Les fées ont soif ne contient pas vraiment d’histoire, ou plutôt si, cette pièce de théâtre raconte l’histoire de toutes ces femmes, de toutes ces figures que peut arborer la féminité et qui sont le bijou des hommes qui les gardent jalousement sans jamais avoir de respect pour ce qu’elles sont véritablement. À bas ! l’image de la Sainte Vierge, devenue statue de marbre, fixée dans sa pureté blanche, ne connaissant jamais le rouge, figure millénaire destinée à n’être jamais touchée et qui représente cette peur abominable qui hante les hommes de ne pouvoir résister à leur démon. À bas ! l’image de la mère, devenue simple chose n’ayant le droit à aucun plaisir, à aucune petite pensée égoïste, qui inlassablement doit aimer ses enfants et son mari, ventre fertile destiné aux caresses, mais qui aucunement ne doit jouir de ces gestes. La guide de toutes les femmes présentes et à venir. À bas ! l’image de la putain, celle qui doit rassasier le démon de l’homme, de tous les hommes et qui doit y trouver un plaisir jouissif, femme désirable, ne revêtant jamais l’image de la mère, simple prostitué. Voilà les trois figures de la femme et dans chacune d’elle, aucune issue pour enfin devenir un individu à part entière et non pas seulement une vierge, une mère ou une putain.
Un classique du théatre québécois qui malheureusement ne pas nécéssairement séduite. J'apprecie la qualité d'écriture de ce livre et ses propos de révolte, parcontre il n'est pas venu me chercher.
Résumé
Les fées ont soif ne contient pas vraiment d’histoire, ou plutôt si, cette pièce de théâtre raconte l’histoire de toutes ces femmes, de toutes ces figures que peut arborer la féminité et qui sont le bijou des hommes qui les gardent jalousement sans jamais avoir de respect pour ce qu’elles sont véritablement. À bas ! l’image de la Sainte Vierge, devenue statue de marbre, fixée dans sa pureté blanche, ne connaissant jamais le rouge, figure millénaire destinée à n’être jamais touchée et qui représente cette peur abominable qui hante les hommes de ne pouvoir résister à leur démon. À bas ! l’image de la mère, devenue simple chose n’ayant le droit à aucun plaisir, à aucune petite pensée égoïste, qui inlassablement doit aimer ses enfants et son mari, ventre fertile destiné aux caresses, mais qui aucunement ne doit jouir de ces gestes. La guide de toutes les femmes présentes et à venir. À bas ! l’image de la putain, celle qui doit rassasier le démon de l’homme, de tous les hommes et qui doit y trouver un plaisir jouissif, femme désirable, ne revêtant jamais l’image de la mère, simple prostitué. Voilà les trois figures de la femme et dans chacune d’elle, aucune issue pour enfin devenir un individu à part entière et non pas seulement une vierge, une mère ou une putain.
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