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Les Fées scientifiques



Description ajoutée par MaudeElyther 2022-09-09T10:44:25+02:00

Résumé

En 2037, ce qu’il reste de nos écosystèmes naturels est tant bien que mal conservé dans d’immenses parcs. Zoa, étudiante en biologie, réussit à faire un stage dans l’une de ces réserves et s’aperçoit que ce modèle est loin d’être parfait. Au mépris des règles, elle va s’aventurer toujours plus loin dans le parc et croiser la route de bonnes fées, cinq femmes scientifiques aussi inspirantes qu’attachantes, grâce à qui elle comprend peu à peu que notre rapport au vivant est plus complexe qu’elle ne l’avait imaginé.

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Classement en biblio - 9 lecteurs


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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Lola5405 2023-07-29T14:36:01+02:00
Argent

Je ne m'attendais à rien en choisissant cette BD et j'ai été surprise par son style atypique : que ce soit par les dessins, les couleurs ou par les thèmes (la science/biologie, l'écologie, le féminisme). Cette BD permet de mettre en avant des grandes scientifiques dans un décor futuriste.

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Commentaire ajouté par MaudeElyther 2023-03-24T16:01:58+01:00
Diamant

Avant-propos

Je poursuis mes lectures tournées sur la nature, l’écologie et le féminisme avec, cette fois, une bande dessinée ! Il s’agit des Fées scientifiques de Zoé Sauvage, parue aux Éditions Cambourakis. Son décor dystopique avec un accent New Age est propice à vulgariser la science comme à redéfinir le terme d’écoféminisme. De nombreuses réflexions ponctuent le parcours de Zoa, que nous suivons, en une véritable quête initiatique. Sans oublier l’importance des personnages qui l’entourent, notamment les fées scientifiques comme Jane Goodall. Zoé dépeint le spécisme de notre société, le véritable fléau écologique, redéfinit le féminisme, pour un lien avec le vivant à recréer.

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Mon retour

Nous sommes en 2037. Pour préserver la nature, Steve Work a eu l’idée de créer des méga-parcs, des écosystèmes que nul être humain ne foulerait et dont la croissance et la prolifération seraient contrôlées par des drones et courbes de statistiques. Car la nature se meurt, les humains vivent dans des villes plus polluées que jamais, où les rares contacts qu’ils peuvent posséder avec la nature se limitent à des séances de Réalité Virtuelle, à de pauvres plantes en pot dans leur appartement ou aux vitrines proposant des décors ou articles aux imprimés tropicaux. Les immeubles s’érigent, et dedans, de petits box définissent l’espace de travail des individus qui bossent sur ordinateur, le dos tourné à l’extérieur.

Dans les rues grises, la pollution se balade en brouillard, asphyxiant les malheureux oiseaux perdus. Les gens sortent en masque, font la queue aux enseignes de Réalité Virtuelle, tentent de se souvenir de l’apparence de la nature sauvage en contemplant des vitrines de vêtements imprimés. Zoa, étudiante en biologie, se moque des premiers, car elle, elle agit pour la préservation de la faune et de la flore. D’ailleurs, son travail acharné a porté ses fruits puisqu’elle a été sélectionnée pour être stagiaire à Écotopia, écosystème créé par Steve Work !

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Zoa ambitionne de devenir l’une des plus grandes scientifiques du XXIème siècle, forte de sa passion et de son travail acharné. Malgré cela, ses failles l’accablent : elle est en compétition avec un autre étudiant prétendant au stage à Écotopia, et elle se sent vulnérable dans son corps de femme et ce malgré sa force de caractère bâti sur le féminisme. Compétition, crises d'angoisse, malaise dans sa peau, syndrome de l’imposteur se mêlent au portrait de Zoa, au demeurant jeune femme brillante, qui croit au projet Écotopia.

