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« — Cowan est… commença-t-il en cherchant ses mots.
Dakota se mit à sourire à son tour. Elle avait toujours aimé quand Gavin cherchait ses mots pour d’écrire Cowan. C’était beau et… attendrissant.
— Cowan est ? demanda doucement Dakota.
— Il est tout.
Elle le regarda longuement. Elle avait toujours su que Gavin aimait encore son frère. Combien de fois elle l’avait vu s’attarder sur les photos de Cowan et de lui qui étaient accrochées contre le mur de l’entrée. Principalement celle où ils s’embrassaient après leur réussite au dernier concours de la police.
— Il t’aime toujours, Gavin. Cowan et toi pouvez toujours le nier, mais il t’aime encore. Si ce n’est plus, que dans le peu de souvenir d’enfance qu’il me reste.
— Il ne m’aime pas, Chaton. Cowan ne m’aime plus depuis bien longtemps.
—Tu te trompes. Si Cowan ne t’aimait plus, il ne serait pas à l’heure actuelle en train de ronronner sur toi. Il t’aime et n’a jamais cesser de t’aimer. »
Afficher en entier« Mais qu’est-ce qu’il était en train de faire ? Il n’avait pas prévu d’embrasser Gavin. C’était ridicule et ce n’était surtout pas le moment. Sauf que voilà, cette envie le tenaillait depuis qu’il l’avait revu après dix ans loin de lui. Il y avait encore cette alchimie entre eux. Celle qui avait crépité dès leur première rencontre, quand ils étaient plus jeunes. C’était un sentiment qui prenait racine depuis le centre de ses entrailles et qui s’éparpillait telles des tentacules dans tout son corps.
Lorsqu’il sentit Gavin entrouvrit les lèvres, il ne put résister bien longtemps. Sa langue se glissa à l’intérieur de cette bouche douce, chaude et accueillante. Seigneur ! Son goût lui avait tellement manqué. C’était comme s’il revenait chez lui. Dans ce lieu connu qu’il avait eu l’audace d’abandonner. Ils se mirent à gémir quand leurs langues se touchèrent pour s’entraîner mutuellement dans une danse aussi vieille que le monde.
C’était tellement bon. Le goût de Gavin était resté le même. Toujours aussi délicieux, avec cette pointe d’arabica dû au café qu’il avait pris un peu plus tôt. Puis il raffermit la prise de sa main sur la nuque quand derrière toute cette odeur épicée, il sentit le goût propre au jaguar. Il était là, tapi dans l’ombre, attendant un geste. Une parole de sa part et tout redeviendrait comme avant. »
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