmura Tempérance Huntington, Lady Caire. Elle était assise en face de Lady Margaret et d’Artemis. Ses yeux brun clair étaient fixés sur son mari, assis de l'autre côté de la pièce, essayant de dissuader leur fille brune d’atteindre une délicate bergère de Chine posée sur une table d'appoint. Nous partons demain pour la propriété des Caire avec ma belle-mère.

Artemis fourra un peu de tarte au poisson dans son assiette - une des spécialités de Cook - mais le reposa à la hâte en en respirant l’odeur. Son estomac était sensible ces derniers temps. Elle prit une gorgée de thé à la place.

- Où est la propriété des Caire? Je ne crois pas en avoir déjà entendu parler.

Tempérance se tourna vers elle.

- Dans l'Oxfordshire. C'est une jolie maison, mais elle renferme de tristes souvenirs pour Caire et sa mère car c'est là que sa petite sœur est morte enfant. Mais je pense que ça a été plus facile pour eux ces derniers Noëls.

- Naturellement. Les lèvres d'Artemis se courbèrent avec mélancolie tandis qu'elle jetait à nouveau un coup d'œil à Lord Caire et à sa fille, Annalise. La petite fille, à présent distraite de la bergère de Chine par un morceau de gâteau, avait été nommée ainsi en l'honneur de la sœur de Caire.

- Annalise doit rendre les choses beaucoup plus lumineuses."

Temperance secoua la tête avec une exaspération simulée.

- Beaucoup plus lumineuses, mais aussi beaucoup plus désorganisé, je le crains.

Artemis se dit qu’elle ne serait pas contre un peu de désorganisation.

- Bridget va-t-elle vous rejoindre cette année ? Demanda Lady Phoebe.

Il y eut un soudain silence.

Artemis regarda brusquement Phoebe. La jeune femme était assise à côté de Tempérance, ses jolis yeux noisette écarquillés.

Bridget, la sœur bâtarde de Lord Caire récemment découverte, était mariée au duc de Montgomery, un gentleman assez détestable qui avait, pour ses propres raisons obscures, kidnappé Phoebe à plusieurs reprises avant son mariage avec le capitaine James Trevillion.

Tempérance s'éclaircit délicatement la gorge.

- Je ne pense pas. Elle jeta un coup d'œil au groupe un peu plus loin où Lady Caire était assis avec certains des gentlemen, dont Lord Caire. J’ai cru comprendre qu'elle et Sa Grâce partiront bientôt pour Istanbul.

- Vraiment ? Phoebe haussa les sourcils. Elle aussi avait le ventre arrondit. Son bébé devait arriver en mars. Le capitaine Trevillion était assis avec les autres gentlemen, mais ses yeux bleu pâle surveillaient constamment sa jeune femme. Est-ce pour cela qu'ils ne sont pas venus aujourd'hui ?

Artemis ouvrit la bouche, tentant de penser à une réponse, quand elle fut interrompue.

- Qui n’est pas venu ? La question impertinente venait du grand homme soudainement apparu près du coude d'Artémis - son frère jumeau Apollon. Même maintenant, après près d'un an et demi, sa voix était encore rauque à cause des dégâts subit à Bedlam par ces gardes.

- Eve et Asa Makepeace ? Ils ne reviendront pas de leur lune de miel avant un mois. Il fronça les sourcils et rajouta : A moins, bien sûr, qu'Asa ne devienne fou à l'idée que je gère son théâtre et revienne au galop à Londres.

- Eve verrait cela d’un très mauvais œil, déclara Lily, la femme d'Apollon, en lui prenant le bras. Asa ferait mieux de continuer à galoper sans s’arrêter aux Folies Harte et aller directement dans les colonies américaines s'il l'abandonnait en lune de miel.

- Je n'ai pas dit qu'il le ferait, lui assura Apollon.

- Je le sais. Lily leva les yeux au ciel. Asa est peut-être obsédé par son jardin d'agrément, mais Eve est son cœur - tout le monde peut le voir. Il ne reviendra pas sans elle.