Les premiers pas de Zoa dans l’écosystème Écotopia, plus précisément dans « la ruche », car il est interdit aux hommes de s’aventurer dans la forêt, la ravissent. Elle découvre in situ les règles établies pour préserver la nature. Mais là aussi la compétition est de mise : il y a plusieurs stagiaires pour une seule bourse d’étude à Écotopia. Les habitudes de Zoa reprennent donc le pas : se méfier des autres et travailler sans distraction. Seulement voilà, sa rencontre avec Jane Goodall, éthologue, qui va dans la réserve des chimpanzés, sa famille, sans équipement de protection – une hippie New Age dont tout le monde se moque – va être le premier contact qui va transformer la vie de l’étudiante.

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En suivant Jane Goodall, Zoa va se rendre pour la première fois dans la forêt. La règle n°1 « aucun impact/contact avec la nature » trouve ses limites avec l’enseignement de Jane. Un accident survient, laissant Zoa seule dans la forêt sauvage. C’est alors que s’opère les prémisses du changement chez la jeune femme. Au contact de la nature, elle retire sa combinaison. Et c’est le début de la réconciliation avec son corps, mais aussi d’une évolution radicale dans sa façon d’appréhender ce qui l’entoure. Sur sa route, après Jane Goodall, elle va croiser d’autres fées scientifiques : la pionnière de la bioacoustique végétale, une chercheuse autiste qui « voit avec les yeux d’une vache », une microbiologiste, une éminente scientifique cytogénéticienne, des noms oubliés qui font pourtant date.

Toutes ces fées scientifiques, qui sont bien entendu « non autorisées » dans l’écosystème Écotopia (mise à part Jane), exposent leurs recherches et les résultats, des animaux aux plantes, en passant par l’intérieur des cellules qui composent le vivant. Décriées car bouleversant des concepts établis, leurs recherches se sont par la suite révélées pionnières dans plusieurs domaines ; de quoi mieux comprendre le vivant. Pour les profanes, il y a des gros mots ci-dessus, comme cytogénéticienne, mais je vous rassure : Zoé Sauvage vulgarise la science. Aussi, les passages plus poussés sont accessibles et enrichissent merveilleusement le propos de l’autrice.

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Comment protéger la nature ? En nous coupant complètement d’elle, à l’instar du projet de Steve Work ? Ou plutôt en nous remettant à son niveau : en nous imprégnant d’elle pour la comprendre et renouer avec la symbiose première qui nous lie à elle ? Zoé Sauvage propose un monde légèrement dystopique, et qui pourtant paraît si réel, un monde où finalement l’égo de l’homme gouverne tout. Des solutions à nos échelles quotidiennes existent, comme l’illustre Les fées scientifiques, ce n’est pas dans le contrôle ni dans le spécisme que les réponses se trouvent.

À l’heure d’aujourd’hui, alors que cela fait plusieurs décennies que des scientifiques sonnent l’effondrement écologique, les recherches se poursuivent dans les hautes technologies (les voitures électriques dont la fabrication des batteries est énormément énergivore et cause une importante pollution minière, la course à la robotisation…) : l’avancée pour l’avancée, sous le joug du capitalisme… Il y a du bénéfique, oui, mais d’autres solutions plus écologiques existent, mais sont écartées. L’égo humain dérive, les yeux fermés aux petits confluents qui conduisent pourtant au même océan. Zoa dérive elle-aussi, sur la rivière au sein d’Écotopia, mais elle s’arrête, sort sur la berge pour découvrir d’autres chemins. Et c’est là que ce sont font les rencontres et les véritables sources de réflexion.

La création de parcs naturels géants comme Écotopia, outre son côté extrême qui part d’un bon principe, m’a fait penser au concept de Jurassic Park, dans le sens où pour pallier à la pollution, des scientifiques souhaiteraient aujourd'hui ressusciter les mammouths. Ou comment le complexe de Dieu découle de l’égo humain… De la science-fiction ? n’oubliez pas que certains éléments de romans de science-fiction ont vu le jour, et nous les utilisons tous les jours.

