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— De quoi voulez-vous que nous discutions?

Elle sourit encore et son sourire bouleversa Winter, qui s'obligea bien sûr à refouler cette émotion.

— Un gentleman doit savoir flatter une dame.

Elle voulait qu'il la flatte ? Winter se demanda si elle ne plaisantait pas, mais non, elle semblait très sérieuse.

Il soupira intérieurement.

— Votre maison est très... confortable.

Le plus drôle, c'est que c'était vrai. Winter se sentait parfaitement à l'aise chez elle.

Il était donc plutôt satisfait de son commentaire e il espérait avoir réussi l'exercice avec brio.

— je ne suis pas certaine qu'il s'agisse d'un compliment, répliqua-t-elle pourtant.

(...)

J'adorerais voir vos seins nus. Et je donnerais toute ma fortune pour sucer leurs tétons.

Non ce n'était probablement pas le genre de compliment qu'elle attendait. Winter se racla la gorge.

— Votre voix, milady, rendrait jaloux un rossignol.

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- Porte ton masque mondain tant qu'il te plaira dans les réceptions ou avec tes amis. Mais quand nous ne sommes que tous les deux, promets-moi de ne jamais me montrer que ton vrai visage, quoi que tu puisses en penser.

- Notre véritable intimité n'est pas dans nos étreintes passionnées, mais dans notre aptitude à être nous-mêmes quand nous sommes ensemble.

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Isabel vit Winter Makepeace cligner des yeux le temps d'absorber la nouvelle. Ce futsa seule réaction, mais elle était déjà éloquente, de la part de quelqu'un qui aurait fait passer une statue de pierre pour un modèle d'animation.

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Après le duel, lord d'Arqué, qui n'était que très superficiellement blessé au bras, avait réuni ses invités dans sa loge, située face à la scène. Le vicomte avait même commandé des rafraîchissements pour tout le monde. Isabel se fit la réflexion, un peu cynique, que le vrai duel celui contre le Fantôme avait déjà fait de lord d'Arqué le héros de la soirée. M.

Makepeace soupira.

— Il semblerait que vous me boudiez, milady. Je m'excuse d'être arrivé en retard. J'ai été retenu à L'orphelinat. L'un de nos petits pensionnaires...

Isabel plissa les lèvres. Elle commençait à en avoir assez de ses mensonges.

— Je suppose que vous êtes déjà au courant que vous avez manqué une apparition mouvementée du Fantôme de Saint-Giles ?

Sur ces mots, elle se tourna vers lui. Il serrait simplement les lèvres un signe d'impatience, chez lui. Lady Pénélope s'éventa vigoureusement.

— J'ai bien failli m'évanouir, quand j'ai vu lord d'Arqué risquer sa vie contre ce gredin ! Oh, milord, si vous étiez tombé de la balustrade... dit-elle en frissonnant avec emphase. Votre bravoure nous a tous sauvés.

Le vicomte d'Arqué avait depuis longtemps recouvré son aplomb habituel. Sa blessure au bras était bandée par un mouchoir écarlate du plus bel effet. Plusieurs dames avaient failli en venir aux mains pour avoir le privilège de lui offrir mouchoir ou fichu en guise de bandage.

Lord d'Arqué s'inclina en direction de lady Pénélope.

— Si j'avais perdu ma vie pour sauver la vôtre, le sacrifice n'aurait pas été vain.

— Il est très dommage qu'aucun autre gentleman n'ait eu assez de courage pour défier le Fantôme, répondit lady Pénélope, avec un regard éloquent pour Winter.

— Quelques-uns d'entre nous sont trop âgés pour se battre à l’épée sur une balustrade, fit valoir lord Kershaw avec une pointe d'ironie lui qui n'avait pas dépassé la quarantaine.

Cela dit, je pense que Seymour aurait pu donner du fil à retordre au Fantôme. Il a bonne réputation à son club d'escrime. La dernière fois, il a même battu Rushmore et Gibbons. Pas vrai, Seymour ?

M. Seymour prit un air modeste.

Mais lady Pénélope les ignora tous les deux.

— Je voulais dire un jeune gentleman. Comme M. Makepeace, par exemple.

— M. Makepeace n'était pas arrivé, protesta Mlle Greaves. Et il ne porte pas d’épée. Vous n'auriez quand même pas voulu qu'il affronte le Fantôme à mains nues ?

— Non, en effet, acquiesça malicieusement lady Pénélope. Et j'oubliais que M. Makepeace n'a pas le droit de porter l'épée. Ce privilège est réservé aux aristocrates.

— C'est exact, acquiesça Winter, qui ne paraissait nullement offensé.

— Porteriez-vous l'épée, si vous en aviez le droit ? Voulut savoir Mlle Greaves.

— J'estime que les hommes civilisés devraient être capables de résoudre leurs querelles sans recourir à la violence. Alors, pour répondre à votre question, mademoiselle Greaves, non, je n'en porterais pas.

Mlle Greaves sourit d'un air satisfait. Isabel renifla bruyamment, et Winter lui jeta un regard circonspect.

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Les deux valets déposèrent leur charge sur la courtepointe d'une propreté impeccable. Le Fantôme, toujours inconscient, laissa échapper un grognement.

Isabel jeta l'épée dans un coin de la pièce pour se porter à son chevet. Tous étaient maintenant hors de danger, mais le pouls de la jeune femme continuait de battre la chamade. Elle prit conscience que toutes ces péripéties l'excitaient. Après tout, ils venaient de sauver le Fantôme de Saint-Giles ! Ce qui avait débuté comme une journée monotone avait tourné à l'aventure inattendue.