- Comment t’en sors-tu à diriger le théâtre ? Demanda Artemis. Depuis qu'Apollon avait repris les Folies Harte, il avait été tellement occupé qu’elle n’avait pas eu le temps de le voir lui ni Lily.

- Je ne savais pas à quel point certains gens du monde du théâtre… étaient déraisonnables, déclara Apollon, jetant un regard méfiant sur sa femme. Lily était une ancienne actrice.

- Mon pauvre gentleman, dit Lily en tapotant le bras de son mari. Les acteurs sont stupides, beaucoup d'entre eux. Et bien sûr, nous avons aussi les musiciens, les danseurs, les acrobates et tout le monde.

- Je ne comprends pas comment Asa fait pour ne pas devenir fou, déclara Apollon très sérieusement. Il s'éclaira : Mais Indio aime encore jouer au théâtre et dans le jardin avec Daffodil. Je crains que les danseurs ne les gâtent tous les deux.

- Oh, ils sont bien trop gâtés, dit sombrement Lily. J'ai attrapé Polly, une de nos danseuses, leur donnant à manger une tarte hachée entière l'autre jour.

Artemis s'éclaircit la gorge.

- Eh bien, c'est la période de Noël. Apollon grimaça.

- Daffodil a tout vomi dans un coin du dressing peu de temps après.

- Ah. Artemis cacha un sourire. Daffodil était le joli petit lévrier italien et le plus proche ami d'Indio.

- C'est à moi !

Le cri enfantin fit se retourner les têtes.

- Oh, mon Dieu, marmonna Lily dans un souffle. Excusez-moi.

Elle et Apollon se dirigèrent vers le coin des enfants où Indio semblait engagé dans une dispute acharnée avec Christopher, Isobel et le fils adoptif de Winter Makepeace. Winter Makepeace se dirigeait également vers les garçons. La tête sombre d'Indio était penchée avec la tête blonde, presque blanche, de Christopher sur l'objet de leur discussion : un cheval en bois peint. Mais même avant l'arrivée des adultes les garçons semblaient avoir résolu leurs différends car ils se sont alors assis en échangeant des sourires.

- Je ne comprends toujours pas comment ils font ça, murmura une voix à ses côtés.

Artemis se tourna pour voir Isabel Makepeace, élégamment vêtue d'une superbe robe de brocart cramoisi et soie noire. Elle regardait toujours son mari se pencher sur Christopher.

- Les enfants sont si rapides pour se quereller, et tout aussi rapide pour se rabibocher. Elle se tourna et attira le regard d'Artemis, souriant tristement. Winter semble les comprendre spontanément, sans réfléchir, alors que je dois faire erreur sur erreur pour arriver à une solution raisonnable, et ce quelque soit le problème du jour. Elle regarda de nouveau affectueusement son mari. Peut-être qu'après encore vingt années de gestion de l’Orphelinat je serai à moitié aussi compétente que lui avec les enfants.

Artemis ouvrit la bouche pour répondre, mais l'entrée d'un autre invité la distraya.

De deux invités.

- J'espère que nous ne n’arrivons pas trop tard ? Valentin Napier, le duc de Montgomery se tenait sur le seuil de son salon, une main posée sur la tête d'une canne en or, l'autre bras tendu pour que sa duchesse, Bridget, puisse y poser sa main. Le duc de Montgomery était un homme si élégant qu'il était presque beau - et il le savait. Aujourd'hui, il portait un costume bleu ciel qui scintillait à la lueur des bougies, soulignant la broderie argentée sur les poignets et les rabats de poche. Un gilet en brocart argenté complétait la tenue. Les yeux bleus du duc - presque de la même couleur que son costume - étaient espiègles.

En revanche, l'expression de Bridget était parfaitement neutre. Elle portait une jolie robe de couleur feu avec un jupon crème qui mettait parfaitement en valeur ses cheveux – noir, excepté pour une unique mèche blanche au-dessus de son œil gauche.