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Pour protéger la nature, il faut la préserver, la réhabiliter, dans notre quotidien. Entretenir un jardin, s’initier à la permaculture etc ; le but étant d’encourager la biodiversité. Ce que faisaient déjà les Amérindiens avec le « trio des trois sœurs » : un mélange de maïs, de haricots et de courges, une culture en symbiose. Aussi Les fées scientifiques appelle à la sensibilisation envers la faune et la flore, car c’est source d’émerveillement et d’apprentissages.

Pour enrichir la relation au vivant, Zoa va faire une expérience chamanique. Elle qui était en train d’évoluer, de dépasser certaines croyances et concepts acquis grâce au contact de la forêt et de ses rencontres avec les fées scientifiques, elle élargit davantage encore sa dimension. Zoa était scindée, entre sa féminité et sa carrière, et son égo la poussait dans des retranchements toxiques qui donnaient naissance à ses crises d’angoisse. Plus elle avançait dans la forêt d’Écotopia, comme dans ses nouvelles réflexions qui allaient au-delà de ses mécanismes, plus elle s’incarnait. Le modèle de parcs naturels géants de Steve Work s’est peu à peu effrité sous ses yeux, pour que des solutions alternatives et respectueuses dans le but de préserver la nature se révèlent. Même Steve Work se remet en question et trouve sa voie ; après tout, il partait d’une bonne volonté, mais s’est laissé dévorer par les concepts de l’égo.

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Zoa est un personnage qui évolue énormément au cours du récit. Bosseuse et solitaire dans un monde scientifique sexiste, ses failles n’en ressortent que davantage, donnant lieu à des crises d’angoisse. Au fur et à mesure qu’elle avance, elle se rend compte que sa version du féminisme est erronée, directement induite par le patriarcat. Pour elle, être féminine, c’était être forte, endurcie, ne compter que sur elle-même. Tisser des liens avec les fées scientifiques lui montre qu’elle est seule, qu’elle n’accepte pas son corps, qu’être forte ne signifie pas enterrer ses émotions, sa sensibilité. Elle repoussait tout le monde pour naviguer sur sa route tracée : se retrouver dans la forêt va lui permettre d’emprunter les petits sentiers.

Certains passages clef, riches en symbolisme, sont tout simplement magnifiques : lorsque Zoa accepte son corps dans la rivière, l’expérience chamanique (avec le démembrement que j’ai évoqué dans ma chronique à propos de la trilogie Shaman de Tigran), les métamorphoses en animal ou végétal, la mise en images des découvertes des fées scientifiques… Un conte initiatique au trait original coloré aux crayons de couleur qui retranscrit à merveille les résonances entre l’humain, l’animal et le végétal.

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En bref : Les fées scientifiques est un véritable conte initiatique, un retour à la nature réflexif, entre dystopie, vulgarisation scientifique, portraits de femmes scientifiques pionnières, écologie, féminisme, écoféminisme, sororité, chamanisme, rapport à la nature et aux animaux. Le trait original aux crayons de couleur de Zoé Sauvage retranscrit à merveille les résonances entre l’humain, l’animal et le végétal. Une bande-dessinée à mettre entre toutes les mains, pour son propos passionnant, ses réflexions bienvenues.

Zoa évolue au fur et à mesure du récit, elle dépasse certaines croyances et concepts acquis grâce au contact de la forêt et de ses rencontres avec les fées scientifiques, élargissant davantage sa dimension.

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Commentaire ajouté par la_desorientee 2023-01-05T18:01:16+01:00
Argent

Une excellente lecture. Malgré un style graphique inhabituel et qui peut paraitre agressif , le fond est hyper intéressant d'un point de vue féministe et écologique. J'ai eu des difficultés avec certains passages très technique, mais cela n'a pas entaché mon plaisir de lecture. A lire absolument !

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