Le Fantôme gardait les yeux clos. Isabel lui ôta son masque avec précaution. A sa grande surprise, elle en découvrit un autre en dessous, un simple carré de soie avec deux trous pour les yeux. Isabel examina le masque d'Arlequin qu'elle tenait à la main. Tout en cuir et teint en noir. L'arcade des sourcils et le nez recourbé de façon grotesque évoquaient une figure de satyre. La jeune femme posa le masque sur la table de chevet et reporta son attention sur le Fantôme. Du sang tachait sa combinaison au niveau de la cuisse. Isabel tressaillit en s'apercevant que du sang frais s'était mêlé au sang coagulé.

— Butterman m'a parlé d'un homme blessé ? fit Mme Butterman en pénétrant dans la pièce.

Elle s'approcha du lit et détailla le Fantôme quelques secondes, avant d'ajouter :

— Bon, si nous voulons nous rendre compte de ses blessures, la première chose à faire est de le déshabiller, milady.

— Euh, oui, bien sûr, acquiesça Isabel.

Les deux femmes s'attaquèrent aux boutons de la combinaison d'Arlequin. Mme Butterman démarrait du haut, Isabel du bas.

— Oh, milady ! s'exclama Pinkney, dans son dos.

— Qu'y a-t-il, Pinkney ? demanda Isabel sans se retourner.

— C'est inconvenant, fit valoir Pinkney, qui semblait aussi scandalisée que si Isabel avait suggéré d'entrer toute nue dans la cathédrale de Westminster. Ce Fantôme est un homme, milady.

— Je puis te certifier que j'ai déjà vu un homme nu, répliqua Isabel amusée, tandis qu'elle baissait le pantalon du Fantôme sur ses cuisses. Ses sous-vêtements étaient maculés. Juste ciel ! Un homme pouvait-il survivre après avoir perdu autant de sang ?

— Il a des plaies à l'épaule et aux côtes, ainsi que quelques égratignures, mais rien d'alarmant jusque-là, constata Mme Butterman, qui achevait de dénuder la poitrine du blessé.

Isabel leva les yeux. Le torse du Fantôme était sculpté tout en muscles et deux tétons foncés ressortaient sur sa peau claire. Son ventre était ferme et plat. Son nombril s'apercevait sous quelques boucles de poils clairs qui se retrouvaient également entre ses pectoraux. La jeune femme était fascinée. Elle n'avait pas menti en disant à sa camériste qu'elle avait déjà vu un homme nu - plusieurs, même. Mais Edmund avait dépassé les soixante ans lorsque la maladie l'avait emporté, et il n'avait jamais ressemblé à cet homme fort qui se tenait sous elle. Quant aux rares amants qu'Isabel s'était autorisés, en toute discrétion, après la mort d'Edmund, tous étaient des aristocrates vivant dans l'oisiveté. Ils n'avaient pas beaucoup plus de muscles qu'elle.

Le regard de la jeune femme suivit le sillon de poils qui descendait du nombril pour disparaître dans le caleçon.

Sur lequel elle avait posé sa main.

Isabel déglutit avant de tirer sur la ficelle du sous-vêtement, d'une main tremblante, pour le faire glisser sur ses jambes. Son membre viril, au repos, lui apparut, long et épais ; ses testicules, sombres et lourds.

— Eh bien, commenta Mme Butterman avec ironie, au moins, il n'a pas l'air blessé à cet endroit.

— Oh, là, là, ajouta Pinkney, les joues empourprées. Isabel fronça les sourcils et souleva un coin du couvre-lit pour cacher l'intimité du Fantôme inconscient. Elle n'avait pas réalisé que sa camériste s'était rapprochée.

— Aidez-moi à lui retirer ses bottes, que nous puissions lui enlever son pantalon, demanda-t-elle à Mme Butterman. Si nous ne voyons toujours pas de blessure grave, il faudra le retourner.

A peine les deux femmes firent-elles glisser le tissu de quelques centimètres sur ses jambes qu'elles découvrirent une belle estafilade sur sa cuisse droite. Du sang en coulait.

— Il n'y a sans doute pas besoin de chercher plus loin, conclut Mme Butterman. Nous pouvons appeler un médecin, si vous le souhaitez, milady, mais je sais me servir d'une aiguille et d'un fil.

Isabel hocha la tête. Elle était soulagée de voir que la blessure n'était pas si profonde qu'elle l'avait d'abord craint.

— Allez chercher tout le nécessaire, madame Butterman. Pinkney vous aidera. J'ai le sentiment que cet homme n'aimerait pas tomber entre les mains d'un médecin.

Mme Butterman quitta la pièce, Pinkney sur ses talons.

Isabel se retrouva seule avec le Fantôme. Pourquoi l'avait-elle sauvé ? Dans le feu de l'action, elle n'avait pas vraiment réfléchi : l'idée d'abandonner un homme sans défense à une foule en furie la révulsait. Mais à présent que le Fantôme se trouvait chez elle, elle réalisait que ce personnage avait piqué sa curiosité. Quel genre d'homme pouvait ainsi risquer sa vie, déguisé en Arlequin ? Était-il un vulgaire vide-gousset ou bien un escrimeur aguerri ? A moins qu'il n'ait simplement l'esprit un peu dérangé ? Quoi qu'il en soit, c'était un homme en pleine force de l'âge. Athlétique. Attirant. Et nu sous ses yeux.

Enfin, presque.

Isabel tendit la main pour retirer le carré de soie qui couvrait encore le haut de son visage. Était-il beau ? Monstrueux ? Ou juste ordinaire ?

Mais au moment où la jeune femme allait s'emparer de son masque, la main du Fantôme saisit brusquement la sienne.

Il ouvrit les yeux. Derrière son masque, son regard la foudroya, implacable.

— Ne faites pas cela, murmura-t-il d'une voix impérieuse.

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