Du coin de l'œil, Artemis vit Maxime, son mari bien-aimé se lever.

À la hâte, elle se leva également.

- Je suis tellement contente que tu puisses venir, Bridget, dit-elle, se déplaçant rapidement pour lier son bras à celui de Maxime.

Son mari lui lança un regard spéculatif sous ses sourcils.

Le duc de Montgomery ouvrit la bouche, mais ce fut Bridget qui lui répondit.

- Merci de nous avoir invités. Sa voix était calme et basse, même si elle devait savoir que la majeure partie de la pièce regardait son mari avec rancœur.

Mais là encore, l'ancienne Bridget Crumb avait été autrefois la gouvernante la plus recherchée de Londres. Une telle femme n'était pas du genre à être facilement consternée.

Néanmoins, c'était la maison d'Artemis et Bridget - et le terrible duc de Montgomery - étaient ses invités.

Artemis s'avança délibérément avec Maxime, tendant sa main libre à Bridget.

Quelque chose sur le visage de Bridget s'adoucit une fraction de seconde avant qu'Artemis ne se penche en avant et ne lui fasse la bise.

- Bienvenue à Wakefield House.

Artemis se recula et pensa qu'elle avait vu l'éclat de l'humidité dans l'œil de Bridget juste avant qu’elle ne cligne des yeux.

- Montgomery, dit Maxime, sa voix parfaitement neutre.

- Votre Grâce, répondit le duc de Montgomery avec une courbette florissante. Il se redressa et les deux hommes verrouillèrent leurs regards.

Artemis inspira et colla un sourire sur son visage.

- Entrez ! Je pense que Cook s'est surpassée avec les tartes à la viande hachée et bien sûr, elle est très fière de sa tarte au poisson. Elle fit un pas entre les messieurs, prenant la main de Bridget. Je sais que ta famille a hâte de te voir.

- Votre Grâce est des plus aimables, déclara Bridget, souriant sereinement, mais mon mari a quelque chose qu'il souhaite présenter à Lady Phoebe d'abord si vous permettez ?

- Il souhaite… ? Demanda Artemis faiblement.

- Quoi ? Claqua Maxime, se mettant à côté d'Artémis.

- A quel propos ? demanda une troisième voix, et Artemis se tourna pour voir Lady Hero, la sœur aînée de Maxime. Lady Hero était grande et mince, ses cheveux roux flamboyants, à côté de son mari, Lord Griffin. Ses yeux gris se plissèrent sur le duc de Montgomery.

Lady Hero aimait beaucoup sa sœur Lady Phoebe.

Le duc sourit avec charme - à sa femme - avant de s'incliner devant Lady Hero.

- Il semble que je doive faire amende honorable. Par conséquent, avec votre permission, ma Dame ?

Lady Hero le regarda un long moment avant d'acquiescer et de s'écarter.

Le duc de Montgomery lui fit un clin d'œil et se dirigea vers l'endroit où Lady Phoebe était toujours assise sur le canapé. Derrière elle se trouvait le capitaine Trevillion, ses mains sur les épaules de sa femme. Le capitaine regarda le Duc avec animosité mais il ne fit aucun geste pour empêcher le Duc de Montgomery de poser un genou devant Phoebe.

- Ma dame, dit le duc d'une voix traînante, je sais par la plus haute autorité que le tort que je vous ai fait est irréparable, et pourtant, avec ironie, je dois d'une manière ou d'une autre essayer de faire amende honorable. Mon juge ne tempère aucune dispute, n'admet aucun appel et est sans pitié, et me voici donc.

Phoebe sourit un peu, penchant la tête.

- Vraiment ? Votre juge a l'air assez sévère.

- Oh, elle l'est, répondit le duc, semblant étrangement sérieux. Il se tourna et fit un geste à un valet de pied debout dans l'embrasure de la porte, vêtu des couleurs de la livrée Montgomery. Le valet de pied s'avança avec un pot chinois bleu et blanc, à l'intérieur duquel se trouvait une… plante.

Artemis fronça les sourcils de confusion.

Alors que le valet de pied marchait dans le salon, un parfum des plus intense emplit l'air. Lourd et doux, mais aussi séduisant et persistant, faisant allusion à des nuits chaudes et languissantes et à des couchers de soleil tropicaux. Artemis leva la tête, suivant l'odeur, et remarqua que ses invités faisaient de même.

Le valet de pied posa le pot du côté du Duc de Montgomery qui pris soigneusement le pot. Il le tendit à Phoebe.

- Ceci est pour vous, comme un petit gage de mon regret de vous avoir blessé.

Phoebe se pencha un peu en avant et toucha la plante. Les feuilles étaient d'un vert brillant foncé, ovales et pointues, et la plante avait quatre ou cinq fleurs blanches qui ressemblaient presque à des roses ouvertes. Elle inspira et sourit.

- Qu'est-ce que c'est ?

Les belles lèvres du duc se courbèrent.

- Oh, un spécimen intéressant que j'ai trouvé par hasard.

À côté d'Artémis, Bridget renifla dans un souffle.

Le duc de Montgomery continua.

- Le monsieur qui me l'a vendu m'a dit qu'il venait du sud de la Chine. Ils l'appellent zeezi là-bas, m’a-t-on-dit.

Phoebe haussa les sourcils.

- Et ici? Comment nos botanistes l'appelle-t-il ici ?

- Ils n'ont pas de nom pour ça, dit doucement le duc. Comme ils ne l'ont pas encore trouvé. Vous êtes la première à avoir cette fleur en Angleterre.

Artemis inspira tandis que des larmes lui piquaient les yeux. Phoebe adorait son jardin parfumé. Aucun autre cadeau n'aurait pu être aussi parfait que celui-ci.

Phoebe semblait le penser aussi.

- Je ne sais pas si je peux encore vous pardonner, Votre Grâce, mais je serai heureuse d'accepter votre cadeau comme un début de notre amitié.

Le duc baissa la tête d'or.

- C'est tout ce que je demande à ma Dame.

- Alors, serrons-nous la main sur ce nouvel accord, déclara Phoebe en lui tendant la main.

Il la prit, mais au lieu de lui serrer la main, il s'inclina dessus, l'embrassant respectueusement, bien qu'Artemis vit les yeux du capitaine Trevillion se rétrécir au mouvement.

- Merci, ma Dame, dit le duc de Montgomery en lui libérant la main.

Elle lui sourit.

- Je m'avoue un peu étonnée de ce merveilleux changement dans votre personnalité, Votre Grâce. Le léopard a-t-il été apprivoisé par l'amour ?

Il la regarda brusquement, souriant sournoisement, et Artemis sentit Bridget se raidir brusquement à côté d'elle.

- Un léopard sauvage n'est jamais apprivoisé, ma Dame, vous le savez sûrement. Aucune jolie chaîne dorée ou corde de soie ne le liera jamais.

- Alors pourquoi ? demanda-t-elle

Il tourna la tête et rencontra le regard de Bridget et il se calma.

- Parce que là où un ange va un léopard suivra, s’il n’est pas idiot, et madame, je suis beaucoup, beaucoup de choses, mais je ne suis pas idiot.

Il se leva alors et se dirigea vers sa femme, lui prenant la main et se penchant dessus d'une manière entièrement différente de celle de Phoebe. Il déposa un baiser bouche bée sur la paume de Bridget et Artemis soupira.

Elle avait le sentiment que chaque femme dans la pièce en faisait autant.

Maxime, se penchant sur son épaule, murmura quelque chose qui ressemblait beaucoup à "Idiot".

Le duc de Montgomery leva les yeux comme s'il avait entendu la parole de Maxime et sourit.

- Ah, et j'ai aussi quelque chose à donner à notre hôtesse. Il fit un signe de tête à un autre valet de pied.

L’homme se présenta avec une boîte à bijoux de la taille d’une tête d’homme.

Maxime grogna.

Artemis sentit ses yeux s'élargir. La boîte avait l'air très ancienne avec des perles et des rubis incrustés dessus. Cela devait valoir une fortune. Elle jeta un coup d'œil à Bridget, mais son amie semblait confuse.

Le duc se tourna vers elle, sa grande bouche tremblante, et éleva la voix.

- Il y a une semaine, j'ai eu l'honneur d'accueillir le petit déjeuner nuptial de ma sœur et de M. Asa Makepeace. Au cours de ces festivités, j'ai eu le plaisir de présenter à de nombreuses familles des compagnons pour la vie.

Du coin des enfants, une petite voix cria : Minou !

Lord Griffin grogna.

- Oh mon Dieu. Je ne peux pas croire -

Bridget murmura plutôt anxieusement.

- Val ...

Il lança un sourire dangereux.

- Mais il semble que j'étais négligent. Il se tourna et ouvrit le couvercle de la boîte à bijoux que le valet de pied tenait toujours.

A l'intérieur se tenait un petit chaton.

Comme tirés par un joueur de cornemuse, les enfants s’entassèrent soudainement autour du duc de Montgomery, scandant : Minou ! Minou ! Minou !

Il sortit un chaton, ses yeux verts comiquement tristes alors qu'il pendait de ses doigts.

- Est-ce que je peux l'avoir ? cria Annalise en dansant sur ses orteils.

- Non, enfin, lui dit sévèrement le duc. Je t'ai déjà donné un chaton. Et en outre, celui-ci est pour le bébé.

Et il mit le chaton dans les bras d'Artémis, ses yeux bleus scintillant follement.

La bouche d'Artémis s'ouvrit.

- Comment ?

- Val ! Hurla Bridget.

Maxime fut soudainement devant Artemis, l'enfermant dans leur propre petit monde, ses yeux sombres et intenses et si pleins d'amour.

- Est-ce vrai ? Demanda-t-il. Ma déesse, es-tu...?

- Oui. Elle déglutit, essayant de dire quelque chose de plus, mais vraiment, qu'y avait-il de plus à dire ? Et là, devant les enfants et leur famille et amis, il la prit dans ses bras et l'embrassa profondément et très, très impudiquement.

- Mrow ! protesta le chaton quand finalement il put respirer. Puis Hero et Phoebe étreignirent Artemis, alors qu’Apollon avait les larmes aux yeux, pendant que tout le monde applaudissait.

Le duc de Montgomery était évidemment venu avec des cadeaux pour les enfants et les distribuait dont beaucoup, beaucoup trop de bonbons. Artemis espérait seulement que personne ne serait malade avant de rentrer chez lui. Mais elle s’en fichait pas mal. Les enfants gloussaient et couraient follement tandis que les parents essayant de les empêcher de renverser des tasses et des assiettes. Maxime souriait fièrement, tandis que Bridget parlait timidement à Tempérance et Lady Caire.

Artemis cligna des yeux. Et Noël prochain? À Noël prochain, ils auraient leur propre bébé pour apporter joie et chaos à cette célébration.

Elle ne pouvait pas attendre.

Maxime pencha sa tête vers la sienne.

- Joyeux Noël, mon amour.

Source: https://www.elizabethhoyt.com/books/elizabeth-hoyt-books/maiden-lane-series/maiden-lane-extras/the-heart-of-christmas/

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Merci pour les differente traductions, dommage que l'on ne puisse pas lire les tomes en entier et en français.

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Diamant

Une très mignonne petite nouvelle de Noël. Artemis invite ses amis à un petit thé avant les fêtes de Noël, mais les célébrations sont interrompues quand le Duc de Montgomery frappe à la porte. J'ai traduit la nouvelle, disponible dans la partie extrait, pour ceux qui le souhaite.

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